COMMUNICATION
XIII
LE
BIOTYPE HUMAIN
son organisation, ses contraintes,
son intelligence
« Rien
ne se réalise sans se réaliser comme un être déterminé. »
L.
Feuerbach
SOMMAIRE de la Communication XIII
1
- Le Germen
A
- La différentiation sexuelle
1/-
Le dimorphisme 2/-
Le choix du conjoint
B
- Le retour à l'unité
1/-
Les éléments de reproduction 2/-
La fécondation
2-
L'ovum : Le préformé se
déploie
A
- Les aires germinales
B
- La gestation
1/-
Les relations Mère/Fœtus 2/-
La Matrix
C
- Le développement du néoformé
D
- L'émergence finale : La naissance
3
- Bioénergétique du nœud humain
A
- Les composants bioénergétiques
1/
Les énergies supraluminales 2/
Les énergies infraluminales
3/
La VFP cénesthésique
B
- La naissance et la mort
1/-
La naissance 2/-
Les paramètres constitutifs de
la VFP
3/-
La mort ou la séparation des énergies
4/-
Palingénésie universelle
LIENS
pour aller plus loin
XIII - 1 - Le GERMEN
Tout
est graine métamorphosée. Tout ensemble organismique s'édifie à
partir d'une seule cellule initiale. Et tout processus d'appariement
sexuel ne sert qu'à ce retour à l'unité, condition au
renouvellement des espèces. Avancer, porté par son projet
d'existence, c'est finalement revenir à sa source pour se répliquer.
Chaque organisme recommence l'univers.
Nutrition
et reproduction, appelées par l'instinct et la nécessité de survie
et de perpétuation de l'espèce, forment un couple complémentaire.
Tandis que la nutrition se fait de l'extérieur vers l'intérieur, la
reproduction, elle, se produit de l'intérieur vers l'extérieur, au
niveau axial.1
XIII - 1 - A - La différenciation
sexuelle
1)- Le dimorphisme
La
nature est bisexuelle. La différenciation sexuelle est le résultat
de la bipolarité cellulaire. Cette bipolarité se remarque au moment
de la méiose,
dès l'ascension des chromosomes vers les pôles cellulaires. Après
la division, les cellules-filles sont polarisées différentiellement.
Cette polarisation différentielle est portée par une structure
intracellulaire spécifique, au niveau des gènes, du cytoplasme et
de la membrane plasmique. La bipolarité s'exprime aussi par le fait
que les gamètes n'ont pas la même affinité pour certains colorants
chimiques.
Les
cellules ainsi différenciées s'apparient, à un stade précis de
leur développement, c'est-à-dire se transmettent l'une à l'autre
un élément catalyseur de la méiose. La recombinaison génétique
est le phénomène-clé de tous les organismes vivants. Cette
transmission s'opère suivant des relations copulatoires précises
entre partenaires qui ne sont ni ascendant ni descendant, et qui
échangent une partie de leur matériel génétique. Les
unicellulaires fécondés se divisent alors par scissiparité,
donnant naissance à des cellules-filles également différenciées.
Toute reproduction est fondamentalement sexuée.2
Lorsque,
après un certain nombre de mitoses et de méiose, (dès la troisième
division déjà), les cellules différencient leurs fonctions, comme
nous verrons plus loin, et elles se disposent en spirales. Ces
spirales ainsi formées sont soit lévogyres, soit dextrogyres,
suivant leur bipolarité. En conséquence, les organes que ces
groupes cellulaires formeront, seront, à leur tour, différenciés
par leur polarité résultante... Au fur et à mesure que les
organismes se complexifient, l'état sexuel se précise
morphologiquement avec l'apparition subséquente d'organes
spécifiques rigoureusement complémentaires, impliquant, par
conséquent, un sexe somatique, gamétique, endocrinien et
psychologique.
2)- Le choix du conjoint et
partenaire
Ce
choix est décidé autant en fonction de la nécessité de la dynamie
et de l'équilibre génétique, qu'en fonction de l'attirance
préférentielle phénotypique et comportementale. Par le croisement
entre progéniteurs fertiles de même espèce, choisis
préférentiellement ou non, s'assure la perpétuation de l'espèce
biotypique.
XIII - 1 - B - Le retour à
l'unité
Si
les unicellulaires (protozoaires) se reproduisent par simple
division, les pluricellulaires, eux, se reproduisent en formant une
cellule originelle, l'œuf résultat de la fécondation, c'est-à-dire
de la fusion du matériel génétique porté par les conjoints.
1)- Les éléments de
reproduction
Les
cellules spécialisées ne peuvent subsister isolées de l'ensemble
qu'elles forment. Les cellules nerveuses sont incapables de se
reproduire, car elles ne sont pas programmées pour le faire. Les
autres se reproduisent identiques à elles-mêmes. Seules les gamètes
peuvent se séparer de l'organisme qui les porte et ont la capacité
- la fonctionnalité prédéterminée - de reproduire un organisme
entier.
Les
gamètes
(du grec gamos, mariage, union sexuelle) sont les cellules
reproductrices (sexuelles), mâles ou femelles, qui n'ont d'autre
fonction que porter la vie plus loin. Elles sont totipotentes,
portant dans leur programmation toutes les potentialités de l'être
à former.
Leur
noyau ne contient qu'un nombre de chromosomes inférieur de moitié à
celui des autres cellules. Ces cellules à n chromosomes sont
dites haploïdes, par opposition aux cellules souches à 2n
chromosomes dites diploïdes. La fusion des gamètes donne un œuf
qui a donc 2n chromosomes.
Chez
les végétaux, on nomme le gamète mâle anthérozoïde.
C'est le grain de pollen. Et le gamète femelle l'oosphère.
Chez les mammifères, le gamète mâle se nomme spermatozoïde
et le gamète femelle, ovocyte.
L'œuf résultant de l'appariement des gamètes mâles et femelles
est dit zygote
(du grec zugotos, joint, attelage, cellule, couple). Les
organes spécialisés dans la production des gamètes sont, pour
l'homme, les gonades mâles ou les testicules, et pour la femme, les
gonades femelles ou les ovaires.
Les
chromosomes sexuels sont désignés par les lettres X et Y. Les
gamètes femelles portent des X. Les gamètes mâles portent soit des
X soit des Y. Ce couple porteur de la sexualité détermine donc le
sexe femelle (XX) du néoformé et le sexe mâle (XY), Y portant la
fonction et la morphologie de l'appareil testiculaire.
a)-
Le sperma. La spermatogenèse.
Le spermatozoïde est le microgamète mâle très mobile
formé à partir des spermatides. Le terme dérive du grec signifiant
graine. Les spermatozoïdes ne se forment qu'à l'âge adulte. Les
andro-spermatozoïdes sont les porteurs de Y. Les autres, porteurs de
XX, sont dits gyno-spermatozoïdes. La fréquence vibrationnelle
(VFP) de chacun des deux est différente. Ci-contre la structure
générale du spermatozoïde humain. (Figure 185)
Lorsque
les sécrétions du tube vaginal sont plus acides qu'alcalines, les
gyno-spermatozoïdes, mieux protégés que les autres contre
l'acidité, l'emportent. Dans un milieu plus alcalin, ce sont les
andro-spermatozoïdes qui gagnent la course vers l'ovule à féconder.
Plus on approche du moment de l'ovulation, plus l'alcalinité
augmente afin de favoriser la fécondation. Au moment de l'ovulation,
l'alcalinité est maximale. L'orgasme féminin provoque également
des sécrétions alcalines. L'œstrus est l'état d'une femelle en
chaleur, qui accompagne l'ovulation. Le rut est l'état sexuellement
excité du mâle.
b)-
L'ovule. Les ovaires,
homologues des testicules mâles, sont richement irrigués,
produisent les ovules et sécrètent les œstrogènes. La ponte
ovulaire ou l'émission de l'ovule s'accomplit lorsque l'ovaire est
parvenu à maturité. Un ovule est la macro-gamète femelle qui
attend, immobile, l'assaut actif et compétitif des spermatozoïdes
dans l'assaut de la citadelle... Mais les hormones sexuelles ont déjà
préparé le terrain.
Les
gamètes femelles se trouvent dans la femme dès l'embryon. Le nombre
des ovules 300.000 à 400.000 est fixé dès la vie embryonnaire. Un
ovule sur 1000 quitte, à maturation, l'ovaire pour les voies
génitales. C'est l'ovulation ou la ponte ovulaire qui a lieu une
fois tous les 28 jours. Les autres ovules dégénèrent. Ce sont les
menstrues. Le cycle œstrien complet varie d'une espèce à l'autre
(35,6 jours chez le babouin des savanes, 4 jours chez le rongeur
Gerbille de Mongolie, 30 jours pour le Koala...)
2)- La fécondation
La
fécondation est externe pour la plupart des vertébrés et
invertébrés aquatiques. La traînée spermatique féconde les
ovules en les arrosant. La fécondation est interne pour les animaux
non-aquatiques et se fait par l'intermédiaire d'organes spécialisés
assurant le succès de la rencontre jointive.
Lorsque,
au moment de l'explosion sexuelle, les spermatozoïdes sont lâchés
en grand nombre à l'intérieur des voies génitales femelles. Il y a
de 50 à 100 millions de spermatozoïdes par millilitre de sperme.
Ils montent tous en vrille, en un mouvement hélicoïdal, vers
l'ovule à féconder qui semble les guider, sinon les aspirer. Les
flagelles font avancer rapidement la tête du spermatozoïde, soit à
une vitesse de 1,2 mm par minute, soit 20 fois sa longueur.
Tous
les spermatozoïdes ont un rôle à jouer afin que l'ovule choisisse
un seul l'élu - parmi la multitude qui l'assiège. Les
spermatozoïdes attaquent la protection de l'ovule par différentes
sécrétions d'enzymes spécialisées. L'ovule ainsi activé, son
tunnel, son cône d'entrée, son espace de glissement orienté
suivant un axe Nord/Sud, guide la pénétration de l'élu vers le
centre. Un spermatozoïde ne peut pénétrer un ovule que par son
ouverture polaire, par attirance réciproque, c'est-à-dire par
accord entre leurs deux fréquences vibrationnelles.
Au
centre, fusionnent les deux noyaux, en procédant à l'agencement du
matériel génétique, source unifiée de l'être vivant à
développer. Lorsque les gamètes qui se rencontrent et qui échangent
leur matériel, sont porteurs exclusivement de chromosomes X, ils
détermineront la naissance d'un individu de sexe féminin. Lorsque
les gamètes sont porteurs d'un chromosome X et d'un chromosome Y,
celui-ci porté exclusivement par le spermatozoïde, ils
détermineront la naissance d'un individu de sexe mâle. C'est donc
bien le spermatozoïde qui détermine le sexe du futur embryon.
La
gémellité. Les
jumeaux résultent de la fécondation simultanée de deux ovules (on
les dits faux jumeaux). La fécondation successive de deux ou trois
ovules ou superfécondation par deux ou trois spermatozoïdes, est
rare. Les jumeaux siamois sont issus d'un seul œuf fécondé puis
dédoublé, entièrement ou partiellement. La polyembryonie, ou la
descendance de tous les individus d'une portée, issus d'un même œuf
fractionné, est une règle générale chez les mammifères.
Il
a donc fallu une polyspermie afin qu'un seul élu puisse féconder un
seul ovule. De même, l'importance des pontes dans la fécondation
externe n'a qu'un seul but, assurer la survivance du petit nombre qui
échapperait à ses prédateurs. Et le gagnant de cette sélection
avant naissance sera le survivant qui aura le plus de descendance.
La
fécondation chez la plupart des vivants organismiques est déterminée
par des facteurs endogènes en accord avec des facteurs exogènes,
influences modulantes diverses, tel que le milieu ionique, la
température, la capacité des aires d'alimentation, la densité de
population. La pression démographique exerce un effet d'autant plus
fort que la population s'accroît et que s'établit un déséquilibre.
D'ailleurs toutes les causes de rupture d'équilibre interfèrent.
Mais aucune espèce ne s'étouffe par sa profusion prolifique et sa
fertilité (sauf pour assurer une survivance en des moments
historiques précis).
Légende du scénario:
1 - L'ovule descend de l'ovaire dans le pavillon d'attente. Il est protégé par une membrane.
2 - Il est fécondé au tiers supérieur de la trompe de Fallope. Le spermatozoïde perd son flagelle devenu inutile.
3 - L'œuf mature fertilisé émet un deuxième globule polaire. Les matériels génétiques, activés, fusionnent.
4 - 5 - L'œuf commence à se diviser tout en descendant dans l'utérus.
6 - 7 - 8 - Averti, l'utérus, sous l'effet d'hormones spécifiques, prépare sa paroi à la nidation de l'œuf.
9 - 10 - Le nid est de la taille d'une petite mûre, d'où son nom de « morula ». L'œuf s'y enfonce.
La fusion des matériels génétiques dans l'œuf fécondé (ovum) décide de tout le devenir de l'être : De sa structuration et de son édification progressive. C'est la programmation génétique. L'hérédité biotypique de l'espèce s'augmente des particularités qualitatives des conjoints appariés. Dès la fusion, s'imposent les aptitudes morphogènes, la longévité, la vigueur, la résistance aux parasites, la texture de la chair, le comportement, etc.
La
structuration progressive de l'organisme à déployer s'organise à
travers les mitoses qui font apparaître, à travers un nombre donné
de générations, une différenciation de plus en plus spécifiée,
comme le montre le schéma suivant.
Les cellules filles, au départ, sont rarement identiques à leur mère. Elles se différencient progressivement en une série d'étapes successives (et synchrones, en parallèles) selon le rythme de prolifération le plus approprié. Rapide durant l'embryogenèse, le rythme se ralentit progressivement jusqu'à la formation entière de l'organisme. La structure d'ordre de l'embryon à l'adulte sera de moins en moins élevée. La dépendance des cellules augmente à mesure que leur différenciation s'affirme. Le pouvoir de multiplication d'une cellule est en raison inverse de sa différenciation. D'après nos connaissance, les cellules cérébrales, ultimes, ne se reproduisent pas.
Les
cellules s'organisent en une mosaïque de territoires, espaces
topologiques vectoriels, en tissus, et donnent les organes
différentiels fonctionnels, aboutissement coordonné de toutes les
potentialités. Lorsque cette succession de différenciations,
d'intégrations et de maturations articulées en parallèles, est
accomplie suivant une logique ordonnatrice cohérente, nouvelle à
chaque palier, quand tout sera prêt, l'embryon, devenu fœtus
(intra-utérin ou même in-vitro), peut éclore.
Remarquons
cependant que cette fonctionnalité des cellules n'est généralement
pas apparente. Un corps n'indique pas la fonction qu'il porte. Seule
l'intention, le « métier » - invisible quant à sa
qualité et visible dans/par ses effets - fonde cette fonction.
La
vie est un tout continu. Les parties ne diffèrent que par leur degré
de métamorphose. Tout s'intègre en un ensemble ordonné
évolutionnaire dans lequel chaque élément assure une fonction
spécialisée coordonnée. Tout participe dans une haute
coopérativité constructionnelle orientée vers un objectif :
réaliser le projet d'avenir ainsi activé. Le futur guide ainsi le
devenir.
La
vie est le déroulement des logiques particulières intégrées dans
une seule logique les intégrant toutes, celle de l'ensemble
organismique. Concertation des parties pour le plus grand bien de
l'ensemble. Nous sommes tous toujours une seule et même cellule qui
se divise et se multiplie. L'organisme se constitue globalement en se
construisant progressivement... Ce qui confirme la primauté du TOUT
sur les parties, fondatrices certes mais qui ne reçoivent leur
signification entière que de leur rôle constructionnel précis dans
l'entier organismique qu'elles forment. XIII - 2 - A - Les aires de l'embryon
1)-Les aires ou foyers de multiplication cellulaire sont définitivement déterminées dès la constitution et l'activation du matériel ovulaire. Chaque aire évolue en coordination avec tous les autres territoires suivant des gradients endogènes d'organisation métabolique précis, et une régionalisation spécifique des inductions. Toutes les aires, dans leurs capacités métaboliques différentielles, sont totipotentes dans leur spécialisation. C'est-à-dire que les différentes cellules des différents territoires assurent une différenciation et une spécialisation de plus en plus marquée, avec un pouvoir direct de régulation sur les autres cellules territoriales, pouvoir de plus en plus rétréci mais toujours efficace. Transplantées expérimentalement, les cellules territoriales évoluent indépendamment de l'hôte et donnent les organes qu'elles étaient appelées à donner. Les aires territoriales sont des champs morphogénétiques à la destinée inéluctable.
L'œuf,
comme tout élément vivant organismique ou non est bipolaire. La
bipolarité s'exprime, dans le cas de l'œuf fertilisé, par la
formation de deux calottes polaires non équivalentes, qui se
remarquent comme dans une cellule au moment de la méiose. Ces pôles
sont d'une part le pôle végétatif et, d'autre part, le pôle dit
animal. Nous les représenterons par les schémas ci-contre. (Figures
188 et 189)
Les
triangles inversés imbriqués, l'un s'invaginant dans l'autre,
montrent la complémentarité des deux pôles, des deux assises
végétative et animale. Le développement normal assure l'équilibre
entre ces deux pôles. Tout déséquilibre est accentué en cas de
renforcement ou d'affaiblissement de l'un au détriment de l'autre.
Le pôle végétatif est riche en matériaux de réserve (vitellus).
Le pôle animal est riche en ribosomes, siège des synthèses
protéiques.
2 - Les localisations
germinales
La
mosaïque des territoires (loci) est déterminée pour chaque
espèce. Généralement, la lèvre dorsale qui se trouve entre les
pôles, est le centre organisateur de l'embryon. C'est la plaque
neurale. A l'origine donc du système nerveux et également de
l'épiderme avec ses poils antennaires et ses ongles. La métamorphose
des territoires débute par la neurulation
ou la formation du système nerveux suivant le grand axe
céphalo-caudal (tête-queue), pôle végétatif et pôle animal.
C'est l'ectoblaste.
Le neurectoderme dorsal (ou neuroblaste), par son arborisation autour
de l'axe neural, forme un système de bourrelets neuraux qui
deviendra le cortex, le cerveau et la moelle. L'élaboration des
annexes suit une synchronie parfaite.
Les
symétries bilatérales précisent les différents tissus et les
organes qu'ils soutiennent:
-
l'ectoblaste
ou ectoderme forme l'axe neural et l'épiblaste la peau;
-
l'endoblaste
ou endoderme forme l'épithélium du tube digestif avec les glandes
annexes (foie, pancréas, futurs intestins) ainsi que les poumons;
-
le chordoblaste forme la chorde dorsale;
-
le mésoblaste
ou mésoderme forme l'appareil uro-génital, les cellules
contractiles du cœur, à capacité de contraction semi-autonome, les
muscles, le squelette, l'appareil circulatoire;
-
l'îlot sanguin qui synthétise l'hémoglobine et donne naissance aux
globules rouges...
Les
états malformatifs (morphodysplasies) sont dus, comme on l'a vu, à
des altérations géniques qui s'expriment par des troubles dans la
différenciation cellulaire et l'incohérence des fonctions,
(dysfonctionnement pathologique), qui perturbent l'embryogenèse,
occasionnant des lésions anatomiques, des déficits neurologiques,
voire des infirmités cérébro-motrices...
3)- L'activation séquentielle
: Les gradients
morphogénétiques
La
capacité de développement décroît de la tête vers la queue de
l'embryon (gradient céphalo-caudal) et du dos vers le ventre
(gradient dorso-ventral). L'intensité de la croissance varie d'un
point à un autre.
L'apparition
des organes est liée à la naissance de nouvelles fonctions
physiologiques et à des transformations biochimiques spécifiques.
Des protéines hautement spécifiques se synthétisent dans des
régions bien déterminées de l'embryon, à un stade bien précis de
son développement. Toute croissance est soumise aux multiples
corrélations organisationnelles. La corrélation entre les
différents foyers de croissance a été démontrée.
La
partie donne le tout. Toutes les cellules disposent de la même
information génétique de base qui est modulée par le cytoplasme et
la membrane plasmique, les noyaux restant identiques à eux-mêmes.
Cette équipotentialité génétique initiale est conservée intacte,
durant et après la segmentation de l'œuf. Mais au cours du
développement, l'information est activée, réprimée ou
dé-réprimée, suivant le plan préétabli, particulièrement par le
cytoplasme hétérogène qui affecte, par des interactions
nucléo-cytoplasmiques spécifiques, le fonctionnement des gènes par
une activation sélective. L'architecture générale sera
fonctionnellement la mieux adaptée aux exigences endogènes et
exogènes rencontrées. Elle déroule en effet une logique faite de
toutes les logiques partielles coordonnées.
XIII - 2 - B - La
gestation
1)- Les relations Mère-Fœtus
Le
fœtus n'est pas indépendant de sa mère. Il lui est strictement lié
dans toutes ses fonctions métaboliques. Ces relations, nous les
exprimerons par l'organigramme suivant. (Figure 190)
La MATRIX
Il
n'est pas exact de considérer le fœtus comme un transplant ou une
allogreffe. Et il est absurde de se demander pourquoi il est toléré
et non rejeté. Si la mère accepte son propre fœtus (et même
parfois ceux provenant d'autres sources), c'est qu'elle va servir
exclusivement à le nourrir. La mère est le substrat, le milieu
dans/sur lequel se développe un organisme. Le placenta gestationnel
est le lieu d'échange entre l'organisme maternel et l'embryon,
l'enceinte où s'organise la nutrition du fœtus.
Le
fœtus vit suspendu dans l'apesanteur aquatique du placenta maternel
aux dépens de l'organisme maternel - dont le rôle est exclusivement
nutritionnel. Le placenta assure le ravitaillement, couvre tous les
besoins nutritionnels de l'organisme en voie de croissance. La mère
prélève sur son propre organisme ce qu'elle donne à son enfant.
D'autre part, le liquide placentaire (le plasma) de confinement
protège le fœtus de toute influence électromagnétique extérieure,
de tout choc et de toute variation thermique. Cependant le fœtus
ressent les états de la mère puisqu'il participe aux circuits
fonctionnels de la mère.
Dans
les expériences gestationnelles in-vitro, il suffit, pour qu'elles
réussissent jusqu'à terme, d'assurer tous les éléments des
relations nourritielles. Le placenta expérimental devra être
bio-énergétiquement rigoureusement identique au placenta maternel
afin d'assurer la nutrition du fœtus durant ses différentes phases
de croissance.
XIII - 2 - C - Le
développement du néoformé
De
l'embryon humain et du fœtus à l'enfant : neuf mois de construction
organismique.
Le
premier mois voit la formation du cerveau (de l'encéphale), de la
moelle épinière et de la queue vestigielle, suivant l'axe
céphalo-caudal. Suivent la formation du cœur et la formation
synchronique des vaisseaux sanguins. Les organes s'ébauchent pendant
que s'annoncent déjà les premiers mouvements spasmodiques
coronaires indépendants. L'embryon pèse 1 g et mesure 2,5 mm.
(Figure 191)
Au
2ème mois, commence la formation des traits du visage sur un crâne
énorme. En même temps, se forment le cœur, le foie et 42 à 44
paires de somites...
Des membres s'ébauchent. C'est le début de la différenciation de
l'estomac et de l'ossification. La queue disparaît. Les mains se
croisent sur le ventre. L'embryon pèse 11 g et mesure 3 cm.
A
ce moment seulement, l'embryon devient fœtus humain différencié.
Au
3ème mois, les organes sexuels se différencient, le dessin du
visage s'affine. Le crâne reste proéminent. Un fin duvet, les
ongles et les reins se forment. L'ossification de la colonne
vertébrale se précise. Les mouvements spasmodiques se précisent
également. Le fœtus pèse 45 g et mesure 11 cm. Poids et taille ont
quadruplé en un mois.
Au
4ème mois, le fœtus prend un aspect humain. Apparaissent les
cheveux, les glandes sébacées et sudoripares, le foie, la vésicule
biliaire, l'estomac et les reins... Le fœtus pèse 225 g et mesure
20 cm.
Au
5ème mois, le cœur bat deux fois plus vite que celui de l'adulte.
Les poumons se développent. Les réactions acoustiques et tactiles,
le réflexe de déglutition apparaissent. Le fœtus pèse 700 g et
mesure 26 cm.
Au
6ème mois, c'est l'éveil musculaire et le dégagement du cou. Les
mouvements du fœtus sont vigoureux. Il pèse 1000 g et mesure 31 cm.
Le
7ème mois est très important. Il voit le perfectionnement du
système nerveux et le développement des organes des sens. Les
mouvements se coordonnent. Le fœtus pèse 1700 g et mesure 40 cm.
Au
8ème mois, les organes deviennent fonctionnels. L'épiderme
s'épaissit par dépôt de graisse. Le fœtus pèse 2400 g et mesure
45 cm.
Au
9ème mois, le fœtus grossit, détend ses bras et ses jambes. Il vit
encore absolument intégralement au dépens de sa mère dans un état
satisfait et heureux d'apesanteur. Il pèse 3000 g et mesure 50 cm.
Au
terme du 9ème mois, (retenir cette période de 9), l'accouchement
naturel est provoqué par l'apparition de certaines hormones dans le
sang... La naissance du biotype humain est réglée de façon à
avoir lieu au terme du 9ème mois. Toute naissance prématurée
risque de porter comme séquelle une gamme d'anomalies plus ou moins
perceptible mais très étendue, dont les atteintes cérébrales
touchant l'activité neuro-motrice de l'enfant comme les troubles
oculaires, auditifs, de caractère, d'incoordination dans les
mouvements, etc.
XIII - 2 - D - L'émergence
finale : La naissance
Jusqu'à
sa naissance au monde, le fœtus reste rigoureusement lié à sa
mère. Aussitôt délivré, ses poumons se gonflent d'air et
commencent à fonctionner. Désormais l'enfant nouveau-né vivra sur
ses propres réserves. Les organes remplacent le placenta
gestationnel et ses fonctions. Un nouveau système circulatoire
s'établit qui irrigue les poumons où se réalise l'oxygénation du
sang et l'évacuation du CO2…
Au
moment de sa naissance, donc, à son premier cri, le nouveau-né
acquiert son autonomie physiologique. Le fœtus dépendant devient
enfant indépendant. Il devient un être distinct. Physiologiquement
autonome.
C'est
à ce moment seulement d'éclosion à la vie autonome, que ses
cellules s'imprègnent de toutes les données bioénergétiques
écologiques du moment et les enregistrent indélébilement. (Les
Saumons reviennent pondre à leur lieu privilégié de naissance et
non au lieu de leur ponte.)
L'enfant
vient au monde dans un état immature, d'inachèvement, contrairement
aux animaux (la viviparité chez les mammifères). Les animaux ont la
faculté de mettre au monde des jeunes ayant terminé leur
développement embryonnaire et qui sont libres de toute enveloppe et
capables de se nourrir du lait maternel... Les enfants des hommes,
eux, vont devoir progresser. A partir de la naissance, l'expérience
individuelle s'exercera désormais massivement sur l'intellect. Et la
réalisation (le déploiement) du programme génotypique (de l'inné)
va dépendre en grande partie de l'environnement socio-culturel (de
l'acquis) hypertonique et plus ou moins favorable.
XIII - 3 - BIOÉNERGÉTIQUE DU
NŒUD HUMAIN
L'organisme humain est une unité bio-logique, c'est-à-dire une unité de vie programmée selon la logique implacable mais si fragile de ses constituants. C'est un ensemble différencié, particulier, un système clos, totalisant, et, en même temps, ouvert sur tout l'espace nourritiel de communication énergétique. L'organisme humain est une unité fonctionnelle cohérente et intégrée, qui se construit et s'écrit comme partie constitutive d'un ensemble écologique plus vaste, qu'il en ait conscience ou pas.
XIII - 3 - A - Les composants bioénergétiques (cf Communication XII)
D'après
notre modèle théorique, et à l'instar de tout existant biotypique
manifeste, le nœud humain est formé, de par sa structure gigogne,
au niveau nucléonique, atomique, cellulaire, de la résultante de
deux ensembles énergétiques vibrationnels de fréquences très
différentes:
-
L'un, formé de très hautes fréquences vibrationnelles : Les
énergies supraluminales.
-
L'autre formé de relatives basses fréquences : Les énergies
infraluminales, électromagnétiques.
Union
nécessaire pour donner vie et autonomie à l'organisme en dehors de
sa gangue gestationnelle maternelle. L'union de ces énergies
complémentaires à la naissance forme une résultante énergétique,
particulière à l'organisme concerné, sa VFP, sa Vibration de
Fréquence Particulière. Chaque espèce biotypique et chaque
individu au sein de chaque espèce se caractérise par une VFP qui
lui est particulière.
Dans
la logique de notre modèle théorique, nous pouvons conclure que le
biotype humain, comme tout biotype nodulaire, porte, de par sa
structure gigogne, une dualité insécable.
1)- Les énergies
supra-luminales (VELaires
Ces
énergies sont l'aiguillon, la force motrice, l'actif, l'animateur
tracteur et attracteur qui homogénéise les partitions organiques.
Le germe du cercle. La SUR-conscience. Intelligence et pouvoir, les
énergies supra-luminales gèrent l'activité de toutes les cellules
composant l'organisme, du cœur, des poumons, des glandes... et donne
à l'organisme le pouvoir de se mouvoir et de se diriger. Elles
emploient les énergies disponibles dans une direction projective
déterminée, la meilleure, la plus adaptative, la plus inventive
également, selon la capacité de l'organe qui les utilise. Les
énergies supra-luminales VELaires déterminent, dans l'homme, la
partie essentielle qui donne à l'autre sa valeur.
2) Les énergies
infra-luminales (VEMaires)
Ou
la sphère somatique avec tous ses rouages biochimiques et géniques.
Les énergies infra-luminales constituent toute la matière
particulière lourde et massive de l'ensemble organismique : Le sang,
les tissus, les poumons, les glandes... Ces matières relativement
passives reçoivent, assimilent des énergies de même valeur sous
forme biomoléculaire, et se reproduisent, initiées dans toutes
leurs fonctions par les énergies supra-luminales qu'elles portent,
au niveau atomique et électronique, pour la croissance de la
structure organismique.
Les
énergies VEMaires sont comme un contenant auquel le contenu donne
toute sa valeur. La différence de potentiel nourrit une barrière
d'énergie (la membrane cutanée) entre deux matériaux énergétiques
qui restent ainsi isolés l'un de l'autre, chacun avec ses propriétés
particulières. L'atmosphère ambiante d'une part et l'univers
cellulaire organismique d'autre part. Les poumons sont le lieu (le
lien) principal de transition reliant les deux univers extra- et
intra-organismiques unis. Les électrons issus de l'un diffusent à
travers les poumons, par la respiration, (à partir de la première
inspiration du nouveau-né), et gagnent l'autre partie, englobant
ainsi, par les différents courants de diffusion, toute la région de
jonction, mais en conservant un équilibre rigoureux. (Figure 192)
3)- La VFP cénesthésique
La
jonction des énergies supra- et infra-luminales conjuguées entre
elles, donne naissance et vie en produisant une étincelle
cénesthésique, une vie
biotypique. Le biotype est ainsi caractérisé, personnalisé, par
une « formule » énergétique particulière, différente
de tous les autres biotypes nodulaires, une charge d'espace-temps
particulière, unique, un taux unique de vibrations de fréquence
particulière, une VFP. Confirmant notre loi Delta. (Figure 193). (Cf
également III-6).
La
VFP caractérise, avant tout, la fréquence archétypale d'une espèce
biotypique donnée, puis celle d'un individu unique au sein de cette
espèce. Cette imprégnation biotypique particulière se concrétise
par un champ fréquentiel invariant. Comme les empreintes digitales,
cette empreinte bioénergétique biotypique et individuelle identifie
un individu. Elle est unique et il ne peut exister deux empreintes
identiques dans le même espace-temps.
Le
destin du biotype est pratiquement celui de sa VFP. En effet, elle
s'accorde aux variations de l'environnement immédiat, écologique,
et lointain, biocosmique. Etant soumise aux contraintes et aux
fluctuations vibrationnelles ambiantes, la VFP organise donc ses
réactions et ses réponses en fonction des différents déterminants
écologiques... L'homme est ainsi une population biologique qui vit
sous contrainte, à l'intérieur de seuils biosphériques précis,
dans un champ particulier où se situe son devenir.
Résultant
de la conjonction des énergies supra-luminales et infraluminales, la
VFP conserve, identiques à elles-mêmes, ces énergies. Nous
distinguerons donc une résultante VFP VELaire et une VFP
infraluminale. Celle-ci définit tout le plasma VEMaire.
La
VFP supra-luminale VELaire est un champ invisible aux organes
sensoriels visuels humains qui ne sont pas programmés pour sa
réception. Comme les sons ou les images qui nous entourent et que,
pourtant, nous n'entendons ni ne voyons. Mais il suffit d'un
appareil, comme les téléviseurs, les ordinateurs ou les téléphones
portables, pour capter l'invisible et l'inaudible canalisés tels que
les ondes radio ou les images télévisées...
Ce
champ se trouve en tous les endroits du corps, formant un double
organismique, une réplique exacte du corps, de l'organisme VEMaire
qu'il nourrit. Ce champ irradie aux extrémités, là où se trouve
un nerf radial, par exemple, à l'extrémité des trois premiers
doigts de chaque main. La VFP supra-luminale se condense ou se
raréfie en certains centres. Lorsqu'elle manque pour alimenter tel
organe, les cellules de cet organe perdent leur pouvoir
constructionnel et, en cas de présence virale, cèdent les commandes
aux virus qui s'y multiplient. (Cf XI-7-B). La VFP
supra-luminale est liée à la sphère psychique.
C'est
ce champ VELaire qui est à la source des amours. En effet, subissant
tous les rayonnements environnants, le biotype perçoit
différentiellement les VFP des autres biotypes ou celles des
objets... Les VFP qui lui sont favorables ou défavorables sont
celles qui sont en accord ou en désaccord avec sa propre VFP à un
moment donné. En cas d'accord et de disponibilité, deux atmosphères
vibrationnelles s'attirent par sympathie et, si les individus sont
complémentaires, par amour-passion. L'excitation est ressentie
psychiquement et physiologiquement avec une violence particulière.
Comme
tout élément se conserve dans les gènes, tout événement se
conserve dans la VFP supra-luminale, images, empreintes, reflets
(rêves...), intentions, etc. La VFP est rigoureusement le témoin
des œuvres et des intentions. Les détecteurs de mensonge partent de
ce principe. Nous y reviendrons dans la prochaine communication.
XIII - 3 - B - La naissance et
la mort
1)- La naissance
L'embryon utérin n'a pas de vie indépendante. Jusqu'à sa naissance, il est nourri, vitalisé par la vie de sa mère, par son sang. Tant qu'il n'est pas mis au monde, il n'existe pas encore de manière autonome. Ce n'est qu'au sortir du ventre de sa mère, à sa délivrance de l'enceinte placentaire, qu'il acquiert, avec sa première inspiration, son autonomie et son identité bioénergétique particulière et unique, son individualité douée de raison. Il n'était auparavant qu'un organisme en construction, doué uniquement d'un avenir strictement programmé par ses gènes, en attente d'éclosion.
L'embryon utérin n'a pas de vie indépendante. Jusqu'à sa naissance, il est nourri, vitalisé par la vie de sa mère, par son sang. Tant qu'il n'est pas mis au monde, il n'existe pas encore de manière autonome. Ce n'est qu'au sortir du ventre de sa mère, à sa délivrance de l'enceinte placentaire, qu'il acquiert, avec sa première inspiration, son autonomie et son identité bioénergétique particulière et unique, son individualité douée de raison. Il n'était auparavant qu'un organisme en construction, doué uniquement d'un avenir strictement programmé par ses gènes, en attente d'éclosion.
Au
moment de la libération du milieu utérin, c'est-à-dire de sa
libération du milieu bioénergétique maternel, son énergie
infra-luminale VEMaire plasmique, résultante de toutes les énergies
infraluminales, cellulaires, qui le constituent, appellera, par
attraction, les énergies environnementales correspondantes
disponibles - en particulier celles qui répondent aux exigences
géniques de son organisme. Par ce transfert d'un milieu à un autre,
le nouveau-né happe, par sa première inspiration, les énergies
essentiellement luminales et supra-luminales disponibles dans un
environnement donné, dans un champ quantique lié à un espace-temps
particulier. L'union, la jonction étroite de ces énergies forme la
VFP de l'organisme en tant qu'espèce et en tant qu'individu d'une
espèce donnée. (Ci-contre le schéma de la jonction). (Figure 194)
La
date précise de la réunion-naissance marque ainsi le début réel
de la vie organismique en tant que personnalité autonome,
indépendante. Cette date anniversaire du premier cri marque le début
réel de la vie organismique en tant que personnalité autonome,
indépendante, douée de raison - et de responsabilités. Cette date
anniversaire du premier cri marque le début réel de l'existence
responsable. L'individu mis au monde pourra développer ses
potentialités géniques innées suivant l'environnement
socio-culturel, source de tous ses acquis ultérieurs.
Et
à chaque année solaire, à la même date, les mêmes conditions
bioénergétiques reparaissant, tout l'organisme se trouvera en
harmonie avec son milieu écologique naturel... Dans les cycles
hebdomadaires de sept jours, le jour de naissance marquera le premier
jour effectif, psycho-somatique, de la semaine.
Les
énergies VELaires ne peuvent animer les énergies VEMaires que par
le fonctionnement des poumons. Tout organisme animé respire. Chaque
respiration est ainsi une nouvelle vie. Nous renaissons à chaque
respiration. Durant toute l'existence, le comportement de la jonction
variera suivant les multiples déterminants bioénergétiques, au
moyen de la liaison pulmonaire. L'équilibre est rompu dès
l'apparition d'un désaccord bioénergétique entre le milieu
intra-organismique et le milieu extra-organismique. Ce désaccord
s'exprime par une défaillance somatique...
Le
décès n'est que la défaillance irrémédiable de l'organisme.
C'est la rupture du branchement, de l'attraction des énergies supra-
et infra-luminales complémentaires. La séparation se fait par
répulsion. Et chaque somme vibrationnelle composante « retourne »
à sa source originelle. Les énergies s'écartent de la jonction
pour joindre, chacune, son propre domaine. La charge d'espace (VFP)
qui était confinée à la jonction, tendra donc à occuper la
dimension, le « lieu », qui lui convient.
2)- Paramètres constitutifs
de la VFP (Synthèse et ouverture)
Le biotype formé donc des deux groupes énergétiques VEL et VEM et de leur résultante VFP, fonctionne comme un tout. Son évolution naîtra de l'interaction continue entre ces énergies, au niveau de la VFP organismique. Celle-ci définira donc:
a)-
d'abord, l'individualité biotypique archétypale invariante
(l'espèce), issue d'une relation unique, particulière, entre deux
spectres de fréquence définis portés par deux organisations
particulaires différentes, c'est-à-dire une structuration génique
particulière et une structuration bionique et ergonique
supra-luminale particulière.
b)-
L'individualité biotypique particulière à chaque membre de
l'espèce. Elle constitue tout le donné génétique héréditaire
constitutif de la personnalité organismique, l'équipement de base
(gènes, groupe sanguin, plasmique, tissulaire), l'ensemble des
schèmes, les données structurales caractérielles ethnotypiques,
les invariants du comportement (conduite primaire) qui conditionnent
la disponibilité réactionnelle, l'intelligence instinctuelle ;
l'action réflexe, les dispositions intuitives de reconnaissance, les
constantes comportementales... Les rapports différentiels entre ces
différentes contraintes assurées par transmission héréditaire
constituent le comportement caractériel, la base instinctuelle de la
personnalité. Au fur et à mesure de la croissance, le champ de la
VFP s'élargit, la conscience, c'est-à-dire la capacité de
reconnaissance, s'intensifie. L'individu acquiert alors:
c)-
une individualité culturelle aux donnés multiples. Elle se
forme par la transmission non héréditaire (dans le sens d'hérédité
génétique), de l'acquis informationnel selon les normes
particulières de structuration socio-culturelle du moment. Les
institutions éducatives, familiales, socio-économiques, la conduite
collective selon un modèle comportemental, les schèmes explicatifs
relationnels, les déterminants linguistiques et religieux, bref
toute l'ambiance socio-culturelle imprègne, de ses multiples
conditionnements, l'individualité culturelle, solidaire de la
dynamie sociale et de ses caractéristiques modales
spatio-temporelles c'est-à-dire tout l'acquis ambiant.
d)
L'individualité autonome est, enfin, cette petite marge d'autonomie,
de liberté, qui reste à l'individu. Infime marge de la
conscience volontaire directrice qui décide du destin - en fonction
de ses potentialités... Cette conscience du but qu'on se donne, de
l'objectif qu'on se fixe, résultats de l'école de la vie, des
expériences vécues et assumées, devient code de vie et dirige le
caractère vers la réalisation de ce but. La connaissance
intellectuelle, par les expériences enregistrées en traces
mnésiques, et un travail de soutènement et d'élaboration éthique
permanent, avec ses interdits et ses pulsions maîtrisées, font de
l'homme le fils de ses œuvres, pleinement responsable, doué de
créativité.
Par
tous les rapports bioénergétiques différentiels qui le constituent
et le sollicitent, un individu organismique sain impose une
personnalité évolutive constructive à son milieu. Par la
connaissance de son but, il devient artiste re-créateur... C'est à
présent le projet d'avenir que se construit chacun qui est à
l'origine de la particularité de chacune de ses actions et de ses
réactions.
3)- La mort
ou la séparation
La naissance, comme on l'aura compris, est le résultat de l'appariement des énergies luminales, supra et infra-luminales complémentaires. La réunion de ces énergies, la VFP, enregistre tous les paramètres du moment, tous les champs bioénergétiques ambiants. La mort naturelle adviendra lors d'une configuration bioénergétique contraire à celle de la naissance, c'est-à-dire au moment où tous les paramètres énergétiques ayant imprimé la VFP de la naissance, se trouveront en opposition au lieu d'être en accord. Et le décès sera la rupture de l'attraction des énergies supra- et infra-luminales. La séparation se fait par répulsion. Les dates de réunion et de séparation naturelles sont ainsi définies pour chaque VFP et déterminées par des conditions bioénergétiques écologiques précises.
La naissance, comme on l'aura compris, est le résultat de l'appariement des énergies luminales, supra et infra-luminales complémentaires. La réunion de ces énergies, la VFP, enregistre tous les paramètres du moment, tous les champs bioénergétiques ambiants. La mort naturelle adviendra lors d'une configuration bioénergétique contraire à celle de la naissance, c'est-à-dire au moment où tous les paramètres énergétiques ayant imprimé la VFP de la naissance, se trouveront en opposition au lieu d'être en accord. Et le décès sera la rupture de l'attraction des énergies supra- et infra-luminales. La séparation se fait par répulsion. Les dates de réunion et de séparation naturelles sont ainsi définies pour chaque VFP et déterminées par des conditions bioénergétiques écologiques précises.
La
différence entre un homme actif, animé, et un corps inerte, réside
dans la présence ou l'absence des énergies supra-luminales. La
séparation des éléments laissera deux cadavres qui retourneront,
chacun à sa source originelle :
-
l'un, fait de VFP infra-luminale et ayant constitué le champ
somatique, qui continuera à alimenter la matière infraluminale;
-
et l'autre, la VFP supra-luminale, constituant le champ psychique, se
réunira à son propre spectre de fréquence, et rejoindra sa
dimension spécifique.
Ainsi
chaque élément du champ VFP dissous, continuera-t-il alors
séparément et sans perdre son identité particulière, son cycle
d'évolution. L'élément infra-luminal du champ, retournant à sa
sphère originale infra-luminale, se dissoudra en ses éléments
primaires. Tous les éléments se transformeront en vie animale ou
végétale qui retournera, d'une façon ou d'autre, en l'homme... Les
atomes rechercheront de nouvelles relations pour de nouvelles formes
de vie...
Lorsque,
dans une lampe électrique, l'un des fils se coupe, le courant ne
passe plus. Mais le courant continuera à exister indépendamment de
la lampe. Et la lampe seule ne servira plus en tant que lampe mais
ses éléments, au cours d'un plus ou moins long processus de
récupération, pourront servir à d'autres buts... L'énergie
électrique, elle, restera toujours disponible jusqu'à sa
réintégration, sa captation par une autre lampe qu'elle soit de 5
w, de 40 w, de 100 w ou de 200 watt... La puissance d'éclairage
exprimera le rayonnement. La VFP infra-luminale se sépare,
pareillement, du champ supra-luminal. Le champ somatique, dégradé,
ne peut plus servir. L'instrument n'est plus qualifié à cause,
justement, d'une détérioration de ses organes...
Ainsi,
la mort n'est-elle qu'un nom différent pour dire séparation,
dispersion, passage et, à la limite, renouveau, vie. Car on ne meurt
pas. On mue. Comme une chrysalide. L'image est classique. Il n'y a
d'anéantissement que de la VFP. La logique de vie est simple. Qui
« est » est immortel. Mourir c'est uniquement se séparer
pour se recomposer autrement. L'existence est un tissu continu.
4)- Palingénésie
universelle (de palin, renouveau, et genesis,
génération, naissance).
La VFP supra-luminale demeure dans l'organisme jusqu'à l'épuisement de cet organisme. Par suite de la dégradation de cet organisme, ce champ en « quittera » les murs accidentés qui ne peuvent plus servir. Elle retourne à son origine en attendant d'être captée par un organisme vierge, à l'exemple du courant électrique qui, au moment de l'épuisement des ressources d'une lampe, continuera pourtant à fournir l'énergie nécessaire à toute nouvelle lampe.
La VFP supra-luminale demeure dans l'organisme jusqu'à l'épuisement de cet organisme. Par suite de la dégradation de cet organisme, ce champ en « quittera » les murs accidentés qui ne peuvent plus servir. Elle retourne à son origine en attendant d'être captée par un organisme vierge, à l'exemple du courant électrique qui, au moment de l'épuisement des ressources d'une lampe, continuera pourtant à fournir l'énergie nécessaire à toute nouvelle lampe.
QUESTIONS ET VOIES DE RECHERCHE
La
mémoire génique, liée à la sphère somatique, est totalement
perdue au moment de la séparation des éléments. Mais que faire des
traces mnésiques qui ont façonné la personnalité de chacun, de la
mémoire psychique gravée dans le champ de la VFP supra-luminale?
Et la VFP supra-luminale restera-t-elle prisonnière de cette mémoire (personnalité, attachements, désirs inassouvis…) qui pourrait la tourmenter et l'épuiser?
L'effacement de la mémoire se fera-t-il progressivement? Il paraît logique cependant que la VFP supra-luminale soit progressivement absorbée par les énergies supra-luminales qui l'ont produite.
Et la VFP supra-luminale restera-t-elle prisonnière de cette mémoire (personnalité, attachements, désirs inassouvis…) qui pourrait la tourmenter et l'épuiser?
L'effacement de la mémoire se fera-t-il progressivement? Il paraît logique cependant que la VFP supra-luminale soit progressivement absorbée par les énergies supra-luminales qui l'ont produite.
En
cas de présence d'un organisme possédant une VFP infra-luminale à
laquelle elle peut s'adapter, la VFP supra-luminale peut-elle, de
nouveau, amorcer un cycle d'existence et produire une VFP, certes
nouvelle, mais située dans la continuité évolutive de la VFP
précédente?
Cette
continuité évolutive se caractériserait-elle par l'acquisition
expérimentale de toujours plus de conscience, de connaissance, de
reconnaissance de relations?
Il est séduisant de penser que chaque individualité est ainsi amenée à apprendre, à se souvenir et à s'épurer, jusqu'à parvenir à la maîtrise complète dirigée des éléments de très basse fréquence et à l'identification aux énergies supra-luminales constructionnelles.
Seule l'individualité ayant acquis cette maîtrise, peut-elle alors choisir elle-même, en pleine conscience, l'organisme qui lui convient le mieux pour le but qu'elle se propose d'atteindre?
Cette individualité atteindrait-elle ainsi une entière et inconditionnelle liberté ?
Il est séduisant de penser que chaque individualité est ainsi amenée à apprendre, à se souvenir et à s'épurer, jusqu'à parvenir à la maîtrise complète dirigée des éléments de très basse fréquence et à l'identification aux énergies supra-luminales constructionnelles.
Seule l'individualité ayant acquis cette maîtrise, peut-elle alors choisir elle-même, en pleine conscience, l'organisme qui lui convient le mieux pour le but qu'elle se propose d'atteindre?
Cette individualité atteindrait-elle ainsi une entière et inconditionnelle liberté ?
L'homme
est un éternel revenant qui naît, mûrit, trépasse et retourne,
pour participer, en co-ouvrier, à la construction perpétuelle de la
structure universelle de vie.
LIENS POUR ALLER PLUS LOIN
L'embryon
et la recherche (genethique.org)
Grossesse (animation
sur doctissimo.fr)
1
Notre texte s'appliquera, dans ses grandes lignes, autant au
biotype humain qu'aux différents biotypes du règne animal.
2
Notre thèse concernant la différenciation sexuelle, la
bipolarité ainsi que la spiralisation cellulaire, devra encore
faire l'objet de recherches expérimentales plus poussées, et ce
avec un outillage technique de détection précise qu'il faudra
élaborer. Nous nous basons essentiellement sur notre modèle
théorique développé dans les communications antérieures.