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lundi 17 décembre 2012

Le Biotype humain, son organisation, ses contraintes, son intelligence

COMMUNICATION XIII




LE BIOTYPE HUMAIN

son organisation, ses contraintes,

son intelligence



« Rien ne se réalise sans se réaliser comme un être déterminé. »
L. Feuerbach




SOMMAIRE de la Communication XIII

1 - Le Germen
A - La différentiation sexuelle
1/- Le dimorphisme        2/- Le choix du conjoint
B - Le retour à l'unité
1/- Les éléments de reproduction       2/- La fécondation

2- L'ovum : Le préformé se déploie
A - Les aires germinales
B - La gestation
1/- Les relations Mère/Fœtus       2/- La Matrix
C - Le développement du néoformé
D - L'émergence finale : La naissance

3 - Bioénergétique du nœud humain
A - Les composants bioénergétiques
1/ Les énergies supraluminales       2/ Les énergies infraluminales
3/ La VFP cénesthésique
B - La naissance et la mort
1/- La naissance       2/- Les paramètres constitutifs de la VFP
3/- La mort ou la séparation des énergies
4/- Palingénésie universelle

LIENS pour aller plus loin
                                                                                                                             


XIII - 1 - Le GERMEN



Tout est graine métamorphosée. Tout ensemble organismique s'édifie à partir d'une seule cellule initiale. Et tout processus d'appariement sexuel ne sert qu'à ce retour à l'unité, condition au renouvellement des espèces. Avancer, porté par son projet d'existence, c'est finalement revenir à sa source pour se répliquer. Chaque organisme recommence l'univers.

Nutrition et reproduction, appelées par l'instinct et la nécessité de survie et de perpétuation de l'espèce, forment un couple complémentaire. Tandis que la nutrition se fait de l'extérieur vers l'intérieur, la reproduction, elle, se produit de l'intérieur vers l'extérieur, au niveau axial.1


XIII - 1 - A - La différenciation sexuelle 

1)- Le dimorphisme
La nature est bisexuelle. La différenciation sexuelle est le résultat de la bipolarité cellulaire. Cette bipolarité se remarque au moment de la méiose, dès l'ascension des chromosomes vers les pôles cellulaires. Après la division, les cellules-filles sont polarisées différentiellement. Cette polarisation différentielle est portée par une structure intracellulaire spécifique, au niveau des gènes, du cytoplasme et de la membrane plasmique. La bipolarité s'exprime aussi par le fait que les gamètes n'ont pas la même affinité pour certains colorants chimiques.

Les cellules ainsi différenciées s'apparient, à un stade précis de leur développement, c'est-à-dire se transmettent l'une à l'autre un élément catalyseur de la méiose. La recombinaison génétique est le phénomène-clé de tous les organismes vivants. Cette transmission s'opère suivant des relations copulatoires précises entre partenaires qui ne sont ni ascendant ni descendant, et qui échangent une partie de leur matériel génétique. Les unicellulaires fécondés se divisent alors par scissiparité, donnant naissance à des cellules-filles également différenciées. Toute reproduction est fondamentalement sexuée.2

Lorsque, après un certain nombre de mitoses et de méiose, (dès la troisième division déjà), les cellules différencient leurs fonctions, comme nous verrons plus loin, et elles se disposent en spirales. Ces spirales ainsi formées sont soit lévogyres, soit dextrogyres, suivant leur bipolarité. En conséquence, les organes que ces groupes cellulaires formeront, seront, à leur tour, différenciés par leur polarité résultante... Au fur et à mesure que les organismes se complexifient, l'état sexuel se précise morphologiquement avec l'apparition subséquente d'organes spécifiques rigoureusement complémentaires, impliquant, par conséquent, un sexe somatique, gamétique, endocrinien et psychologique. 

2)- Le choix du conjoint et partenaire 
 Ce choix est décidé autant en fonction de la nécessité de la dynamie et de l'équilibre génétique, qu'en fonction de l'attirance préférentielle phénotypique et comportementale. Par le croisement entre progéniteurs fertiles de même espèce, choisis préférentiellement ou non, s'assure la perpétuation de l'espèce biotypique.

 XIII - 1 - B - Le retour à l'unité

Si les unicellulaires (protozoaires) se reproduisent par simple division, les pluricellulaires, eux, se reproduisent en formant une cellule originelle, l'œuf résultat de la fécondation, c'est-à-dire de la fusion du matériel génétique porté par les conjoints. 

1)- Les éléments de reproduction

Les cellules spécialisées ne peuvent subsister isolées de l'ensemble qu'elles forment. Les cellules nerveuses sont incapables de se reproduire, car elles ne sont pas programmées pour le faire. Les autres se reproduisent identiques à elles-mêmes. Seules les gamètes peuvent se séparer de l'organisme qui les porte et ont la capacité - la fonctionnalité prédéterminée - de reproduire un organisme entier.

Les gamètes (du grec gamos, mariage, union sexuelle) sont les cellules reproductrices (sexuelles), mâles ou femelles, qui n'ont d'autre fonction que porter la vie plus loin. Elles sont totipotentes, portant dans leur programmation toutes les potentialités de l'être à former.

Leur noyau ne contient qu'un nombre de chromosomes inférieur de moitié à celui des autres cellules. Ces cellules à n chromosomes sont dites haploïdes, par opposition aux cellules souches à 2n chromosomes dites diploïdes. La fusion des gamètes donne un œuf qui a donc 2n chromosomes.

Chez les végétaux, on nomme le gamète mâle anthérozoïde. C'est le grain de pollen. Et le gamète femelle l'oosphère. Chez les mammifères, le gamète mâle se nomme spermatozoïde et le gamète femelle, ovocyte. L'œuf résultant de l'appariement des gamètes mâles et femelles est dit zygote (du grec zugotos, joint, attelage, cellule, couple). Les organes spécialisés dans la production des gamètes sont, pour l'homme, les gonades mâles ou les testicules, et pour la femme, les gonades femelles ou les ovaires.

Les chromosomes sexuels sont désignés par les lettres X et Y. Les gamètes femelles portent des X. Les gamètes mâles portent soit des X soit des Y. Ce couple porteur de la sexualité détermine donc le sexe femelle (XX) du néoformé et le sexe mâle (XY), Y portant la fonction et la morphologie de l'appareil testiculaire. 

a)- Le sperma. La spermatogenèse. Le spermatozoïde est le microgamète mâle très mobile formé à partir des spermatides. Le terme dérive du grec signifiant graine. Les spermatozoïdes ne se forment qu'à l'âge adulte. Les andro-spermatozoïdes sont les porteurs de Y. Les autres, porteurs de XX, sont dits gyno-spermatozoïdes. La fréquence vibrationnelle (VFP) de chacun des deux est différente. Ci-contre la structure générale du spermatozoïde humain. (Figure 185)

Lorsque les sécrétions du tube vaginal sont plus acides qu'alcalines, les gyno-spermatozoïdes, mieux protégés que les autres contre l'acidité, l'emportent. Dans un milieu plus alcalin, ce sont les andro-spermatozoïdes qui gagnent la course vers l'ovule à féconder. Plus on approche du moment de l'ovulation, plus l'alcalinité augmente afin de favoriser la fécondation. Au moment de l'ovulation, l'alcalinité est maximale. L'orgasme féminin provoque également des sécrétions alcalines. L'œstrus est l'état d'une femelle en chaleur, qui accompagne l'ovulation. Le rut est l'état sexuellement excité du mâle. 

b)- L'ovule. Les ovaires, homologues des testicules mâles, sont richement irrigués, produisent les ovules et sécrètent les œstrogènes. La ponte ovulaire ou l'émission de l'ovule s'accomplit lorsque l'ovaire est parvenu à maturité. Un ovule est la macro-gamète femelle qui attend, immobile, l'assaut actif et compétitif des spermatozoïdes dans l'assaut de la citadelle... Mais les hormones sexuelles ont déjà préparé le terrain.

Les gamètes femelles se trouvent dans la femme dès l'embryon. Le nombre des ovules 300.000 à 400.000 est fixé dès la vie embryonnaire. Un ovule sur 1000 quitte, à maturation, l'ovaire pour les voies génitales. C'est l'ovulation ou la ponte ovulaire qui a lieu une fois tous les 28 jours. Les autres ovules dégénèrent. Ce sont les menstrues. Le cycle œstrien complet varie d'une espèce à l'autre (35,6 jours chez le babouin des savanes, 4 jours chez le rongeur Gerbille de Mongolie, 30 jours pour le Koala...) 

2)- La fécondation 

La fécondation est externe pour la plupart des vertébrés et invertébrés aquatiques. La traînée spermatique féconde les ovules en les arrosant. La fécondation est interne pour les animaux non-aquatiques et se fait par l'intermédiaire d'organes spécialisés assurant le succès de la rencontre jointive.

Lorsque, au moment de l'explosion sexuelle, les spermatozoïdes sont lâchés en grand nombre à l'intérieur des voies génitales femelles. Il y a de 50 à 100 millions de spermatozoïdes par millilitre de sperme. Ils montent tous en vrille, en un mouvement hélicoïdal, vers l'ovule à féconder qui semble les guider, sinon les aspirer. Les flagelles font avancer rapidement la tête du spermatozoïde, soit à une vitesse de 1,2 mm par minute, soit 20 fois sa longueur.

Tous les spermatozoïdes ont un rôle à jouer afin que l'ovule choisisse un seul l'élu - parmi la multitude qui l'assiège. Les spermatozoïdes attaquent la protection de l'ovule par différentes sécrétions d'enzymes spécialisées. L'ovule ainsi activé, son tunnel, son cône d'entrée, son espace de glissement orienté suivant un axe Nord/Sud, guide la pénétration de l'élu vers le centre. Un spermatozoïde ne peut pénétrer un ovule que par son ouverture polaire, par attirance réciproque, c'est-à-dire par accord entre leurs deux fréquences vibrationnelles.

Au centre, fusionnent les deux noyaux, en procédant à l'agencement du matériel génétique, source unifiée de l'être vivant à développer. Lorsque les gamètes qui se rencontrent et qui échangent leur matériel, sont porteurs exclusivement de chromosomes X, ils détermineront la naissance d'un individu de sexe féminin. Lorsque les gamètes sont porteurs d'un chromosome X et d'un chromosome Y, celui-ci porté exclusivement par le spermatozoïde, ils détermineront la naissance d'un individu de sexe mâle. C'est donc bien le spermatozoïde qui détermine le sexe du futur embryon. 

La gémellité. Les jumeaux résultent de la fécondation simultanée de deux ovules (on les dits faux jumeaux). La fécondation successive de deux ou trois ovules ou superfécondation par deux ou trois spermatozoïdes, est rare. Les jumeaux siamois sont issus d'un seul œuf fécondé puis dédoublé, entièrement ou partiellement. La polyembryonie, ou la descendance de tous les individus d'une portée, issus d'un même œuf fractionné, est une règle générale chez les mammifères. 

Il a donc fallu une polyspermie afin qu'un seul élu puisse féconder un seul ovule. De même, l'importance des pontes dans la fécondation externe n'a qu'un seul but, assurer la survivance du petit nombre qui échapperait à ses prédateurs. Et le gagnant de cette sélection avant naissance sera le survivant qui aura le plus de descendance.

La fécondation chez la plupart des vivants organismiques est déterminée par des facteurs endogènes en accord avec des facteurs exogènes, influences modulantes diverses, tel que le milieu ionique, la température, la capacité des aires d'alimentation, la densité de population. La pression démographique exerce un effet d'autant plus fort que la population s'accroît et que s'établit un déséquilibre. D'ailleurs toutes les causes de rupture d'équilibre interfèrent. Mais aucune espèce ne s'étouffe par sa profusion prolifique et sa fertilité (sauf pour assurer une survivance en des moments historiques précis).

Voir le schéma général de la fécondation (Figure 186) et de la nidation (Figure 187). Merci de se reporter à la version en PDF pour voir les schémas et les illustrations. 

Légende du scénario: 
1 - L'ovule descend de l'ovaire dans le pavillon d'attente. Il est protégé par une membrane.
2 - Il est fécondé au tiers supérieur de la trompe de Fallope. Le spermatozoïde perd son flagelle devenu inutile.
3 - L'œuf mature fertilisé émet un deuxième globule polaire. Les matériels génétiques, activés, fusionnent.
4 - 5 - L'œuf commence à se diviser tout en descendant dans l'utérus.
6 - 7 - 8 - Averti, l'utérus, sous l'effet d'hormones spécifiques, prépare sa paroi à la nidation de l'œuf.
9 - 10 - Le nid est de la taille d'une petite mûre, d'où son nom de « morula ». L'œuf s'y enfonce.


XIII - 2 - L'OVUM


 LE PRÉFORMÉ SE DÉPLOIE. EMBRYOGENÈSE



La fusion des matériels génétiques dans l'œuf fécondé (ovum) décide de tout le devenir de l'être : De sa structuration et de son édification progressive. C'est la programmation génétique. L'hérédité biotypique de l'espèce s'augmente des particularités qualitatives des conjoints appariés. Dès la fusion, s'imposent les aptitudes morphogènes, la longévité, la vigueur, la résistance aux parasites, la texture de la chair, le comportement, etc.

La structuration progressive de l'organisme à déployer s'organise à travers les mitoses qui font apparaître, à travers un nombre donné de générations, une différenciation de plus en plus spécifiée, comme le montre le schéma suivant.


Les cellules filles, au départ, sont rarement identiques à leur mère. Elles se différencient progressivement en une série d'étapes successives (et synchrones, en parallèles) selon le rythme de prolifération le plus approprié. Rapide durant l'embryogenèse, le rythme se ralentit progressivement jusqu'à la formation entière de l'organisme. La structure d'ordre de l'embryon à l'adulte sera de moins en moins élevée. La dépendance des cellules augmente à mesure que leur différenciation s'affirme. Le pouvoir de multiplication d'une cellule est en raison inverse de sa différenciation. D'après nos connaissance, les cellules cérébrales, ultimes, ne se reproduisent pas.

Les cellules s'organisent en une mosaïque de territoires, espaces topologiques vectoriels, en tissus, et donnent les organes différentiels fonctionnels, aboutissement coordonné de toutes les potentialités. Lorsque cette succession de différenciations, d'intégrations et de maturations articulées en parallèles, est accomplie suivant une logique ordonnatrice cohérente, nouvelle à chaque palier, quand tout sera prêt, l'embryon, devenu fœtus (intra-utérin ou même in-vitro), peut éclore.

Remarquons cependant que cette fonctionnalité des cellules n'est généralement pas apparente. Un corps n'indique pas la fonction qu'il porte. Seule l'intention, le « métier » - invisible quant à sa qualité et visible dans/par ses effets - fonde cette fonction.

La vie est un tout continu. Les parties ne diffèrent que par leur degré de métamorphose. Tout s'intègre en un ensemble ordonné évolutionnaire dans lequel chaque élément assure une fonction spécialisée coordonnée. Tout participe dans une haute coopérativité constructionnelle orientée vers un objectif : réaliser le projet d'avenir ainsi activé. Le futur guide ainsi le devenir.
La vie est le déroulement des logiques particulières intégrées dans une seule logique les intégrant toutes, celle de l'ensemble organismique. Concertation des parties pour le plus grand bien de l'ensemble. Nous sommes tous toujours une seule et même cellule qui se divise et se multiplie. L'organisme se constitue globalement en se construisant progressivement... Ce qui confirme la primauté du TOUT sur les parties, fondatrices certes mais qui ne reçoivent leur signification entière que de leur rôle constructionnel précis dans l'entier organismique qu'elles forment.  

XIII - 2 - A - Les aires de l'embryon 

1)-Les aires ou foyers de multiplication cellulaire sont définitivement déterminées dès la constitution et l'activation du matériel ovulaire. Chaque aire évolue en coordination avec tous les autres territoires suivant des gradients endogènes d'organisation métabolique précis, et une régionalisation spécifique des inductions. Toutes les aires, dans leurs capacités métaboliques différentielles, sont totipotentes dans leur spécialisation. C'est-à-dire que les différentes cellules des différents territoires assurent une différenciation et une spécialisation de plus en plus marquée, avec un pouvoir direct de régulation sur les autres cellules territoriales, pouvoir de plus en plus rétréci mais toujours efficace. Transplantées expérimentalement, les cellules territoriales évoluent indépendamment de l'hôte et donnent les organes qu'elles étaient appelées à donner. Les aires territoriales sont des champs morphogénétiques à la destinée inéluctable.
L'œuf, comme tout élément vivant organismique ou non est bipolaire. La bipolarité s'exprime, dans le cas de l'œuf fertilisé, par la formation de deux calottes polaires non équivalentes, qui se remarquent comme dans une cellule au moment de la méiose. Ces pôles sont d'une part le pôle végétatif et, d'autre part, le pôle dit animal. Nous les représenterons par les schémas ci-contre. (Figures 188 et 189)

Les triangles inversés imbriqués, l'un s'invaginant dans l'autre, montrent la complémentarité des deux pôles, des deux assises végétative et animale. Le développement normal assure l'équilibre entre ces deux pôles. Tout déséquilibre est accentué en cas de renforcement ou d'affaiblissement de l'un au détriment de l'autre. Le pôle végétatif est riche en matériaux de réserve (vitellus). Le pôle animal est riche en ribosomes, siège des synthèses protéiques. 

2 - Les localisations germinales

La mosaïque des territoires (loci) est déterminée pour chaque espèce. Généralement, la lèvre dorsale qui se trouve entre les pôles, est le centre organisateur de l'embryon. C'est la plaque neurale. A l'origine donc du système nerveux et également de l'épiderme avec ses poils antennaires et ses ongles. La métamorphose des territoires débute par la neurulation ou la formation du système nerveux suivant le grand axe céphalo-caudal (tête-queue), pôle végétatif et pôle animal. C'est l'ectoblaste. Le neurectoderme dorsal (ou neuroblaste), par son arborisation autour de l'axe neural, forme un système de bourrelets neuraux qui deviendra le cortex, le cerveau et la moelle. L'élaboration des annexes suit une synchronie parfaite.

Les symétries bilatérales précisent les différents tissus et les organes qu'ils soutiennent:

- l'ectoblaste ou ectoderme forme l'axe neural et l'épiblaste la peau;

- l'endoblaste ou endoderme forme l'épithélium du tube digestif avec les glandes annexes (foie, pancréas, futurs intestins) ainsi que les poumons;

- le chordoblaste forme la chorde dorsale;

- le mésoblaste ou mésoderme forme l'appareil uro-génital, les cellules contractiles du cœur, à capacité de contraction semi-autonome, les muscles, le squelette, l'appareil circulatoire;

- l'îlot sanguin qui synthétise l'hémoglobine et donne naissance aux globules rouges...

Les états malformatifs (morphodysplasies) sont dus, comme on l'a vu, à des altérations géniques qui s'expriment par des troubles dans la différenciation cellulaire et l'incohérence des fonctions, (dysfonctionnement pathologique), qui perturbent l'embryogenèse, occasionnant des lésions anatomiques, des déficits neurologiques, voire des infirmités cérébro-motrices...

3)- L'activation séquentielle : Les gradients morphogénétiques

La capacité de développement décroît de la tête vers la queue de l'embryon (gradient céphalo-caudal) et du dos vers le ventre (gradient dorso-ventral). L'intensité de la croissance varie d'un point à un autre.

L'apparition des organes est liée à la naissance de nouvelles fonctions physiologiques et à des transformations biochimiques spécifiques. Des protéines hautement spécifiques se synthétisent dans des régions bien déterminées de l'embryon, à un stade bien précis de son développement. Toute croissance est soumise aux multiples corrélations organisationnelles. La corrélation entre les différents foyers de croissance a été démontrée.

La partie donne le tout. Toutes les cellules disposent de la même information génétique de base qui est modulée par le cytoplasme et la membrane plasmique, les noyaux restant identiques à eux-mêmes. Cette équipotentialité génétique initiale est conservée intacte, durant et après la segmentation de l'œuf. Mais au cours du développement, l'information est activée, réprimée ou dé-réprimée, suivant le plan préétabli, particulièrement par le cytoplasme hétérogène qui affecte, par des interactions nucléo-cytoplasmiques spécifiques, le fonctionnement des gènes par une activation sélective. L'architecture générale sera fonctionnellement la mieux adaptée aux exigences endogènes et exogènes rencontrées. Elle déroule en effet une logique faite de toutes les logiques partielles coordonnées.

 XIII - 2 - B - La gestation 

1)- Les relations Mère-Fœtus

Le fœtus n'est pas indépendant de sa mère. Il lui est strictement lié dans toutes ses fonctions métaboliques. Ces relations, nous les exprimerons par l'organigramme suivant. (Figure 190)

La MATRIX

Il n'est pas exact de considérer le fœtus comme un transplant ou une allogreffe. Et il est absurde de se demander pourquoi il est toléré et non rejeté. Si la mère accepte son propre fœtus (et même parfois ceux provenant d'autres sources), c'est qu'elle va servir exclusivement à le nourrir. La mère est le substrat, le milieu dans/sur lequel se développe un organisme. Le placenta gestationnel est le lieu d'échange entre l'organisme maternel et l'embryon, l'enceinte où s'organise la nutrition du fœtus.

Le fœtus vit suspendu dans l'apesanteur aquatique du placenta maternel aux dépens de l'organisme maternel - dont le rôle est exclusivement nutritionnel. Le placenta assure le ravitaillement, couvre tous les besoins nutritionnels de l'organisme en voie de croissance. La mère prélève sur son propre organisme ce qu'elle donne à son enfant. D'autre part, le liquide placentaire (le plasma) de confinement protège le fœtus de toute influence électromagnétique extérieure, de tout choc et de toute variation thermique. Cependant le fœtus ressent les états de la mère puisqu'il participe aux circuits fonctionnels de la mère.

Dans les expériences gestationnelles in-vitro, il suffit, pour qu'elles réussissent jusqu'à terme, d'assurer tous les éléments des relations nourritielles. Le placenta expérimental devra être bio-énergétiquement rigoureusement identique au placenta maternel afin d'assurer la nutrition du fœtus durant ses différentes phases de croissance.

 XIII - 2 - C - Le développement du néoformé

 De l'embryon humain et du fœtus à l'enfant : neuf mois de construction organismique.

Le premier mois voit la formation du cerveau (de l'encéphale), de la moelle épinière et de la queue vestigielle, suivant l'axe céphalo-caudal. Suivent la formation du cœur et la formation synchronique des vaisseaux sanguins. Les organes s'ébauchent pendant que s'annoncent déjà les premiers mouvements spasmodiques coronaires indépendants. L'embryon pèse 1 g et mesure 2,5 mm. (Figure 191)

Au 2ème mois, commence la formation des traits du visage sur un crâne énorme. En même temps, se forment le cœur, le foie et 42 à 44 paires de somites... Des membres s'ébauchent. C'est le début de la différenciation de l'estomac et de l'ossification. La queue disparaît. Les mains se croisent sur le ventre. L'embryon pèse 11 g et mesure 3 cm.

A ce moment seulement, l'embryon devient fœtus humain différencié.

Au 3ème mois, les organes sexuels se différencient, le dessin du visage s'affine. Le crâne reste proéminent. Un fin duvet, les ongles et les reins se forment. L'ossification de la colonne vertébrale se précise. Les mouvements spasmodiques se précisent également. Le fœtus pèse 45 g et mesure 11 cm. Poids et taille ont quadruplé en un mois.

Au 4ème mois, le fœtus prend un aspect humain. Apparaissent les cheveux, les glandes sébacées et sudoripares, le foie, la vésicule biliaire, l'estomac et les reins... Le fœtus pèse 225 g et mesure 20 cm.

Au 5ème mois, le cœur bat deux fois plus vite que celui de l'adulte. Les poumons se développent. Les réactions acoustiques et tactiles, le réflexe de déglutition apparaissent. Le fœtus pèse 700 g et mesure 26 cm.

Au 6ème mois, c'est l'éveil musculaire et le dégagement du cou. Les mouvements du fœtus sont vigoureux. Il pèse 1000 g et mesure 31 cm.

Le 7ème mois est très important. Il voit le perfectionnement du système nerveux et le développement des organes des sens. Les mouvements se coordonnent. Le fœtus pèse 1700 g et mesure 40 cm.

Au 8ème mois, les organes deviennent fonctionnels. L'épiderme s'épaissit par dépôt de graisse. Le fœtus pèse 2400 g et mesure 45 cm.

Au 9ème mois, le fœtus grossit, détend ses bras et ses jambes. Il vit encore absolument intégralement au dépens de sa mère dans un état satisfait et heureux d'apesanteur. Il pèse 3000 g et mesure 50 cm.

Au terme du 9ème mois, (retenir cette période de 9), l'accouchement naturel est provoqué par l'apparition de certaines hormones dans le sang... La naissance du biotype humain est réglée de façon à avoir lieu au terme du 9ème mois. Toute naissance prématurée risque de porter comme séquelle une gamme d'anomalies plus ou moins perceptible mais très étendue, dont les atteintes cérébrales touchant l'activité neuro-motrice de l'enfant comme les troubles oculaires, auditifs, de caractère, d'incoordination dans les mouvements, etc.

 XIII - 2 - D - L'émergence finale : La naissance 

Jusqu'à sa naissance au monde, le fœtus reste rigoureusement lié à sa mère. Aussitôt délivré, ses poumons se gonflent d'air et commencent à fonctionner. Désormais l'enfant nouveau-né vivra sur ses propres réserves. Les organes remplacent le placenta gestationnel et ses fonctions. Un nouveau système circulatoire s'établit qui irrigue les poumons où se réalise l'oxygénation du sang et l'évacuation du CO2

Au moment de sa naissance, donc, à son premier cri, le nouveau-né acquiert son autonomie physiologique. Le fœtus dépendant devient enfant indépendant. Il devient un être distinct. Physiologiquement autonome.

C'est à ce moment seulement d'éclosion à la vie autonome, que ses cellules s'imprègnent de toutes les données bioénergétiques écologiques du moment et les enregistrent indélébilement. (Les Saumons reviennent pondre à leur lieu privilégié de naissance et non au lieu de leur ponte.)

L'enfant vient au monde dans un état immature, d'inachèvement, contrairement aux animaux (la viviparité chez les mammifères). Les animaux ont la faculté de mettre au monde des jeunes ayant terminé leur développement embryonnaire et qui sont libres de toute enveloppe et capables de se nourrir du lait maternel... Les enfants des hommes, eux, vont devoir progresser. A partir de la naissance, l'expérience individuelle s'exercera désormais massivement sur l'intellect. Et la réalisation (le déploiement) du programme génotypique (de l'inné) va dépendre en grande partie de l'environnement socio-culturel (de l'acquis) hypertonique et plus ou moins favorable.




 XIII - 3 - BIOÉNERGÉTIQUE DU NŒUD HUMAIN 


L'organisme humain est une unité bio-logique, c'est-à-dire une unité de vie programmée selon la logique implacable mais si fragile de ses constituants. C'est un ensemble différencié, particulier, un système clos, totalisant, et, en même temps, ouvert sur tout l'espace nourritiel de communication énergétique. L'organisme humain est une unité fonctionnelle cohérente et intégrée, qui se construit et s'écrit comme partie constitutive d'un ensemble écologique plus vaste, qu'il en ait conscience ou pas.

XIII - 3 - A - Les composants bioénergétiques (cf Communication XII)


D'après notre modèle théorique, et à l'instar de tout existant biotypique manifeste, le nœud humain est formé, de par sa structure gigogne, au niveau nucléonique, atomique, cellulaire, de la résultante de deux ensembles énergétiques vibrationnels de fréquences très différentes:

- L'un, formé de très hautes fréquences vibrationnelles : Les énergies supraluminales.

- L'autre formé de relatives basses fréquences : Les énergies infraluminales, électromagnétiques.

Union nécessaire pour donner vie et autonomie à l'organisme en dehors de sa gangue gestationnelle maternelle. L'union de ces énergies complémentaires à la naissance forme une résultante énergétique, particulière à l'organisme concerné, sa VFP, sa Vibration de Fréquence Particulière. Chaque espèce biotypique et chaque individu au sein de chaque espèce se caractérise par une VFP qui lui est particulière.

Dans la logique de notre modèle théorique, nous pouvons conclure que le biotype humain, comme tout biotype nodulaire, porte, de par sa structure gigogne, une dualité insécable.

 1)- Les énergies supra-luminales (VELaires
 

Ces énergies sont l'aiguillon, la force motrice, l'actif, l'animateur tracteur et attracteur qui homogénéise les partitions organiques. Le germe du cercle. La SUR-conscience. Intelligence et pouvoir, les énergies supra-luminales gèrent l'activité de toutes les cellules composant l'organisme, du cœur, des poumons, des glandes... et donne à l'organisme le pouvoir de se mouvoir et de se diriger. Elles emploient les énergies disponibles dans une direction projective déterminée, la meilleure, la plus adaptative, la plus inventive également, selon la capacité de l'organe qui les utilise. Les énergies supra-luminales VELaires déterminent, dans l'homme, la partie essentielle qui donne à l'autre sa valeur.

 2) Les énergies infra-luminales (VEMaires) 

Ou la sphère somatique avec tous ses rouages biochimiques et géniques. Les énergies infra-luminales constituent toute la matière particulière lourde et massive de l'ensemble organismique : Le sang, les tissus, les poumons, les glandes... Ces matières relativement passives reçoivent, assimilent des énergies de même valeur sous forme biomoléculaire, et se reproduisent, initiées dans toutes leurs fonctions par les énergies supra-luminales qu'elles portent, au niveau atomique et électronique, pour la croissance de la structure organismique.

Les énergies VEMaires sont comme un contenant auquel le contenu donne toute sa valeur. La différence de potentiel nourrit une barrière d'énergie (la membrane cutanée) entre deux matériaux énergétiques qui restent ainsi isolés l'un de l'autre, chacun avec ses propriétés particulières. L'atmosphère ambiante d'une part et l'univers cellulaire organismique d'autre part. Les poumons sont le lieu (le lien) principal de transition reliant les deux univers extra- et intra-organismiques unis. Les électrons issus de l'un diffusent à travers les poumons, par la respiration, (à partir de la première inspiration du nouveau-né), et gagnent l'autre partie, englobant ainsi, par les différents courants de diffusion, toute la région de jonction, mais en conservant un équilibre rigoureux. (Figure 192)

 3)- La VFP cénesthésique

La jonction des énergies supra- et infra-luminales conjuguées entre elles, donne naissance et vie en produisant une étincelle cénesthésique, une vie biotypique. Le biotype est ainsi caractérisé, personnalisé, par une « formule » énergétique particulière, différente de tous les autres biotypes nodulaires, une charge d'espace-temps particulière, unique, un taux unique de vibrations de fréquence particulière, une VFP. Confirmant notre loi Delta. (Figure 193). (Cf également III-6).


La VFP caractérise, avant tout, la fréquence archétypale d'une espèce biotypique donnée, puis celle d'un individu unique au sein de cette espèce. Cette imprégnation biotypique particulière se concrétise par un champ fréquentiel invariant. Comme les empreintes digitales, cette empreinte bioénergétique biotypique et individuelle identifie un individu. Elle est unique et il ne peut exister deux empreintes identiques dans le même espace-temps.

Le destin du biotype est pratiquement celui de sa VFP. En effet, elle s'accorde aux variations de l'environnement immédiat, écologique, et lointain, biocosmique. Etant soumise aux contraintes et aux fluctuations vibrationnelles ambiantes, la VFP organise donc ses réactions et ses réponses en fonction des différents déterminants écologiques... L'homme est ainsi une population biologique qui vit sous contrainte, à l'intérieur de seuils biosphériques précis, dans un champ particulier où se situe son devenir.


Résultant de la conjonction des énergies supra-luminales et infraluminales, la VFP conserve, identiques à elles-mêmes, ces énergies. Nous distinguerons donc une résultante VFP VELaire et une VFP infraluminale. Celle-ci définit tout le plasma VEMaire.

La VFP supra-luminale VELaire est un champ invisible aux organes sensoriels visuels humains qui ne sont pas programmés pour sa réception. Comme les sons ou les images qui nous entourent et que, pourtant, nous n'entendons ni ne voyons. Mais il suffit d'un appareil, comme les téléviseurs, les ordinateurs ou les téléphones portables, pour capter l'invisible et l'inaudible canalisés tels que les ondes radio ou les images télévisées...


Ce champ se trouve en tous les endroits du corps, formant un double organismique, une réplique exacte du corps, de l'organisme VEMaire qu'il nourrit. Ce champ irradie aux extrémités, là où se trouve un nerf radial, par exemple, à l'extrémité des trois premiers doigts de chaque main. La VFP supra-luminale se condense ou se raréfie en certains centres. Lorsqu'elle manque pour alimenter tel organe, les cellules de cet organe perdent leur pouvoir constructionnel et, en cas de présence virale, cèdent les commandes aux virus qui s'y multiplient. (Cf XI-7-B). La VFP supra-luminale est liée à la sphère psychique.


C'est ce champ VELaire qui est à la source des amours. En effet, subissant tous les rayonnements environnants, le biotype perçoit différentiellement les VFP des autres biotypes ou celles des objets... Les VFP qui lui sont favorables ou défavorables sont celles qui sont en accord ou en désaccord avec sa propre VFP à un moment donné. En cas d'accord et de disponibilité, deux atmosphères vibrationnelles s'attirent par sympathie et, si les individus sont complémentaires, par amour-passion. L'excitation est ressentie psychiquement et physiologiquement avec une violence particulière.


Comme tout élément se conserve dans les gènes, tout événement se conserve dans la VFP supra-luminale, images, empreintes, reflets (rêves...), intentions, etc. La VFP est rigoureusement le témoin des œuvres et des intentions. Les détecteurs de mensonge partent de ce principe. Nous y reviendrons dans la prochaine communication.

 XIII - 3 - B - La naissance et la mort

1)- La naissance 

L'embryon utérin n'a pas de vie indépendante. Jusqu'à sa naissance, il est nourri, vitalisé par la vie de sa mère, par son sang. Tant qu'il n'est pas mis au monde, il n'existe pas encore de manière autonome. Ce n'est qu'au sortir du ventre de sa mère, à sa délivrance de l'enceinte placentaire, qu'il acquiert, avec sa première inspiration, son autonomie et son identité bioénergétique particulière et unique, son individualité douée de raison. Il n'était auparavant qu'un organisme en construction, doué uniquement d'un avenir strictement programmé par ses gènes, en attente d'éclosion.

Au moment de la libération du milieu utérin, c'est-à-dire de sa libération du milieu bioénergétique maternel, son énergie infra-luminale VEMaire plasmique, résultante de toutes les énergies infraluminales, cellulaires, qui le constituent, appellera, par attraction, les énergies environnementales correspondantes disponibles - en particulier celles qui répondent aux exigences géniques de son organisme. Par ce transfert d'un milieu à un autre, le nouveau-né happe, par sa première inspiration, les énergies essentiellement luminales et supra-luminales disponibles dans un environnement donné, dans un champ quantique lié à un espace-temps particulier. L'union, la jonction étroite de ces énergies forme la VFP de l'organisme en tant qu'espèce et en tant qu'individu d'une espèce donnée. (Ci-contre le schéma de la jonction). (Figure 194)

La date précise de la réunion-naissance marque ainsi le début réel de la vie organismique en tant que personnalité autonome, indépendante. Cette date anniversaire du premier cri marque le début réel de la vie organismique en tant que personnalité autonome, indépendante, douée de raison - et de responsabilités. Cette date anniversaire du premier cri marque le début réel de l'existence responsable. L'individu mis au monde pourra développer ses potentialités géniques innées suivant l'environnement socio-culturel, source de tous ses acquis ultérieurs.

Et à chaque année solaire, à la même date, les mêmes conditions bioénergétiques reparaissant, tout l'organisme se trouvera en harmonie avec son milieu écologique naturel... Dans les cycles hebdomadaires de sept jours, le jour de naissance marquera le premier jour effectif, psycho-somatique, de la semaine.

Les énergies VELaires ne peuvent animer les énergies VEMaires que par le fonctionnement des poumons. Tout organisme animé respire. Chaque respiration est ainsi une nouvelle vie. Nous renaissons à chaque respiration. Durant toute l'existence, le comportement de la jonction variera suivant les multiples déterminants bioénergétiques, au moyen de la liaison pulmonaire. L'équilibre est rompu dès l'apparition d'un désaccord bioénergétique entre le milieu intra-organismique et le milieu extra-organismique. Ce désaccord s'exprime par une défaillance somatique...

Le décès n'est que la défaillance irrémédiable de l'organisme. C'est la rupture du branchement, de l'attraction des énergies supra- et infra-luminales complémentaires. La séparation se fait par répulsion. Et chaque somme vibrationnelle composante « retourne » à sa source originelle. Les énergies s'écartent de la jonction pour joindre, chacune, son propre domaine. La charge d'espace (VFP) qui était confinée à la jonction, tendra donc à occuper la dimension, le « lieu », qui lui convient. 

2)- Paramètres constitutifs de la VFP (Synthèse et ouverture)
   
Le biotype formé donc des deux groupes énergétiques VEL et VEM et de leur résultante VFP, fonctionne comme un tout. Son évolution naîtra de l'interaction continue entre ces énergies, au niveau de la VFP organismique. Celle-ci définira donc:


a)- d'abord, l'individualité biotypique archétypale invariante (l'espèce), issue d'une relation unique, particulière, entre deux spectres de fréquence définis portés par deux organisations particulaires différentes, c'est-à-dire une structuration génique particulière et une structuration bionique et ergonique supra-luminale particulière.


b)- L'individualité biotypique particulière à chaque membre de l'espèce. Elle constitue tout le donné génétique héréditaire constitutif de la personnalité organismique, l'équipement de base (gènes, groupe sanguin, plasmique, tissulaire), l'ensemble des schèmes, les données structurales caractérielles ethnotypiques, les invariants du comportement (conduite primaire) qui conditionnent la disponibilité réactionnelle, l'intelligence instinctuelle ; l'action réflexe, les dispositions intuitives de reconnaissance, les constantes comportementales... Les rapports différentiels entre ces différentes contraintes assurées par transmission héréditaire constituent le comportement caractériel, la base instinctuelle de la personnalité. Au fur et à mesure de la croissance, le champ de la VFP s'élargit, la conscience, c'est-à-dire la capacité de reconnaissance, s'intensifie. L'individu acquiert alors:


c)- une individualité culturelle aux donnés multiples. Elle se forme par la transmission non héréditaire (dans le sens d'hérédité génétique), de l'acquis informationnel selon les normes particulières de structuration socio-culturelle du moment. Les institutions éducatives, familiales, socio-économiques, la conduite collective selon un modèle comportemental, les schèmes explicatifs relationnels, les déterminants linguistiques et religieux, bref toute l'ambiance socio-culturelle imprègne, de ses multiples conditionnements, l'individualité culturelle, solidaire de la dynamie sociale et de ses caractéristiques modales spatio-temporelles c'est-à-dire tout l'acquis ambiant.


d) L'individualité autonome est, enfin, cette petite marge d'autonomie, de liberté, qui reste à l'individu. Infime marge de la conscience volontaire directrice qui décide du destin - en fonction de ses potentialités... Cette conscience du but qu'on se donne, de l'objectif qu'on se fixe, résultats de l'école de la vie, des expériences vécues et assumées, devient code de vie et dirige le caractère vers la réalisation de ce but. La connaissance intellectuelle, par les expériences enregistrées en traces mnésiques, et un travail de soutènement et d'élaboration éthique permanent, avec ses interdits et ses pulsions maîtrisées, font de l'homme le fils de ses œuvres, pleinement responsable, doué de créativité.

Par tous les rapports bioénergétiques différentiels qui le constituent et le sollicitent, un individu organismique sain impose une personnalité évolutive constructive à son milieu. Par la connaissance de son but, il devient artiste re-créateur... C'est à présent le projet d'avenir que se construit chacun qui est à l'origine de la particularité de chacune de ses actions et de ses réactions. 

3)- La mort ou la séparation 

La naissance, comme on l'aura compris, est le résultat de l'appariement des énergies luminales, supra et infra-luminales complémentaires. La réunion de ces énergies, la VFP, enregistre tous les paramètres du moment, tous les champs bioénergétiques ambiants. La mort naturelle adviendra lors d'une configuration bioénergétique contraire à celle de la naissance, c'est-à-dire au moment où tous les paramètres énergétiques ayant imprimé la VFP de la naissance, se trouveront en opposition au lieu d'être en accord. Et le décès sera la rupture de l'attraction des énergies supra- et infra-luminales. La séparation se fait par répulsion. Les dates de réunion et de séparation naturelles sont ainsi définies pour chaque VFP et déterminées par des conditions bioénergétiques écologiques précises.

La différence entre un homme actif, animé, et un corps inerte, réside dans la présence ou l'absence des énergies supra-luminales. La séparation des éléments laissera deux cadavres qui retourneront, chacun à sa source originelle :

- l'un, fait de VFP infra-luminale et ayant constitué le champ somatique, qui continuera à alimenter la matière infraluminale;

- et l'autre, la VFP supra-luminale, constituant le champ psychique, se réunira à son propre spectre de fréquence, et rejoindra sa dimension spécifique.

Ainsi chaque élément du champ VFP dissous, continuera-t-il alors séparément et sans perdre son identité particulière, son cycle d'évolution. L'élément infra-luminal du champ, retournant à sa sphère originale infra-luminale, se dissoudra en ses éléments primaires. Tous les éléments se transformeront en vie animale ou végétale qui retournera, d'une façon ou d'autre, en l'homme... Les atomes rechercheront de nouvelles relations pour de nouvelles formes de vie...

Lorsque, dans une lampe électrique, l'un des fils se coupe, le courant ne passe plus. Mais le courant continuera à exister indépendamment de la lampe. Et la lampe seule ne servira plus en tant que lampe mais ses éléments, au cours d'un plus ou moins long processus de récupération, pourront servir à d'autres buts... L'énergie électrique, elle, restera toujours disponible jusqu'à sa réintégration, sa captation par une autre lampe qu'elle soit de 5 w, de 40 w, de 100 w ou de 200 watt... La puissance d'éclairage exprimera le rayonnement. La VFP infra-luminale se sépare, pareillement, du champ supra-luminal. Le champ somatique, dégradé, ne peut plus servir. L'instrument n'est plus qualifié à cause, justement, d'une détérioration de ses organes...

Ainsi, la mort n'est-elle qu'un nom différent pour dire séparation, dispersion, passage et, à la limite, renouveau, vie. Car on ne meurt pas. On mue. Comme une chrysalide. L'image est classique. Il n'y a d'anéantissement que de la VFP. La logique de vie est simple. Qui « est » est immortel. Mourir c'est uniquement se séparer pour se recomposer autrement. L'existence est un tissu continu. 

4)- Palingénésie universelle (de palin, renouveau, et genesis, génération, naissance).

La VFP supra-luminale demeure dans l'organisme jusqu'à l'épuisement de cet organisme. Par suite de la dégradation de cet organisme, ce champ en « quittera » les murs accidentés qui ne peuvent plus servir. Elle retourne à son origine en attendant d'être captée par un organisme vierge, à l'exemple du courant électrique qui, au moment de l'épuisement des ressources d'une lampe, continuera pourtant à fournir l'énergie nécessaire à toute nouvelle lampe.

QUESTIONS ET VOIES DE RECHERCHE


La mémoire génique, liée à la sphère somatique, est totalement perdue au moment de la séparation des éléments. Mais que faire des traces mnésiques qui ont façonné la personnalité de chacun, de la mémoire psychique gravée dans le champ de la VFP supra-luminale?

Et la VFP supra-luminale restera-t-elle prisonnière de cette mémoire (personnalité, attachements, désirs inassouvis…) qui pourrait la tourmenter et l'épuiser?

L'effacement de la mémoire se fera-t-il progressivement? Il paraît logique cependant que la VFP supra-luminale soit progressivement absorbée par les énergies supra-luminales qui l'ont produite.

En cas de présence d'un organisme possédant une VFP infra-luminale à laquelle elle peut s'adapter, la VFP supra-luminale peut-elle, de nouveau, amorcer un cycle d'existence et produire une VFP, certes nouvelle, mais située dans la continuité évolutive de la VFP précédente?

Cette continuité évolutive se caractériserait-elle par l'acquisition expérimentale de toujours plus de conscience, de connaissance, de reconnaissance de relations?

Il est séduisant de penser que chaque individualité est ainsi amenée à apprendre, à se souvenir et à s'épurer, jusqu'à parvenir à la maîtrise complète dirigée des éléments de très basse fréquence et à l'identification aux énergies supra-luminales constructionnelles.

Seule l'individualité ayant acquis cette maîtrise, peut-elle alors choisir elle-même, en pleine conscience, l'organisme qui lui convient le mieux pour le but qu'elle se propose d'atteindre?

Cette individualité atteindrait-elle ainsi une entière et inconditionnelle liberté ?

L'homme est un éternel revenant qui naît, mûrit, trépasse et retourne, pour participer, en co-ouvrier, à la construction perpétuelle de la structure universelle de vie.


                                                                                                                            

LIENS POUR ALLER PLUS LOIN
 

L'embryon et la recherche (genethique.org)
Grossesse (animation sur doctissimo.fr)





1 Notre texte s'appliquera, dans ses grandes lignes, autant au biotype humain qu'aux différents biotypes du règne animal.


2 Notre thèse concernant la différenciation sexuelle, la bipolarité ainsi que la spiralisation cellulaire, devra encore faire l'objet de recherches expérimentales plus poussées, et ce avec un outillage technique de détection précise qu'il faudra élaborer. Nous nous basons essentiellement sur notre modèle théorique développé dans les communications antérieures.