COMMUNICATION
VIII
1er
Volet
L'ARCHITECTURE
STELLAIRE :
L'UNIVERSUM
ORGANIQUE
2ème
Volet
UN
BIOTYPE STELLAIRE :
LE
SYSTÈME SOLAIRE
Introduction
1
- L'universum organique
A
- Les 3 symétries du design cosmique B
- Genèse cosmogonique
C
- Deuxième symétrie (Matière et anti-matière)
D
- Red Shift et
expansion universelle
2
- Organisation stellaire générale
A
- Classification spectrale B
- Dynamie rotatoire stellaire
C
- Classification morphologique D
- Tableau de la genèse stellaire évolutive
3
- Structure énergétique de genèse et carrière stellaire
A
- Seuils de la carrière des astres B
- Structure des échanges énergétiques
4
- Eléments stellaires
A
- Ensembles galactiques et notre Galaxie B
- Amas constellaires
C
- Mondes stellaires D
- Plasma intergalactique ou interstellaire
5
- Un biotype stellaire : Le système solaire
A
- Organisation générale du système solaire
(Tableau) B
- Les Orbitales
6
- Le Soleil
A
- Structure; B - Origine; C -
Composition; D - Pulses; E - Orientation;
F - Etat énergétique; G -
Structure GM; H - Implications
géophysiques
7
- La Terre
A
- Structure B
- Orientation C
- Composition D
- Structure GM
E
- Le couple Terre-Lune
8
– Les Planètes et leurs systèmes
A
- Planètes telluriques (Mercure,
Vénus, Mars, les
astéroïdes)
B
- Les géantes (Jupiter,
Saturne, Uranus, Neptune
et Pluton)
C
- Effets du volcanisme cosmique : Satellites et comètes
9
- Incidences énergétiques
A
- Bilan marégénaire solunaire B
- Bilan hydro-atmosphérique
C
- Bilan radiatif multiplanétaire D
- Effets généraux sur les biotypes
LIENS
Une
galaxie contient plus d'étoiles
que
le cerveau humain, de neurones.
Dans
les sept Communications précédentes, nous avons exposé les bases
générales descriptives de notre modèle quantique. Dans les cinq
Communications suivantes (IX à XII), nous nous attacherons à en
établir la validité en approchant successivement les structures
stellaire, atomique, moléculaire, cytologique et biotypique humaine.
Notre
objet, dans la présente Communication, est de déterminer clairement
la structure quantique de l'univers, de tracer la genèse de ses
composants et d'en déterminer le devenir sur la base de l'extension
des connaissances de l'observation, c'est-à-dire des sciences
exactes avec les l'outillage technologique d'aujourd'hui.
C'est
par l'astronomie d'observation (avec les instruments les plus
perfectionnés mis à sa disposition) liée à l'astrophysique
expérimentale que nous pouvons cerner, décrire, préciser la
structure complexe de l'univers et ses universaux dans une
perspective d'ensemble unitaire.
Notre
perspective, après avoir déterminé les paramètres et les
constantes fondamentales du design universel, porte, dans cette communication,
nos conclusions cosmologiques unitaires en une synthèse spécifiant
notre modèle structural général évolutionnaire de l'univers.
(Pour les figures et les illustrations de l'auteur, veuillez télécharger le texte intégral en PDF.)
1er
Volet
Tout,
dans l'univers, s'accorde et collabore dans une co-présence
fonctionnelle. Tout s'entrelace dans la conjonction des efforts
convergents vers la cohésion, même dessein d'harmonie. La structure
de l'ensemble, l'Universum architectural organique, enferme et
oriente toutes les interdépendances des structures partielles qui le
constituent.
Les
interrelations paraissent peut-être a-causales ou aléatoires. Mais
en fait, tout est LIEN. Tout est nombre structuré. La nécessité de
la synchronicité aux trois niveaux fondamentaux de symétrie est
loi. Le réseau universel des sollicitations, des influences
déterminantes et des réponses effectives, tisse la nécessité
d'ordre.
Comme
dans le corps humain : Toutes les cellules différentielles
travaillent et se renouvellent en vue de la cohésion organique... Et
toute rupture d'ordre est menace de dislocation.
L'univers,
comme tout corps organique, procède des trois symétries
fondamentales :
-
La Première symétrie dont l'axe est la vitesse limite de la
lumière photonique. Elle divise l'univers en deux bras énergétiques
par lesquels s'articule la calligraphie ou la chorégraphie
universelle. D'une part, la Matière supraluminale (Vibration
d'Extrême Lumière, V. E. L.) et la Matière infraluminale
(Vibration d'Extrême Matière V. E. M.). (Cf Communication III).
-
La Deuxième symétrie caractérise la génération en deux temps
: la pulsation évolutive, la respiration cyclique et son corollaire,
la symétrie « Matière » et « AntiMatière ».
Elle gouverne I'évolution dynamique des systèmes naturels,
non-isolables.
-
Et la Troisième symétrie, enfin, qui caractérise la
dipolarisation, tout système étant obligatoirement di-polaire.
Suivant
nos schèmes de composition énergétique universelle, le cosmos se
présente comme un tissu, un plasma continu d'énergies d'ultra
hautes fréquences, de matières supraluminales, VELaires, parsemé
d'îlots, d' « impuretés » - dans le sens de défauts
ponctuels, comme dans un cristal -, non distribués uniformément
mais concentrés en agglomérations, en amas de matières
infraluminales, générées à partir de la condensation de matière
VELaire, et ce, suivant un ordre en résonance rigoureuse.
C'est
à partir de telles condensations plasmiques, de leurs échanges
énergétiques et du couplage réussi de matières, que s'organisent
les nœuds énergétiques embryonnaires pulsants galactiques,
stellaires et planétaires, et qu'ils évoluent, chacun suivant
l'orientation de son devenir.
Chaque
structure d'un conglomérat de matières, nœud énergétique
primaire, pulse respire. Il se contracte, en rotation lévogyre
centripète et condense un maximum de forces énergétiques suivant
ses déterminants, puis se transmute, explose et expulse de
sous-condensations plasmiques qui graviteront, satellisées, autour
de son centre, dans son plan équatorial à des distances déterminées
par les paramètres énergétiques en présence, et dans un sens
dextrogyre centrifuge. Le mouvement rotationnel imprimé à
l'ensemble génère la sphéricité du noyau et des satellites. Puis,
après l'expansion, la dilatation, le relâchement et l'épuisement
signalé par la forme elliptique, c'est, de nouveau, la contraction,
le reflux, avec un changement d'orientation, comme nous l'avons déjà
vu dans les cahiers précédents.
Par
suite des cycles courts de pulses, la charge générale du nœud sera
alternativement répulsive, neutre et attractive... La parité n'est
jamais conservée. Tout est en mouvement continu et il n'y a pas
d'orientation privilégiée dans l'espace.
L'énergie
et la charge de chaque nœud sont proportionnelles à la distance
évolutive parcourue depuis sa formation. Autrement dit, tout écart
énergétique détermine l'état évolutif d'un quantum donné.
Certaines
séquences évolutives sont plus rapides que d'autres. Ce qui fait
qu'il y a dans l'univers aussi bien des quanta nodulaires en
formation que des quanta en dé-formation. Les quanta en formation
sont dits koïnomatière ou matière ordinaire et les quanta en
dé-formation sont dits « anti-matière », terme absurde
en lui-même mais qu'on devrait accepter exclusivement dans le sens
que nous lui donnons.
Leur
répartition n'est pas aléatoire mais rigoureusement déterminée
par de multiples et complexes relations. Des cellules dans un
organisme se forment tandis que d'autres meurent. Si la répartition
des cellules était aléatoire, anarchique, l'organisme ne pourrait
vivre. La logique du vivant ne peut accepter l'accidentel. Un cancer,
prolifération anarchique de cellules, conduit à la dissolution de
l'équilibre métabolique et entraîne infailliblement la mort. Les
mêmes lois physiques dirigent les phénomènes universels.
La
coexistence de ces modes matériels symétriques s'explique par la
tendance des matières d'orientation contraire en présence à se
regrouper séparément comme l'huile sur l'eau, à se repousser, à
se tenir à distance, à se déplacer dans le sens contraire à l'une
ou à l'autre. C'est-à-dire que la matière s'éloigne des forces
propulsantes et s'approche des forces attractives. L'anti-matière,
au contraire, s'approche des forces propulsantes et s'éloigne des
forces attractives, toujours avec une accélération proportionnelle
aux forces déterminantes. Se trouvant constamment à distance égale,
elles s'équilibrent dynamiquement. Mises en présence, il en résulte
leur annihilation partielle et le transfert de leur énergie dans les
produits de la réaction. Car rien ne s'annihile, à aucune
frontière, sans laisser de trace. Tout se transforme en quelque
chose d'autre.
En
conséquence, dans l'univers coexistent des ilots de matière et des
flots d'anti-matière. On reconnaît la matière du fait de
l'orientation lévogyre de ses éléments et l'anti-matière du fait
de l'orientation dextrogyre de ses éléments. Par exemple, notre
type d'univers, le système solaire, d'orientation lévogyre (par
rapport à nous) est fait de matière. Les implications cosmologiques
de ces phénomènes sont évidents.
Dans
un monde orienté dans un sens rotatoire précis, tout subit cette
direction privilégiée. Tout se déplace dans la direction et le
sens vers lesquels ils sont propulsés. Lors du changement
d'orientation d'un état cosmique, tout suit le mouvement évolutif
avec des vitesses relatives d'adaptation et tourne dans le sens
contraire au sens initial. Mais particules et anti-particules, malgré
la conversion de signe et la rotation différente, se comportent
exactement de la même manière. Chacune irradie des champs
correspondants...
Cette
coexistence dynamique de matière et d'anti-matière et de leurs
rôles symétriques est source d'énergie cinétique. Elle engendre
et entretient, par le mécanisme liant de ses régions jointives, le
mouvement dynamique des composants universels.
Sur
les longueurs d'onde 0,1cm - recevant le maximum de l'intensité
rayonnée, 2,4cm, 3,2cm, 7,35cm, 20,7cm, une émission radio continue
régulière uniforme nous parvient, baignant la Terre dans toutes les
directions. Cette émission correspond au rayonnement d'un quantum
d'une température de 2,7 ± 0,30°K (ou -270°C). Certains ont
conclu, un peu hâtivement, qu'il s' agit du rayonnement cosmologique
isotrope, écho affaibli de la chaleur due à l'explosion de la
matière universelle originellement condensée.
Comme
conséquence de cette théorie du Big-Bang, on a jugé que les
galaxies s'éloignent de nous avec des vitesses proportionnelles à
leurs distances, et les unes des autres à une vitesse relative
directement proportionnelle à la distance qui les sépare,
c'est-à-dire d'autant plus vite qu'elles sont plus éloignées. Et
que l'expansion de la matière s'étale donc sur un ballon soufflé,
dans le temps et dans l'espace, l'univers entier pulsant.
En
fait, les étoiles ne « fuient » pas. Elles évoluent
dans le temps et dans l'espace. Et leur Red Schift, leur
décalage vers le rouge, qui traduit un abaissement de la fréquence
des ondes qui nous parviennent, doit être interprété comme une
caractéristique spécifique de leur séquence évolutive qui
accélère ou décélère, plutôt que comme la conséquence d'un
mouvement uniforme d'éloignement. Quant à l'expansion de l'Entier
universel, elle résulte du fait que l'univers, comme tout organisme
pulsant, grandit et se développe, d'embryon à l'état adulte.
NOTES
: Parsec
est l'unité utilisée pour l'étude des Galaxies. Parsec (pc) vient
de la contraction de PARalax
SECond angle.
C'est la distance à laquelle une unité astronomique (ua) sous-tend
un angle d’une seconde d'arc.
1
parsec (parallaxe seconde) = 3,2616 années-lumières (al) = 3,1013Km
(30 milliards de Km) soit 206,265 unités astronomiques.
1
Kpc = 1000 parsec (1 Kiloparsec); 1 Mpc = 1 million de parsec (1
Megaparsec); 1 Gpc = 1 milliard de parsec ou 1000 Mps = 3.1022
Km
Les
galaxies, les étoiles, il y en a de tous les âges. Et il en naît
et s'en éteint régulièrement sans pour autant modifier la
structure générale de l'univers. Et, comme dans une vieille ville,
des quartiers anciens disparaissent et cèdent la place à de
nouveaux quartiers, les galaxies et les étoiles disparaissent et
d'autres naissent et renaissent sans cesse.
Leurs
particularités de structure déterminent leur séquence évolutive
et en indiquent l'âge. Toutes tournent autour de leur axe, à des
vitesses relatives, suivant leur type spectral, et forment des
séquences précises.
Ci-dessous,
le tableau exprimant les séquences évolutives des étoiles en
fonction de leurs caractéristiques spectrales. Nous avons ajouté X
à la classification spectrale classique. Lie type K désigne les
étoiles à très haute température.
Classes
|
α
|
O
|
B
|
A
|
F
|
G
|
K
|
R-N-S-C
|
M
|
L
et T
|
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
T
°C
|
100000
|
40000
à
25000
|
25000
à
10000
|
10000
à
7500
|
7500
à
6000
|
6000
à
5000
|
4500
|
5000
à
3500
|
3500
à
< 2000
|
<
2000
|
Couleur
|
Bleu
UV
|
Blanc
Bleu
|
Blanc
|
Jaune
|
Orange
|
Rouge
|
Infra-Rouge
|
|||
Masse
|
120
pc
2
|
160
pc
5
|
300
à 450 pc
16
|
700
pc
47
|
||||||
Vitesse
de
rotation
|
300
Km/s
|
150
Km/s
|
100
Km/s
|
75
Km/s
|
50
Km/s
|
50
Km/s à 0 Km/s
|
||||
Raies
spectrales
de
|
H,
He, He+, Si, C, N, O
|
H,
He
K
|
H,
K
Métaux
ionisés
|
H
et K,
C,
C+
Métaux
|
CN,
OH, K, CH, C2, Fe, Métaux
|
Métaux
H,
K, TiO, CO
Oxyde
de Zinc
|
Métaux
alcalins
TiO,
H2K, CN, CH, CO, VO, MgH, Méthane CH4, Molécules
|
|||
Etoiles
et Constel-lations
|
λ
Orion
λ
Céphée
τ
Taureau
|
Rigel
in
ε Orion
Epi
ϒ
Persée
|
Cygne
Sirius
Vega
ϒGémeaux
|
ΥAndromedae
Petit
Chien
α
Persée
Etoile
polaire
|
Naines
jaunes
α
Cocher
Soleil
|
Naines
oranges
Alpha
Centauri
Arcturus,
Pollux, Antares, Aldébaran,
Géantes
carbonées
|
Naines
rouges
(90%
des étoiles)
Bételgeuse
Proxima
Centauri
Baleine
(T)
Naines brunes sans fusion nucléaire
|
|||
CHAUDES
|
FROIDES
|
|||||||||
RAPIDES
|
LENTES
|
|||||||||
SPIRALEES
|
ELLIPTIQUES
|
Tableau (Figure 94)
Vitesse de rotation équatoriale
en Km/s
|
Pourcentage d'étoiles dont la
vitesse de rotation se trouve dans les limites indiquées
en fonction des Classes spectrales
|
|||||
---|---|---|---|---|---|---|
Oe, Be *
|
O, B
|
A
|
F0 – F2
|
F5 – F8
|
G, K, M
|
|
0 - 50
|
0
|
21
|
22
|
30
|
80
|
100
|
50 - 100
|
0
|
51
|
24
|
50
|
20
|
0
|
100 - 150
|
0
|
20
|
22
|
15
|
0
|
0
|
150 - 200
|
1
|
6
|
22
|
4
|
0
|
0
|
200 - 250
|
3
|
2
|
9
|
1
|
0
|
0
|
250 - 300
|
18
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
300 - 500
|
78
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
*
Oe et Be sont des étoiles de masse et de température élevées et
dont le spectre comporte des raies d'émission.
Tous
les éléments astraux sont animés d'un mouvement rotationnel axial.
La vitesse de rotation, l'accélération ou la décélération,
d'après notre modèle de genèse, exprime, conjointement avec la
morphologie, et quantifie la séquence évolutive d'un corps, le
déroulement de ses cycles.
Aussi
peut-on déduire, d'après le tableau ci-dessus, que les éléments
astraux désignés par G, K, et M ne tournent que très légèrement
: Ce qui veut dire qu'ils sont arrivés soit à un point d' expansion
extrémal, soit à l'amorce du mouvement de reflux. En effet, les
naines froides, relativement vieilles, tournent très lentement. Xi
Gémeaux (de la classe spectrale F5) de magnitude absolue +1,9,
tourne à 73 Km/s. Les éléments astraux désignés par F2, voient
par exemple, la vitesse de leur rotation tomber. On a pu déterminer
leur température à quelques 7000° K. Ces éléments continuent
leur expansion. La chute de la vitesse est orientée vers un minimum.
Les
étoiles chaudes, comme certaines géantes, tournent rapidement. Les
étoiles de type A tournent à 146 Km/s. Les galaxies spirales sont
les plus rapides. Plus la vitesse faiblit, plus la forme
« s'aplatit ».
D'autre
part, la vitesse de rotation augmente du centre à la périphérie.
Toutes
les définitions, caractéristiques et mesures des éléments
stellaires ou galactiques sont dues soit aux sources optiques soit
aux sources non-optiques, radio-astronomiques - qui ont permis de
jauger les distances stellaires, de situer et de quantifier les
radio-sources qui sont hors d'atteinte des télescopes.
Les
principaux types morphologiques expriment le degré d'évolution d'un
objet stellaire - les détails structurels caractéristiques de sa
séquence évolutive particulière. Par conséquent, un lien sûr
existe entre les principales morphologies.
Nous
distinguerons trois types morphologiques caractéristiques :
1/-
Les types sphéroïdes irréguliers. Ce sont les ensembles les
plus gigantesques, qui, après l'expansion explosive, qui enroule en
quenouille les lignes de force des champs énergétiques expulsés,
vont se stabiliser et amorcer un mouvement spiralé de rotation
d'ensemble. Les sphéroïdes, comme tous les autres types, comportent
une condensation centrale - le noyau sans cesse actif et pulsant - et
un halo d'éléments plasmiques dispersés en un essaim géant. La
symétrie axiale se dégage progressivement.
2/-
Les types spiralés sphéroïdes (Sa, Sb, Sc). Tournant de
moins en moins rapidement sur eux-mêmes, ces ensembles perdent leur
sphéricité et prennent progressivement une forme de poire. Puis,
dégageant, à partir du noyau, des bras de moins en moins
complexifiés, les ensembles stellaires deviennent lenticulaires de
forme ellipsoïdale (E), prenant la forme de spirales, de spirales
barrées (SBa, SBb, SBc), ou d'un disque aplati comportant des bras
spiralés de différentes formes, plus ou moins développés et
emmêlés, à la périphérie.
3/-
Les filamenteuses irrégulières. Plus le mouvement giratoire
est lent, plus l'élément tend à se distendre et à se dissiper
dans l'espace. A la limite de la séquence évolutive expansive,
l'étape terminale se signale par un aspect irrégulier filamenteux
et par la déperdition, la désagrégation des bras en amas
stellaires relativement indépendants. C'est l'étape des
filamenteuses irrégulières (I).
C'est
à ce moment où l'âge maximal de l'ensemble est atteint,
c'est-à-dire lorsque la vitesse rotationnelle tombe et devient
nulle, que recommence le nouveau cycle. L'hélicité, c'est-à-dire
le sens de son orientation rotationnelle, se modifie. Et l'on assiste
au passage progressif par les étapes elliptiques, spiralées, en
poire et sphéroïdes, (à rebours), jusqu'à la contraction appelée
« trou noir » qui détermine la renaissance d'un nouveau
pulse.
Sur
le tableau suivant qui explicite clairement la genèse stellaire
évolutive et qui s'accorde avec toutes les données sur la dynamie
stellaire, on retrouvera, d'un coup d'œil, les différents détails
de température, de masse, de couleur, de vitesse, de classe
spectrale en regard des étapes évolutives... Un plan de symétrie
permettra de distinguer les deux plans des pulses, celui de
l'expansion dissociative et celui de la contraction associative. Ce
tableau sera notre référent continuel le plus complet sur
l'activité cosmogonique, sur l'aspect qualitatif des lois
structurelles et évolutives, attestés par les faits d' observation
actuellement disponibles. Le témoignage probant de l'existence
d'objets cosmiques dans les stades variés de développement
structurel confirme la validité et la fertilité de nos thèses.
Caractéristiques
|
I –
PLAN DE L'EXPANSION DISSOCIATIVE
|
|||||
---|---|---|---|---|---|---|
La
Masse augmente
Le
refroidissement croît
La
vitesse décroît
HÉLICITÉ
DEXTROGYRE ⇒
|
||||||
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
|
Naissance
|
Formation
|
Développement
|
Age
maximal
|
|||
L'embryon
|
Développement
|
Désagrégation
|
||||
L'œuf
|
Les
sphéroïdes
|
Les
spiralées
|
Les
spiralées barrées
|
Les
elliptiques
(en
quenouille)
|
Les
filamenteuses
|
|
Les
Radio-Sources
|
||||||
Classes
|
Oe
|
O
|
O-B-A-F-G
|
K-R-R-S
|
M
|
|
Température
°C
|
100000°C
|
40000°
à 25000°C
|
25000°
à 6000°C
|
4500°C
|
3000°C
|
<
2000°C
|
Couleur
|
Blanc
– Bleu
|
Jaune
|
Orange
|
Rouge
|
Infra-Rouge
|
|
Masse
|
120
pc
|
160
pc
|
300 à
450 pc
|
700
pc
|
800
pc
|
|
Masse
totale
|
2
|
5
|
16
|
47
|
||
Champ
GM
|
4000
Oe
|
|||||
Activité
éruptive
|
CHAUDES
|
FROIDES
|
||||
Rotation
|
Rotations
rapides
|
Rotations
lentes
|
Rotation
nulle
|
|||
Luminosité
|
Forte
et de plus en plus faible ⇒
|
|||||
(Voir
les graphiques séparés des séquences morphologiques à la
suite de ce tableau)
|
||||||
10
|
9
|
8
|
7
|
Réactivation
|
⇐
|
|
Les
condensats
|
Les
Hyper-compactes
|
Contraction
|
||||
Champ
GM
|
10000
Oe
|
4000
Oe
|
||||
Luminosité
|
Faible
|
|||||
La
Masse diminue
La
température s'élève
La
vitesse croît
⇐ HÉLICITÉ
LÉVOGYRE
|
||||||
II –
PLAN DE LA CONTRACTION ASSOCIATIVE
|
Graphiques
des séquences morphologiques évolutives (Figure
95)
VIII - 3 - STRUCTURE
ÉNERGÉTIQUE DE GENÈSE
ET
CARRIÈRE STELLAIRE
Des
théories ont circulé ces dernières années, proposant la
concentration de matières diffuses comme cause principale de toute
genèse stellaire. Ces théories sont en contradiction flagrante avec
les données réelles de l'activité cosmogonique. Il est en effet
illogique de prétendre qu'un arbre se condense en arbrisseau puis en
graine. Ou qu'un adulte se réduise en un corps d'enfant ou
d'embryon. On n'a jamais vu un état chaotique avec ses fortes
turbulences engendrer la vie organisée.
Le
devenir n'accepte qu'une direction générale évolutive. La graine
se construit en arbrisseau qui devient un arbre qui donne de
nouvelles graines, etc. L'embryon se construit en enfant qui devient
adulte qui sème de nouveaux embryons, avant de se dissoudre lui-même
en ses éléments constitutifs, organisant de nouveaux transferts de
masse.
Ce
processus à sens unique est universel et toute autre théorie est
erronée. Mais il n'est heureusement pas interdit de continuer à
faire des recherches et à émettre des hypothèses, même
contradictoires. Certaines verront leur validité expérimentale
confirmée, d'autres serviront de base à d'autres réflexions... Il
y a des pistes qui peuvent mener à des trésors...
D'autre
part, mais comme conséquence du même modèle évolutionnaire, nous
reconnaissons le noyau - le condensat nucléaire, comme source
centrale de toute activité stellaire. En effet, tout, dans
l'univers, résulte de l'activité des noyaux. C'est toujours le
noyau qui dirige et oriente les pulses, les sub-impulsions et les
configurations d'équilibre à tous les niveaux. A chaque valeur de
pression du noyau, correspond un état énergétique, une morphologie
spécifique...
1)-
Le seuil de génération ovoïde
Rien
ne naît de rien, c'est évident. Un noyau se forme par le couplage
des matières supraluminales et infraluminales en proportions
précises, l'une portant et alimentant l'autre. La jonction de ces
matières constitutives déclenche une pulsion coronaire d'ensemble.
Le nœud va ainsi se distinguer par une identité énergétique
particulière, une VFP (Vibration de Fréquence Particulière) unique
en son genre dans tout l'univers.
Ce
nœud, œuf embryonnaire, inaugure ses cycles pulsants d'ensemble,
longs et courts, en se nourrissant de toutes les énergies
écologiques (ambiantes, à proximité) disponibles et
particulièrement des énergies bioniques. Les énergies ambiantes
forment comme une matrice placentaire, un albumen, substances de
réserves, un amnios dans lequel baigne, suspendu, et se nourrit
l'œuf stellaire. La matière se multiplie par auto-génération
progressive de la masse initiale en masses dérivées. Ce qui
explique la disproportion entre le contenu initial du noyau, de l'œuf
cellulaire, et la masse des matières fragmentaires développées (et
éjectées) par la suite. Comme l'œuf, une protoétoile s'entoure
d'enveloppe nourricière qui va donc l'alimenter et augmenter sa
masse.
2)-
Le seuil d'expansion
La
structure de cyclisation pulsatoire se détermine par les pulses
d'activation expansive, de repos, de calme, et de réactivation,
d'excitation contractive dans des délais de temps définis, jusqu'à
l'épuisement du potentiel pulsant déterminé suivant les conditions
initiales de formation.
L'explosion
ex-centrique projette, à partir du noyau hyperdense désintégré,
et dans les deux directions polaires, (Cf XVI-8), des caillots
plasmiques qui seront satellisés La structure complexe des galaxies
témoigne que ces processus de fragmentation et d'éjection ont (eu)
lieu à plusieurs reprises. Cette phase d'évolution transitoire se
caractérise par un sursaut, une émission radioélectrique
importante. Les corps explosants sont les radio-sources.
L'observation montre que le passage d'un état à un autre
qualitativement différent modifie brusquement le spectre d'un
élément stellaire, en un délai bref relativement à l'échelle
cosmique.
Cette
division du noyau forme les groupes stellaires unis, binaires
(doubles), ternaires ou multiples. Les différences entre les
éléments astraux correspondent, outre aux différentes séquences
évolutives, aux différences dans l'échelle des phénomènes qu'ils
génèrent.
L'essentiel
de toute activité résulte donc, encore une fois, des effets
endogènes, et non dans les effets exogènes, aléatoires, C'est le
cœur qui est le siège des modifications radicales d'état. Et la
voie évolutive régulière va du condensé au diffus.
3)-
Le seuil terminal d'extension ou la configuration limite
Lorsque
la densité au centre diminue, l'épaisseur de l'enveloppe augmente
jusqu'à la limite autorisée par l'énergie G portée par la
puissance potentielle du pulse de cycle long. Jusqu'à épuisement
complet, le cœur pulse. Le seuil limite atteint, c'est la
dégénérescence, la déperdition, la dispersion des éléments
composants, avant l'amorce du mouvement de reflux. Chaque caillot
massique libéré de l'attraction G vivra désormais seul, en plasma
ponctuel relativement isolé. Son temps de vie est déterminé par
ses propriétés concrètes. Les nuages interstellaires ou
intergalactiques sont des reliquats d'étoiles...
C'est
à ce moment que s'amorce le reflux pour tous les éléments
restants. Ce reflux est caractérisé par un changement d'hélicité
déterminant une inversion des pôles magnétiques.
Tous
les paramètres énergétiques et les caractéristiques cinématiques
sont liés réciproquement. L'énergie dégagée ou absorbée par un
plasma rotationnel stellaire est fonction de la cadence déterminée
de sa pulsation et de l'orientation de sa séquence évolutive.
-
Ainsi, le débit de matières s'amplifie au départ par
ultracentrifugation. En effet, le néoformé concentre en son foyer
une densité très importante de matières supraluminales et
infraluminales, qu'il expulse sous forme de caillots plasmiques.
-
Mais bientôt, sous l'effet de l’ultracentrifugation dextrogyre, la
matière infraluminale se trouvant en déficit, le cœur, à la
recherche de l'équilibre radiatif, absorbe de l'énergie
supraluminale pour combler ce déficit. Comme le phénomène
respiratoire.
-
Ce déficit est comblé à l'arrivée en phase terminale de la
possibilité d'extension.
-
L'accélération centripète lévogyre reprend alors jusqu'à la
contraction maximale et l'explosion. La matière infraluminale se
trouvant en excès, cède de l'énergie luminale (photonique) et
supraluminale.
Les
vagues d'onde de cette énergie excédentaire diffusée sous la
pression de l'ultracentripétie lévogyre, s'étendent, en spirales
serrées autour de leur ligne de force, dans le sens de la moindre
résistance rencontrée, jusqu'à leur amortissement ou leur
réflexion devant un écran ou un obstacle. Comme les ondes radio de
la Terre sont réfléchies par l'ionosphère de la Terre, à la
différence des ondes de TV ou de fréquences plus élevées qui la
traversent librement... Ces trains d'onde - forces marégénaires -
déterminent les caractéristiques du milieu radiatif
intergalactique, interstellaire et interplanétaire Ils sont
rarement mono-énergétiques.
Dans
la phase d'ultracentrifugation, la pression de radiation éjecte les
éléments les plus lourds par la décharge orageuse initiale.
Dans
la phase d'ultracentripétie, les atomes les plus lourds sont dirigés
vers le centre attractif, par injection, et les plus légers
s'évadent vers l'extérieur, et y organisent les transports
électroniques, formant une enveloppe stellaire plus ou moins ténue.
L'attraction G dirigée vers le centre est ainsi compensée par les
pressions des énergies radiatives libérées - dirigées vers
l'extérieur. C'est ce double mouvement qui fait tourner l'étoile
sur elle-même.
Dans
la phase d'ultracentripétie terminale, des nucléosynthèses
s'organisent en cascades sous la pression radiative. Le nombre de
réactions nucléaires est proportionnel au carré de la densité,
soit à la valeur des concentrations énergétiques. Le seuil de
densité compressive détermine l'explosion - le seuil de nouvelle
génération.
La
température détermine l'indice chromatique de l'élément
stellaire, auquel correspond un type morphologique déterminé,
c'est-à-dire une séquence évolutive. Faible, elle détermine une
étoile vieille. Forte, une étoile jeune, en période formative. La
température augmente parallèlement à la concentration, à la
pression et à la libération de l'énergie différentielle compensée
dans l'espace où elle se dilue.
Nous
n'aborderons pas la composition chimique des éléments stellaires,
ces laboratoires célestes. Contentons-nous de signaler qu'une étoile
est composée généralement de 70% d'Hydrogène, de 28% d'Hélium et
de 2% d'éléments divers. Dans la phase d'ultracentripétie,
l'Hydrogène qui se transforme continuellement en He, s'accumule au
centre. Quand la quantité d'He atteint les 12% de la masse totale,
une nouvelle réaction a lieu. Lorsque la pression de radiation
devient supérieure aux forces de G, l'étoile explose.
1)-
Descriptif
Les
galaxies - univers-îles - sont les constituants principaux du corps
universel. Elles se groupent entre elles en amas ou super-amas
galactiques.
Jusqu'à
1000 Mpc, on a pu recenser jusqu'à 1014 galaxies et
radiosources galactiques, dont 250 galaxies d'une magnitude de 12,
5000 galaxies d'une magnitude de 15 et des milliards de galaxies
d'une magnitude de 20. Leur masse varie entre 109 et
300.109 masses solaires.
Les
galaxies compactes sont les plus jeunes. Elles comportent une
proportion élevée d'étoiles de haute luminosité.
La
luminosité des galaxies (ou magnitude absolue), l'intensité de
rayonnement accompagnant leur évolution, varie autour de 106
luminosités du Soleil, astre pris comme référent, suivant le bref
tableau suivant:
Les Classes
|
La luminosité
|
---|---|
Les Supergéantes
|
> 10 000
|
Les Géantes
|
250 à 10 000
|
Les Galaxies à luminosité modérée
|
10 à 250
|
Les Naines
|
1 à 10
|
Les Sous-Naines
|
< 1
|
Les Pygmées
|
1000
|
Les Gnomes
|
10
|
Les
galaxies ne sont pas isolées. Elles vivent en groupes sociétaires
et sont souvent reliées par des ponts de matières infra-luminiques,
soit des ponts de gaz de largeur et de nature variables. Par exemple,
notre Galaxie a pour voisines immédiates deux galaxies qui forment
le complexe des nuages de Magellan, bien visibles à l'œil nu dans
l'hémisphère austral et situées à 150.000 années-lumière de
nous. Ce complexe galactique est englobé dans un vaste nuage
d'Hydrogène neutre qui relie également les nuages de Magellan à
notre Galaxie, par un pont filamenteux d'un diamètre de l'ordre
d'une dizaine de milliers d'années-lumière. La masse totale de gaz
de ce pont est de l'ordre de 100 millions de fois celle du Soleil.
Les influences mutuelles des galaxies sont identiques aux influences
des planètes entre elles.
2)-
Notre Galaxie
C'est
la voie lactée qui enserre la Terre. Ci-dessous quelques
caractéristiques brièvement notées. (Figure 96)
Masse
: 2x1111 masses solaires
Luminosité
: 1036 watts (celle du soleil est de 4.1026 w)
Notre
Galaxie se déplace à 100 Km/s dans une direction lévogyre.
Le
centre galactique échappe à notre observation optique en raison des
nuages de poussières plasmiques interstellaires.
Les
étoiles, des centaines de milliards des types les plus divers, sont
dispersées de façon très diverse (mais non aléatoire) par rapport
au centre et au plan galactique. Un grand nombre de sources est
concentré le long du plan de symétrie de notre Galaxie. Une très
forte densité d'étoiles se trouve dans la région centrale : 2.000
étoiles au parsec carré soit 2.000 fois plus que dans la région où
se trouve le Soleil.
Le
Soleil se trouve non loin du plan galactique à quelques 30 a1
(années-lumière) de celui-ci. La distance du Soleil au centre
Galactique est de quelques 27.000 a1.
Chaque
élément de la Galaxie possède sa propre période de rotation, en
accord avec l'ensemble.
Les
observations récentes, confirmant notre conception cosmogonique,
expriment une perte de masse de notre galaxie elliptique, de l'ordre
de 100 à 1.000 masses solaires environ par an. Phénomène normal
qui traduit une perte d'attraction gravitationnelle : Les étoiles
situées à la périphérie du disque galactique s'échappent de la
sphère galactique.
Si
cette perte de masse était régulière et continuait à ce rythme,
la Galaxie aurait dû disparaître au bout d'un maximum d'un milliard
d'années, alors qu'en fait, son âge (présumé) se situe autour de
dix milliards d'années. Encore un fait qui confirme nos thèses sur
les cycles pulsatoires.
Les
amas sont les constituants principaux du corps galactique. 80%
d'étoiles forment des associations constellaires. Elles gravitent,
ces associations, autour de leur axe commun et autour du centre
galactique.
Ces
amas, essaims stellaires, se déplacent en formation serrée, comme
un ensemble unique, à la même vitesse moyenne. Cette association
communautaire - sociétaire - unique, tourne autour de son foyer
commun en une rotation axiale de vitesse relative à la séquence
évolutive de l'ensemble. En effet, ces amas constellaires suivent le
devenir de tout élément stellaire.
Un
foyer stellaire disloqué a donné naissance à des formations de
groupes entiers, associations à plusieurs noyaux : Groupes binaires,
ternaires ou multiples. Les composants tendent, dans un premier
mouvement évolutif, dissociatif, à se séparer de leur centre
commun. La séparation est progressive. Le second mouvement, suivant
leurs liens génétiques et dynamiques, sera associatif. La capture
des éléments sollicitant l'association organise une redistribution
de la vitesse de tous les composants. La répartition n'est jamais
aléatoire. Elle correspond à des nécessités écologiques
rigoureuses, bien que suivant les lignes de moindre résistance ou
les lignes les plus favorables aux échanges.
-
Les Groupes binaires, ou les couples stellaires, organisent
leurs mouvements suivant une distribution d'équilibre relative.
L'effet réciproque de marées synchronise leurs mouvements conjugués
de rotation autour de leur axe et autour du centre commun de masse.
-
Dans l'univers des galaxies, les groupes multiples comprennent
des centaines d'étoiles dont la vitesse d'évolution est fonction
croissante de la masse. Les amas ouverts de formation jeune, groupent
de 10 à 100 étoiles, dans un diamètre de 20 à 30 pc. Leur
population est composée de géantes chaudes. Ils sont situés au
voisinage du plan de symétrie des galaxies, le long de la séquence
principale.
-
Les amas globulaires groupent de 100 à 1000 étoiles dans des
formes plus ou moins sphéroïdales. Leur population est composée de
géantes rouges et froides, la densité stellaire augmentant vers le
centre. Ils sont situés au-delà du plan de symétrie galactique.
Le
nombre d'étoiles simples dans le champ de la galaxie augmente sans
cesse au dépens des amas. Car, en des délais relativement brefs
(106 années), s'opère une désagrégation des amas,
chacune des étoiles composantes « choisissant » une
évolution en liberté, selon les failles rencontrées.
Ces
étoiles en liberté vont, par des rapprochements apparemment
fortuits, mais en fait, guidés par une nécessité d'équilibre
radiatif, rencontrer d'autres éléments stellaires. De ces jonctions
dynamiques, naîtront et s'auto-organiseront de nouveaux éléments
stellaires.
Macrosphérules
plasmiques rotationnelles exubérantes, sources ponctuelles,
généralement associatives, chacune se caractérise suivant ses
séquences évolutives. Leur caractère périodique informe sur la
direction de leur processus évolutif. (Cf le tableau de la
classification spectrale Figure 93). Par exemple, parmi les variables
périodiques, citons :
-
Les Pulsars radiophares de l'espace, sont des étoiles
« jeunes » émettant des quantités d'énergies
disproportionnées à leur grandeur. Extrêmement compactes, ces
étoiles ont une rotation très vive. Leur masse ressemble à celle
du Soleil avec un rayon de 5 à 10 Km. Leur période de rotation
varie entre 0,01 et 1 sec. Leur grande énergie de rotation
développe un champ magnétique intense de quelques 1012
gauss à la surface, champ converti en énergie cinétique.
Les
pulsars sont caractérisés par un rayonnement radio périodique et
régulier. Ils émettent des impulsions radio dans une gamme de
fréquence allant de 50 à 1000 MHz avec des périodes très courtes
de 0,033 pour les plus courtes longueurs d'onde (soit 30 pulses par
seconde) à 3,7 secondes pour les longues longueurs d'onde; ces
périodes croissent au fil du temps. La puissance émise varie
rapidement. Le record de brièveté est le fait du Pulsar NP0532 de
la Nébuleuse du Crabe avec une période de 33 millisecondes. Ce
Pulsar est le reste d'une explosion de la Supernova décrite en l'an
1054 par les Chinois.
Une
forte concentration de pulsars se trouve dans le voisinage du plan
galactique. Les Novae et Super-novae sont des Pulsars optiques,
variables, éruptives, qui, par leur énergie libérée (1050
ergs par explosion) forment les Nébuleuses géantes.
-
Les Quasars sont des Pulsars qui rayonnent une énergie
équivalente à la masse d'un million de masses solaires. Soit pour
un seul Quasar, autant d'énergie que toutes les étoiles d'une
Galaxie. Leur lumière virant au rouge indique le sens et la vitesse
de leur évolution. On avait cru que ce Red-Shift exprimait leur
vitesse de récession par rapport à la Terre et on les supposait
situés aux confins de l'Univers. En fait, les Quasars sont à des
distances mille fois plus proches. Et leur distribution n'est pas
homogène. Ils ne peuvent par conséquent déterminer l'âge de
l'Univers...
D'autres
sources radio ou X sont observées dans l'Univers, comme par exemple
Cygnus X-3. Son intensité de rayonnement X varie régulièrement
avec une période de 4,8 heures avec des pics d'éclat suivis de
déclins exponentiels de l'émission.
-
Les Collapsars sont des éléments stellaires extrêmement
denses se trouvant à leur séquence compressive de reflux. Leur
noyau réalise des échanges énergétiques jusqu'à l'aspiration
complète de l'enveloppe. La contraction est lente et s'organise par
phases jusqu'à atteindre le seuil de déclenchement des réactions
nucléaires. Ce sont les « Trous-noirs ».
-
La grande majorité des étoiles est concentrée dans les Galaxies,
... comme les hommes dans les villes.
-
Les éléments cométaires sont des planétoïdes émergés
lors des expulsions plasmiques stellaires et qui n'ont pas encore
réussi à s'accrocher à une orbite.
-
Les étoiles « mortes » forment ces Nébuleuses
variées, les matières diffuses et raréfiées de l'espace
intergalactique et intragalactique.
Le
vide interstellaire n'existe pas. L'espace libre, où s'agencent les
échanges énergétiques, est un tissu plasmique. Ce tissu est
composé d'énergies supraluminales, luminales et de matières
infra-luminales, plasmas de gaz plus ou moins denses (d'une densité
variant autour de 3.1031 g/cm3) dans lesquels
nagent les étoiles et les restes des étoiles mortes, désagrégées
ou en voie de transformation.
Les
scintillations stellaires, les variations et les altérations de
luminosité sont dues principalement à des inhomogénéités du
plasma stellaire, dues à la présence de ces nébuleuses et à leur
vitesse transversale de déplacement (10 Km/s par rapport à un
référentiel local).
Selon
les observations, ces nébuleuses interstellaires ne sont pas
distribuées uniformément. Elles sont concentrées particulièrement
au voisinage du plan galactique. Elles affectent donc des aires
déterminées.
Ces
nuages de « poussières » interstellaires sont orientés
magnétiquement suivant les champs magnétiques galactiques.
L'intensité de leur propre champ magnétique est faible, de l'ordre
de 10-5 Oe
(Oersted). Leur rôle est important dans l'équilibre thermique
interstellaire. Ces nuages, agents de refroidissement, agissent
souvent aussi comme catalyseurs, par les brassages énergétiques
qu'ils occasionnent lors du passage d'un élément stellaire dans
leur aire. Ils jouent le rôle des « impuretés » dans un
cristal. (Cf X).
2ème
Volet
LE SYSTÈME SOLAIRE
1)-
Descriptif
Le
système stellaire comprend un Soleil nucléaire, des planètes et
satellites, des astéroïdes, des comètes et des météorites
gravitant autour.
Le
Soleil est le cœur et le moteur du système stellaire. Il représente
à lui seul les 99,86% de la masse totale du système. Il est, par
conséquent, logique de dire que les autres éléments satellisés
sont une partie composante du Soleil.
Tous
les éléments du système se déplacent dans le même sens lévogyre
que le Soleil sur des trajectoires elliptiques. (Le plan de
l'écliptique terrestre étant pris comme référentiel pour repérer
les inclinaisons des autres plans orbitaux.) Seule Vénus est
rétrograde.
Observés
de la Terre, ces éléments planétaires se déplacent tous dans la
zone du ciel qu'on appelle la ceinture zodiacale, avec des vitesses
de plus en plus petites à mesure qu'ils s'éloignent du Soleil.
Leur
distance au Soleil s'organise en une progression géométrique
intéressante à relever : Soit la progression 0, 3, 6, 12 et 24,
chaque nombre doublant le précédent. Y ajouter 4 puis diviser par
10. Nous obtiendrons la série 0,4 - 0,7 - 1,0 - 1,6 et 2,8 qui
correspondent aux distances en unités astronomiques entre les
planètes et le Soleil, 2,8 ua étant la distance moyenne entre les
astéroïdes. Le référentiel Terre-Soleil = 1.
Les
planètes denses, solides, (métalliques ou telluriques) sont les
plus rapprochées du Soleil : Mercure, Vénus, Terre et Mars. Elles
sont dites « intérieures ».
Les
planètes géantes, légères, en rotation rapide sur elles-mêmes
malgré leur masse, sont les plus éloignées : Jupiter, Saturne,
Uranus, Neptune. La plus éloignée est Pluton, à la limite de
l'enveloppe circumsolaire.
Entre
les deux groupes, une ceinture d'astéroïdes, restes probables d'une
planète ayant explosé.
Le
système solaire est relativement « isolé » dans
l'espace, comme tout ensemble organique.
2)-
Moments cinétiques et résonances
La
répartition du moment cinétique du système est partagée entre le
Soleil et les planètes, le Soleil ayant transmis la majeure partie
de son moment cinétique aux planètes qui l'équilibrent. Jupiter et
Saturne s'accaparent la plus grande partie du moment cinétique de
tout le système, (respectivement 190 et 78.1048 CGS).
Dans
l'architecture dynamique du système solaire, on relève certaines
régularités remarquables dont l’existence de relations simples en
nombres entiers rationnels entre les périodes de rotation de
planètes ou de planétoïdes. Les relations de résonance
caractérisent des configurations en triangle : Par exemple, Jupiter
et les astéroïdes (les Troyens et les Grecs dont les périodes de
rotation orbitale sont dans le rapport de 3 à 2) qui se trouvent sur
l'orbitale Jupitérienne, mais décalés de 60° par rapport à
Jupiter. Ces trois points ainsi définis autour du Soleil sont en
équilibre stable. (Cf VI-12 et revoir la Figure76). De même deux
cimetières de corps planétoïdes tournent ensemble sur l'orbitale
lunaire et se trouvent placés dans les mêmes conditions. (Figure
97)
L’astéroïde
Toro est en résonance 5/8 avec la Terre. Il fait 5 tours autour du
Soleil pendant que la Terre en fait 8. Neptune et Pluton ont des
périodes de rotation orbitale dans le rapport 3 à 2.
De
même à l'intérieur des systèmes planétaires, comme pour les
satellites de Saturne ou le triplet de Jupiter, Io, Europe et
Ganymède. D'autre part, dans les régions correspondant à des
périodes orbitales égales à la moitié, au tiers ou aux 2/5 ème
de l'orbitale de Jupiter, la population d'astéroïdes est
particulièrement pauvre.
Le
couplage spin-orbite détermine un type différent de résonance. Par
exemple, la Lune tourne sur elle-même exactement dans le même temps
qu'elle tourne autour de la Terre. C'est pourquoi elle présente
toujours la même région face à la Terre. Vénus, de même,
effectue une rotation de telle façon à s'orienter toujours par
rapport à la Terre. Mercure effectue trois rotations axiales pour
une rotation orbitale.
Tout,
dans le système solaire (et dans l'univers), est en relation de
résonance. Toutes les périodicités rotatives axiales et orbitales
s'organisent suivant des règles précises de synchronicité
cosmique.
Vers
les années 1975-1980, l'alignement
face
au Soleil des grosses planètes Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et
Pluton, alignement qui a lieu tous les 179 ans, a permis pour la
première fois à la mission astronomique « Planetary
Grand Tour »
de la NASA ainsi que, plus tard, la mission Voyager
2 qui utilisa les
alignements favorables des planètes externes, d'approfondir les
données des résonances déterminées par ces configuration. Aucune
mission scientifique par contre n'a eu pour objet d'étudier les
effets de ce genre d'alignement planétaire sur le géomagnétisme et
les cycles de 11 ans en moyenne des éruptions solaires (entre 8
et 15 ans en réalité), les cycles de 22 ans pour le champ
magnétique solaire et les cycles de 90 ans pour les maxima
solaires), leur résonance avec notre éco-système (éruptions
volcaniques, séismes, climat, orages de bruit, etc.) et les
transformations observées des données biotypiques.
Tout
élément stellaire décrit une ellipse plus ou moins excentrique et
subit des oscillations de périodes et d'amplitudes relatives.
a)-
Tout le système solaire décrit, par rapport au centre Galactique
éloigné de quelques 27000 al, une ellipse faiblement excentrique en
250 millions d'al et subit des oscillations de période de 70
millions d'al et d'amplitude de quelques 650 al., suivant les
aires affectées par les mouvements attractifs et répulsifs alternés
du centre galactique, l'orientation générale du mouvement étant
lévogyre. La vitesse du système solaire dans le plan galactique est
de 250 Km/s. Il accomplit une révolution complète en 250 millions
d'années. (Cf VI-11 et Figure 73).
b)- Les planètes décrivent des ellipses lévogyres de plus en plus larges autour du Soleil. Les positions des planètes sont constamment en résonance. Les courbes tracent, en fait, un balancement de part et d'autre d'une ellipse théoriquement régulière. Ci-dessous, les schémas de la localisation des planètes par rapport au Soleil, schéma linéaire (Figure 98) et , schéma planaire (Figure 99). On remarquera la structure spirale de l'ensemble, due aux champs pulsés solaires qui déterminent pour chaque planète, une spire, un champ orbital particulier. Suivant les mouvements pulsatoires, ces orbitales s'élargissent ou se rétrécissent par rapport au Soleil.
c)-
L'orbite réelle des planètes autour du Soleil, et des satellites
naturels ou artificiels autour des planètes, comme celle du Soleil
autour du Centre Galactique, n'est pas la trajectoire théorique
régulière qu'on dessinait. Car en fait, cette trajectoire subit
d'importantes déformations en fonction des champs GM,
alternativement attractifs et répulsifs, de charge négative ou
positive. (Cf Figures 56 et 74.)
Le
Soleil proprement dit est une étoile moyenne variable de classe
spectrale G2, qui se trouve à 150 000 000 Km de la
Terre. Le Soleil est un plasma énergétique, une atmosphère dans
laquelle nous baignons. En effet, le Soleil n'est pas simplement
l'astre que nous voyons, il est aussi tout son rayonnement.
Sa
masse est de 2.1033g soit 750 fois la masse totale des
planètes et la masse de 328.000 Terres. Le Soleil représente les
99,86% de la masse totale du système solaire (tandis que les 99,50%
du reste sont concentrés dans les plus grosses planètes.) Le Soleil
est une sphère mais dont la sphéricité n'est pas parfaite. Un très
faible aplatissement se remarque aux pôles. Son diamètre moyen est
de 1 392 000 Km. Un écart de 40 Km entre le
rayon polaire et le rayon équatorial a été mis en évidence tout
récemment. Sa pesanteur locale à la surface est de 28g. Un homme de
75 Kg y pèserait 21 000 Kg.
Son
rayonnement de puissance observée est de 4.1023 Kw.
En 1961, l'énergie cinétique moyenne, observée par ExplorerX,
était de 500 ev, ce qui correspond à une vitesse des protons
du vent solaire de 300 Km/s et à une densité de protons de
10-3 cm au voisinage de l'orbite terrestre à
l'impact de l'onde de choc. En Septembre 1969, le flux d'ions
enregistré par Lunik II était de 2.108
particules/cm2/s. Au zénith, le Soleil fournit 1390 w/m2
sur Terre ou 2 calories/mn/cm2. Les missions Cluster
et DoubleStar ont pu mesurer la magnétude des grandeurs et
direction des champs électriques et magnétiques du Soleil, ainsi
que les densités et la distribution des particules électroniques et
ioniques dans le plasma solaire.
La
rotation du Soleil sur lui-même est actuellement relativement lente,
de 25,4 jours à l'équateur à 29,4 jours aux pôles. Cette lenteur
est due principalement à l'éjection continue de gaz ionisé -
facteur important pour les relations de résonance. Le plan de
l'équateur solaire est incliné à 70°5', par rapport au plan moyen
du mouvement des planètes satellisées. Son sens giratoire est
lévogyre. Sa vitesse de rotation à l'équateur est de 2 Km/s
(soit 15 fois moins que la vitesse orbitale de la Terre.)
Le
Soleil est autoréglé par plusieurs cycles dont le cycle undecennal
(de près de 11 ans), période de renversement du champ
magnétique solaire. A chaque période de près de 11 ans, le
nombre de taches signalant les éruptions solaires est au maximum. Ce
nombre diminue progressivement jusqu’à atteindre le minimum 5 ou 6
ans après chaque maximum. Les extrêmes du cycle se situent tous les
79 ans. Certaines variations dans ce cycle proviennent de divers
déterminants planétaires et galactiques (alignements, résonances,
etc).
Le
disque que nous voyons est la partie centrale d'un astre 10 ou 100
fois plus gros et de forme ovale. L'enveloppe est noyée dans la
lumière qui provient du centre - chaudière nucléaire qui assure
les 99% de l'énergie rayonnée...
Le
champ magnétique fluctuant porté par le vent solaire dans les
lignes de force qui sont dans le plan de l'écliptique, varie entre 5
et 20 gamma (1 gamma=105Oe).
Le
Soleil contourne le noyau Galactique en 200 millions d'années à la
vitesse orbitale de 250 Km/s.
Le
Soleil, comme tout élément stellaire, est-il né d'une condensation
de nébuleuse ? Tout dans la nature dément les conceptions
cosmogoniques basées sur cette théorie en contradiction avec les
faits étudiés avec nos instruments. Un mouvement chaotique s'est-il
régularisé et ordonné par accrétion ? Le Soleil, à
l'origine, semble avoir été un condensat énergétique différencié
ayant été émis par le centre Galactique.Par l'effet de ses pulses,
il grandit en masse et en volume, dans un espace écologique
galactique, et affirme ses particularités cinétiques et de
structure. L'embryon devient adulte, se développant par lui-même
par l'organisation de ses chaînes d'alimentation énergétique,
électromagnétiques et supraluminales.
A
une époque donnée de son évolution, le Soleil éjecta des masses
plasmiques qui gravitèrent autour de lui en condensats séparés
proto-planétaires qui, par la suite, se différencièrent par leurs
propres processus géologiques en fonction des champs qui les
baignaient. C'est la nature endogène qui détermine les principales
caractéristiques d'un élément.
Le
Soleil est un plasma énergétique multiphase composé des éléments
suivants (Figure 100) :
-
un cœur A pulsant, zone centrale dans laquelle se déroulent des
réactions essentiellement thermonucléaires. Cette zone possède les
99% de la masse du Soleil. Toute la structure du Soleil est liée à
l'évolution du champs GM coronal;
-
B, une zone intermédiaire relativement calme;
-
C, une zone animée de mouvements volcaniques;
-
D, la couronne, atmosphère radiative de quelques milliers de
Kilomètres d'épaisseur, dont la température est de 1,5 à
2 millions de degrés Centigrades, qui joue le rôle d'une
enceinte pressurisée, d'une serre.
-
K, 1- la chromosphère radiative d'une épaisseur de 10 000 à
15 000Km, de densité faible, dans laquelle circulent des
courants de plasmas gazeux ionisés. La température croît vers
l'extérieur de 5 000 à 30 000°C.
-
K, 2- la photosphère, de 200 Km d'épaisseur , à T=6 000°C.
-
L'héliosphère, enfin, qui est le champ de rayonnement GM du Soleil
et qui s'étend jusqu'à plus de 1 000 ua.
L'énergie
du Soleil se dégrade considérablement en traversant ses couches
pour émerger à la surface. L'étoile, en vieillissant, perd ses
couronnes et réduit son activité et son émissivité.
Le
Soleil pulse comme un cœur organique. Mais sa respiration est
relativement lente (près de 11 ans). Ses cycles de contraction et
d'expansion sont réguliers, sous l'effet particulièrement sensible
des forces gravitationnelles Galactiques et internes conjuguées. Les
cycles sont remarqués par les variations de luminosité et de
densité.
Sous
l'action des diverses pressions gravitationnelles, l'astre se
contracte lentement. La matière centrale est comprimée, tassée.
Les molécules s'agitent. Leurs oscillations deviennent de plus en
plus rapides. Elles cherchent à conserver leur énergie initiale et
à compenser le manque de place. La densité, la température et par
suite, les gradients de pression, augmentent. A 10 millions de
degrés, l'Hydrogène, principal composant du Soleil, subit une
réaction de fusion qui donne de l'Hélium. Ce qui dégage une grande
quantité d'énergie nucléaire (107 Kilowatt/heure par
gramme d'Hydrogène), émise sous forme de radiations.
C'est
alors le déferlement subit d'énergie électromagnétique de forte
intensité, en jets spiraliformes directionnels. L'éruption
s'organise par convections macro-turbulentes de matières. Le
mouvement s'accélère et la propagation énergétique émerge en
ondes de choc, vagues verticales, gerbes de jets spiralés diffusant
comme des tourniquets d'arrosage. L'éjection des matières coronales
est quasi rectiligne. La vitesse moyenne des particules éjectées
varie entre 200 à 500 Km/s. Certaines éruptions s'étendent à plus
de 1000 Km/s. On en a observé qui s'élevaient jusqu'à 160.000 Km
au-dessus de la surface solaire et qui dégageaient une température
allant jusqu'à 1 milliard de degrés. Chacune fournirait assez
d'énergie au monde pour subvenir à ses besoins pendant cinq
siècles.
Ce
jaillissement en arches ou taches solaires en ailes de papillon est
très précis. Les taches se produisent par paires dans les
hémisphères opposés, et en un cycle de 11 ans, descendent vers
l'équateur et disparaissent. Lorsqu'un nouveau groupe de taches se
forme, les polarités sont inversées et un nouveau cycle recommence.
(Figure 101 ci-contre)
Vers
l'extérieur, la densité, la température, la pression décroissent
rapidement par transferts d'énergie aux vents de la
magnétosphère-catalyseur.
Les
couronnes solaires composant l'atmosphère solaire sont de densité
relativement faibles, bien que foyers incessants d'activité. Leur
morphologie générale dépend des phases d'activité coronaire.
Dans
la couronne K, par exemple, qui s'étend de la chromosphère jusqu'à
la zone où prennent naissance les vents solaires, la densité
décroît fortement de 108/cm-3 environ à
104/cm-3 à une distance de 10 rayons solaires
(tandis que la densité de l'atmosphère terrestre est de 1019/cm3).
Cette couronne semble in-homogène en température avec des zones
allant jusqu'à 107 °K et un fond continu de
1,5.106 °K. Sa luminance est cependant environ au
moins 10-6 fois inférieure à celle du disque solaire
proprement dit.
Par
les jets plasmiques et les trous coronaux qui s'y manifestent, les
couronnes solaires sont le siège de champs magnétiques intenses qui
provoquent les « vents solaires ». Le rayonnement
sporadique du Soleil correspond à une perte de masse de 4 millions
de tonnes par seconde. La Terre n'en reçoit que 2 calories par
minute par cm2.
Chaque
étoile est animée d'un mouvement rotationnel axial et orbital,
directif dans une direction privilégiée autour du Centre
Galactique, suivant sa séquence évolutive. Le Soleil est
actuellement lévogyre. Sa trajectoire dans l'espace forme une courbe
spiralée.
En
pénétrant à la vitesse de 20 Km/s (soit en 1 million de Km en
24 h) dans le plasma interstellaire galactique, de concentration
variable (H neutre), le Soleil laisse derrière lui une traînée,
une queue d'H ionisé. Une zone d'émission maximale a été détectée
récemment à l'avant du Soleil, dans la zone de résistance. (Figure
102)
Le
Soleil, comme tout élément stellaire, est en équilibre
énergétique. Sa production est déterminée par son état évolutif,
ses pulses. La force de pression reliée à la densité de masse et à
la production et à l'évacuation thermique, équilibre sa force
gravitationnelle G.
Le
Soleil émet autant d'énergies supraluminales et luminales que des
énergies infraluminales. Les premières sortent rapidement du Soleil
(Bions... et neutrinos) tandis que les photons mettent un temps plus
grand à se dégager.
La
lumière reçue sur Terre provient des atomes coronaux hautement
ionisés, de la diffusion du Rayonnement photosphérique par les
électrons dans la couronne K et de la diffusion de ce rayonnement
par les particules de poussière dans l'espace interplanétaire.
Nous
avons déjà vu, dans la Communication VI, la structure GM d'un
élément stellaire. Elle s'applique également au Soleil. (Voir
aussi le chapitre suivant.)
La
répartition des champs magnétiques solaires (dus aux pulses)
détermine une structure en secteurs du champ GM interplanétaire (Cf
Figure 56), champ qui détermine une structure spirale d'ensemble,
chaque spire englobant le champ d'une orbitale planétaire, comme
représenté sur la Figure 99.
Les
vents solaires sont des flux continus ininterrompus de plasmas
énergétiques, sous différentes formes dont les neutrinos et un gaz
plasmique d'autant plus ionisé qu'il s'éloigne du centre, avec un
taux élevé d'émission de protons et d'électrons animés de
grandes vitesses variant entre 200 et 1000 Km/s. Ces gaz
plasmiques s'écoulent dans une densité de 10 paires/cm3.
Ils transportent une puissance de quelques 200 μw/m2
sur des longueurs d'ondes allant jusqu'à 5000 Km. Certains
vents mettent cinq jours pour atteindre la Terre.
La
rotation du Soleil entraîne dans son mouvement les vents solaires
qui auront donc les formes de queues, comme sur le schéma
ci-dessous. Tous les éléments planétaires gravitant autour du
Soleil traversent périodiquement ces flux différentiels. (Figure
103 ci-dessous)
Ces
rencontres entre champs provoquent divers effets sur la biosphère.
Par exemple, en été, lorsque le pôle Nord de la Terre se trouve
orienté vers le Soleil, le flux corpusculaire atteignant et
affectant la Terre est plus intense et les perturbations du champs GM
terrestre sont plus fortes qu'en hiver.
Pour
la Terre, ces vents solaires cycliques sont responsables, entre
autres, des luminances crépusculaires, de la modification cyclique
des climats, des variations locales ou générales du champ GM,
occasionnant des orages magnétiques perturbant les liaisons radio,
provoquant certaines défaillances dans le métabolisme humain ou
animal, etc. La rotation axiale du Soleil en une période d'environ
28 jours exerce, conjuguée avec le cycle lunaire, une influence
déterminante sur le cycle menstruel.
Mais,
d'autre part, les marées solaires ne sont pas les seules à exercer
leur activité sur les planètes. Les planètes, à leur tour,
exercent une activité sur le Soleil, ralentissant, par un effet de
marée, sa rotation et l'équilibrant, car le système solaire, dans
ses différents composants, reste un, comme un organisme individué.
A
15.107 Km du Soleil, la planète Terre se distingue
par une atmosphère relativement dense. Son diamètre est de
12 753,51 Km à l'équateur et de 12 710,74 aux pôles.
Sa surface est de 510.106Km2 pour une densité
de 5,52 g/cm3. La pression, au niveau de la mer, est
de l0l3 mb et, à 30-35 Km d'altitude, de 5,7 mb. Sa
température moyenne annuelle est soit 10°C. Elle tourne sur son axe
360° en 23h56m4s, soit 15'' en une seconde. Son hélicité est
actuellement lévogyre.
Selon
notre modèle, la Terre, comme toute planète, ne saurait être une
sphère solide. Comme tout atome. Comme tout système solaire. Comme
toute structure dans l'univers. Nous appliquerons ici ce que nous
avons déjà dit sur la structure d'une planète, qu'elle soit
électronique ou autre.
A
l'image d'un atome, elle est formée de quanta énergétiques
complémentaires, sous forme d'un noyau central et d'une masse
gravitant en orbite autour de ce noyau, l'isolant et tournant sur son
axe dans un mouvement gyroscopique. L'axe de rotation général du
système passe par les pôles géographiques, au centre du périmètre
dessiné par les pôles magnétiques variables de la masse orbitale.
La
masse en mouvement orbital autour du noyau central forme ce qu'on
appelle communément la croûte terrestre sphéroïdale, avec son
relief tourmenté et ses propres champs énergétiques en accord avec
l'ensemble.
Elle
possède la même structure de base de toute planète gravitant
autour d'un noyau. Et se définit par des caractéristiques
singulières impliquant une forme, un relief, une densité, des
propriétés gyromagnétiques, un champ GM, une biosphère, etc. Bref
une histoire particulière. La sienne propre, en résonance avec
l'ensemble solaire dont elle fait partie.
Elle
s'est formée à partir d'un magma nucléaire détaché de sa
source-mère le Soleil, qui, après s'être condensé et contracté
progressivement, provoquant une réaction explosive, a projeté, par
force centrifuge rotationnelle, les substances les plus lourdes vers
l'extérieur et les a satellisé sur une orbite déterminée, en une
masse compacte dipolaire, dont les pôles sont situés suivant l'axe
de rotation du noyau et de l'ensemble planétaire, en résonance
magnétique avec les champs écologiques environnants, et
particulièrement avec la source-mère, le Soleil.
1)-
Le noyau
Le
noyau (la « graine ») est un plasma énergétique
dipolaire puissant, à l'image du Soleil. Son rayon serait d'un
millier de Km (1221 Km), d'après les hypothèses des
géophysiciens concernant la constitution interne du globe. Soit près
de 70% du rayon de la Lune (1738 Km).
Le
noyau est un Soleil central, comme le nucléon de l'atome, ou le
Soleil du système solaire. Il mesure quelques 900 à 1221 Km de
diamètre. il possède toutes les caractéristiques des noyaux. Son
éloignement de la masse orbitale qui l'entoure comme une gaine
détermine, pour celle-ci, des conditions GM particulières.
L'éloignement du noyau est en résonance avec le noyau lunaire car
l'ensemble Terre-Lune forme un couple.
Le
noyau et la masse orbitale du manteau sont de charges
complémentaires.
2)-
Le manteau
La
surface extérieure totale de la croûte terrestre est de
510.106 Km2. Son poids est estimé à
6.1021 tonnes. (Remarquons que si la planète était une
sphère solide et pleine, elle aurait pesé bien davantage.) Son
épaisseur serait de quelques 1300 Km. Elle se trouve à une
distance moyenne du noyau, estimée à quelques 4600 Km. Sa
densité est de quelques 5 g/cm3. Elle est composée
de diverses couches ou d'enveloppes successives dont la densité
croît de l'extérieur vers l'intérieur :
-
une croûte continentale solide de 21,4 Km, une croûte
supérieure de type granitique de 12Km et une croûte inférieure de
type basaltique de 9,4Km
-
une croûte océanique liquide de 3 à 10 Km, (l'Hydrosphère)
-
une lithosphère et une asthénosphère (50 à 200 Km),
-
l'hypothèse d'un manteau solide de 2866 Km. Celui-ci pourrait
être en réalité une zone de transition gazeuse comme nous le
montrent tous les systèmes planétoïdes, de l'atome au système
solaire et galactique.
3)-
L'Atmosphère terrestre
L'Atmosphère
est formée d'une fine couche de près de 100 Km, de 6371 Km
de rayon, qui entoure le manteau terrestre. Cette pellicule fait
partie intrinsèque de l'ensemble planétaire. Son épaisseur varie
(60 Km au-dessus de l'équateur, et 30 Km au-dessus des
pôles) en fonction du vent solaire. Elle subit l'influence conjuguée
de la rotation du système duel Terre-Lune ainsi que les
interférences gravitationnelles jumelées du Soleil, de la Lune, des
planètes métallifères et des plus grosses planètes. L'activité
volcanique du manteau terrestre, en relation avec les éruptions
cycliques du Soleil, ainsi que l'activité humaine, certes à plus
faible échelle, jouent un rôle prépondérant dans les variations
de l'effet de serre qui préserve la vie sur Terre.
Les
conditions écologiques ne sont pas les mêmes partout. Elles sont
différentes et sont établies suivant les nombreux paramètres
déterminants de chaque éco-système. Ce qui peut expliquer les
différences morphologiques ou caractérielles au sein d'une même
famille biotypique disséminée sur différentes aires territoriales.
4)-
Le champ énergétique GM dipolaire
La
masse terrestre forme un dipôle magnétique. La Terre est entourée
d'un champ énergétique GM qui la distingue. Le champ G est
identique en presque tous ses points. Ce qui permet une adhérence
constante et complète aux parois, à n'importe quel endroit de la
masse planétaire. Son centre de gravité G se trouve en son propre
centre et non au centre géométrique de l'ensemble du système
planétaire. Par conséquent le centre de gravité de la masse
orbitale se trouve vers 500 à 600 Km de la surface, au cœur même
de la masse d'un millier de Kilomètres d'épaisseur.
Ci-contre
le schéma structural de la Terre. (Figure 104 ci-contre)
Accompagnant
le mouvement lévogyre du Soleil et de son système, l'hélicité de
notre planète est lévogyre. A l'issue de certains cycles longs
solaires, certaines extrapolations induisent que le Soleil opéra une
inversion des pôles et entreprit une rotation dextrogyre. La Terre,
comme les autres planètes du système solaire, firent de même.
Fut-il un temps où, la rotation dextrogyre devenant très lente, la
Terre, toujours solidaire du Soleil, s'arrêta de tourner avant
d'amorcer une rotation inverse avec un inversement des pôles
magnétiques ? Au lieu de se lever à l'Est, le Soleil se
leva-t-il à ce moment-là à l'Ouest ? Y a-t-il une corrélation
entre ces évènements hypothétiques et ce qui a été rapporté par
des récits peut-être un peu trop hâtivement rejetés comme
légendes et mythes sans fondement, issus de l'imagination fertile
des hommes devant les mystères naturels ?
Ces
inversions des pôles magnétiques sont périodiques (tous les 26
mille ans environ). Ceci est confirmé par les études récentes de
paléomagnétisme qui a vu les effets de ce phénomène sur certaines
roches volcaniques qui, en se refroidissant, se sont aimantées
tantôt dans un sens, tantôt dans l'autre, suivant leur âge, ainsi
que sur les fonds sous-marins au voisinage des dorsales, et qui sont
magnétisés dans un sens ou dans l'autre, les bandes les plus
éloignées de la crête étant les plus vieilles.
Quant
aux cataclysmes qui ont provoqué l'oscillation des pôles terrestres
et les diverses conséquences sur les différents biotypes de la
Terre, ils ont leur origine dans un événement cosmique, soit
l'impact d'une comète ou d'un astéroïde, soit l'explosion d'une
planète (Phaéton), soit une catastrophe lunaire, soit une incursion
cométaire dans le système solaire perturbant son équilibre, soit
l'explosion d'une étoile (Vela de la Constellation des Voiles ?)
à proximité du système solaire, soit l'inversion périodique
normale des pôles solaires... Ces cataclysmes, survenus il y a des
milliers d'années, ont pu modifier le climat par réchauffement ou
refroidissement subits de l'atmosphère (provoquant ras-de-marée,
déluges, éruptions volcaniques, effets de serre étouffant
certaines formes de vie, érosions des sols, glaciations) et éteindre
subitement certains biotypes, etc.
En
conséquence de l'hélicité et de ses causes (les pulses solaires),
il est plus que probable, qu'en période expansive d'hélicité
dextrogyre (soit dans le cas de l'éloignement mutuel des planètes
et de la diminution subséquente de l'attraction G), les biotypes
avaient une taille géante. Et une taille réduite, en période
contractive d'hélicité lévogyre (soit dans le cas du rapprochement
mutuel des planètes...). Les mythes de l'antiquité mentaient-ils
lorsqu'ils mentionnaient la présence de géants rescapés ?
A
notre lecteur de faire les recoupements historiques nécessaires à
la justification ou à l'invalidation de ces multiples hypothèses...
Le terrain, là, par manque de preuves formelles, est
particulièrement mouvant. Nous ne pouvons que nous contenter
d'hypothèses, certes vraisemblables, mais encore bien loin de la
vérité scientifique.
Les
processus de différenciation géochimiques ont individualisé la
Terre. La Terre regroupe les matériaux basiques non volatils les
plus abondants dans la nature. Le noyau est composé en grande partie
d'atomes lourds. Le manteau rocheux qui l'enveloppe est fait de
silicates de magnésium. Une grande quantité de CO2
s'est, à l'origine, et en présence de l'eau, combinée à des
oxydes métalliques (oxyde de calcium) et a formé des carbonates,
qui constituent une partie des roches. La différenciation chimique
en a résulté. Et l'atmosphère primitive à base d'Hydrogène,
d'Azote, de Carbone et d'Oxygène, a donné naissance à tous les
constituants organiques de la matière biologique, quand tous les
éléments énergétiques furent réunis.
L'atmosphère.
Les principaux constituants de l'atmosphère sont l'Azote 78%,
l'Oxygène 21% et 1% de divers éléments dont le Néon, l'Argon, le
Krypton, le Xénon. Les éléments volatils semblent échapper à la
force G de la planète qui a ainsi perdu l'Hydrogène et l'Hélium.
L'atmosphère terrestre est un écran, un barrage transparent à
certaines ondes (comprises entre 1mm et 30 m) mais opaque et
difficilement franchissable à certaines radiations de courte
longueur d'onde, nocives à la biosphère (inférieures à 3100 Å).
L'absorption est totale entre 22 μm à 1 mm (soit,
arbitrairement, de la fin de l'InfraRouge au seuil des ondes radio).
Des fenêtres de transparence existent entre 8 et 14 μm et 17
et 22 μm. Le flux reçu au sommet de l’Atmosphère est de
quelques particules par cm2 par seconde.
La
structure du manteau. Sa partie supérieure (400 Km) est
constituée de péridotite (composée de pyroxène et d'olivine, de
plagioclase, de spinelle ou de grenat en profondeur). Sa partie
inférieure est occupée par un magma igné.
L'écorce
terrestre est une mosaïque hétérogène de plaques rigides en
mouvement continuel d'ensemble ou se déplaçant les uns par rapport
aux autres. Les surfaces de séparation des divers milieux sont des
zones de séparation de phase, de différenciation chimique et de
l'intégration des éléments.
Le
manteau est animé de mouvements d'ensemble propres : Un
mouvement de rotation autour d'un axe indépendant, et un mouvement
continuel de convection équilibrant l'échange de masse entre les
différentes parties, les zones de compression (ou de subduction) et
les zones d'extension (les dorsales). La dérive des continents rend
compte de la cinématique des plaques et explique l'aspect dynamique
de leur évolution. Le volcanisme rend compte du percement mécanique
et thermique des plaques sous la pression de l'activité ignée, des
tensions et des torsions, au sein du manteau, et des forces de
friction dues aux marées terrestres, principalement dans les zones
de jonction, régions privilégiées pour l'ascension de la lave
selon les lignes de moindre résistance. Les éruptions volcaniques
sont en relation avec les énergies pulsantes du noyau solaire, du
noyau lunaire et du noyau terrestre, avec leurs rotations mutuelles
conjuguées et avec les déformations magmatiques provoquées par les
variations conséquentes du champ GM.
La
composition exacte du magma dont la température s'élève entre 900
et 1200°C, est déterminée par celle du matériau parental, par le
degré de fusion partielle lié au type de roche et par la quantité
d'eau présente (qui est responsable du caractère fortement explosif
des éruptions). Divers courants de convection déterminent la
formation, la concentration des magmas en des chambres magmatiques,
lieux déterminés du manteau, leur ascension dans les cheminées
d'alimentation volcanique, dès que la tension sur les liquides
magmatiques atteint son seuil et provoque le déplacement des plaques
lithosphériques, la déformation de la surface externe des volcans,
et enfin le mouvement paroxystique du déclenchement ponctuel de
l'éruption et l'évidement du réservoir magmatique en éjections
pyroclastiques.
Les
volcans ne sont pas des anomalies de la croûte terrestre. Au
contraire, toutes les manifestations effusives de surface sont des
expressions de la respiration régulière de l'ensemble. Les
inflations et les déflations volcaniques sont cycliques et répondent
à l'évolution dynamique de l'ensemble, déterminant un bilan
thermique précis.
Au
niveau des crêtes médio-océaniques, l'écorce terrestre se
reconstitue périodiquement par deux processus de renouvellement:
-
l'extrusion, le magma basaltique s'épanche lentement sur le fond des
océans (10 Km3 chaque année);
-
et l'intrusion, l'infiltration du liquide basaltique dans l'écorce
terrestre en filons suivant les lignes de moindre résistance. Ces
filons formeront des champs magnétiques, des gîtes minéraux,
localisés suivant la pression du moment...
Les
tensions mécaniques très intenses que subissent les plaques de la
croûte ont provoqué le déplacement des grandes masses
continentales et leur dérive - confirmée par l'orogenèse.
Nous
remarquerons, par ailleurs, la dissymétrie de forme, de topographie,
de composition chimique et de champs GM de la Terre. L'hémisphère
Nord rassemble les continents qui représentent les 30% de la surface
terrestre. La Lune rassemble sur son hémisphère cachée, la
majorité de ses continents et de ses mers circulaires. La symétrie
axiale verticale et la dissymétrie horizontale sont des
caractéristiques normales de toute surface, organique ou planétaire.
Nous
demanderons au lecteur de se reporter au cahier XVI. Le schéma
ci-dessous de la magnétosphère, vue dans le plan défini par la
direction du Soleil et l'axe géomagnétique, est suffisamment
éloquent. (Figure 105 en page suivante)
La
surface terrestre est parcourue par des courants magnétiques suivant
la direction des méridiens. Les points géomagnétiquement conjugués
à la surface de la Terre (reliés par une même ligne de force) ne
sont pas répartis aléatoirement. Le rayon d'action GM porte autant
que s'étend la queue GM. La Terre, par son atmosphère qui l'habille
de couleurs et par son champs GM, est ainsi un système fermé,
relativement isolé, et en même temps relié à l'Ensemble dont il
fait partie intégrante.
Le
couple Terre-Lune est une caractéristique unique dans le système
solaire. La Terre et la Lune, qui est à 384.400 Km de la Terre,
plutôt que d'être considérées comme une planète et son
satellite, nous les considérons comme une double planète, un
système duel en rotation autour d'un seul centre commun de gravité
(barycentre) éloigné de 4.645 Km du centre de la Terre, en
raison du rapport respectif des masses.
En
effet, le géoïde lunaire, formé en même temps que la Terre par un
processus d'accrétion simultané ou bien par la scission d'un même
noyau, et la Terre elle-même, subissent ensemble l'action du Soleil
et gravitent sur une même orbitale autour du Soleil. Leur moment
cinétique, conjugué, reste constant.
D'autre
part, la Lune, dans sa course circumterrestre, accomplit une
révolution sidérale de 27 jours, 7 heures, 43 minutes
et l1,5 sec, et une révolution synodique - par rapport à la
Terre qui chemine sur son orbite - de 29 jours, 12 heures,
44 minutes et 2,8 sec. C'est le mois lunaire synodique. La
synchronisation des rotations Terre-Lune fait que la Lune montre
toujours la même face à la Terre.
Cet
ellipsoïde à 3 axes (œuf dont la pointe serait tournée vers la
Terre), accomplit des mouvements de libration, de balancement autour
de son axe, dus aux effets de freinage provoqués par la Gravitation
de la Terre qui lui est 83 fois supérieure. Ce qui fait que la
rotation de la Lune est ralentie et qu'elle présente toujours la
même face vers la Terre.
Ci-dessous
le schéma des orbitales de la Terre et de la Lune, qui s'entrelacent
en nombre de points autour du Soleil. (Figure 106)
La distance Terre-Lune varie entre 363.300 Km au périgée et 405.500 Km à l'apogée. L'orbite de la Lune est elliptique d'excentricité moyenne (0,05490).
Le
diamètre de la Lune (3476 Km) est presque le quart du diamètre
terrestre. Sa masse est le 1/81,53 de celle de la Terre. Sa densité
est de 0,608 par rapport à celle de la Terre et de 3,34 par rapport
à celle de l'eau. Ce qui représente la densité de l'olivine, des
roches basaltiques constituant principal du manteau terrestre. Sa
pesanteur est 6 fois moindre que sur Terre. Sa vitesse de libération
mécanique est de 2, 4 Km/s actuellement. Le jour ou la nuit lunaire
est de 7,5 jours. Les transitions entre la lumière diaire et
l'ombre noire sont soudaines. La température varie de +130°C à
-150°C.
La
structure atomaire lunaire, identique à toutes les structures
atomaires, présente successivement, une écorce orbitale (croûte de
quelques centaines de Km d'épaisseur), un espace transitionnel de
champs et un noyau. Le noyau est décalé de deux Kilomètres en
direction de la Terre, par rapport au centre géométrique. La croûte
continentale est deux fois plus épaisse sur la face cachée.
Les
séismes lunaires sont provoqués par l'action des contraintes
gravitationnelles de la Terre et du Soleil conjugués. De faible
intensité, ils ne se produisent qu'à des moments déterminés. Ils
ne sont pas sporadiques et aléatoires. Il a été mis en évidence,
tout récemment, une période d'un mois environ, liée au passage de
la Lune par son périgée et son apogée, et un cycle de 207 jours
correspondant à la périodicité des marées solaires. Exactement
comme les contraintes solunaires exercent leur influence sur
l'activité thermique et les mouvements des plaques terrestres,
origine des séismes et des éruptions volcaniques.
La
Lune se caractérise également par une atmosphère très ténue
formée par des gaz produits par désintégration radioactive (4He
et 40Ar). On y décèle un nombre variable d'atomes légers
de 4He. Leur nombre est vingt fois plus abondant durant la
nuit lunaire que pendant le jour où l'on observe 3000 molécules/cm3.
La concentration de 40Ar, au contraire, diminue la nuit et
s'élève juste avant le lever du Soleil.
Ses
mers sont de caractère basaltique, formées par des coulées de
laves répandues sur plus de 1000 Km. Le caractère basaltique
lunaire est cependant différent du caractère basaltique connu sur
Terre. Les éléments basaltiques sont plus riches en Fer et plus
pauvres en Silicium et présentent par conséquent une viscosité
moindre. Ils se caractérisent également par une forte teneur en
éléments réfractaires, Titane, Zirconium, Chromium, Terres rares ;
une faible teneur en éléments volatils, Sodium, Potassium, Rubidium
et une absence de Fer ferrique et d'Eau - d'Argile et de rouille...
VIII
- 8 - A - Les planètes telluriques
(Ce sont les planètes recouvertes d'une couche minérale solide)
Elle
est la plus petite planète tellurique du système solaire et la plus
rapprochée du Soleil. Elle se trouve à 7.107 Km du
Soleil. Elle accomplit sa période de révolution en 0,24 année et
fait donc 3 tours sur elle-même quand elle effectue une rotation
autour du Soleil. Sa période de rotation est donc les 2/3 de sa
révolution sidérale. Le périhélie de son orbite est à 46
millions de Km et elle avance actuellement de 43° par siècle ; ce
phénomène est dû au renflement équatorial du Soleil. Son aphélie
est à 70 millions de Km.
Des
données tout récentes transmises par les sondes spatiales, il
ressort que Mercure ressemble un peu à la Lune par le relief de sa
surface. Mercure possède une atmosphère extrêmement raréfiée
composée d'Argon, de Néon et d'Hélium avec une faible quantité
d'Hydrogène. Sa densité est inférieure à un centième de celle de
1'atmosphère terrestre. Son champ magnétique est également faible,
1/100ème de celui de la Terre mais supérieur pourtant à
celui de la Lune, bien que la rotation de la planète soit trop
lente. Ce qui veut dire que le champ GM n'est pas directement lié à
la rotation de la planète, contrairement à ce que l'on croyait.
Son
diamètre apparent est de 12.400 Km et au sol de 12.100 Km.
Les nuages qui l'entourent gravitent à quelques 150 Km du sol.
Sa pression varie entre 70 et 150 bars ou atmosphères. Sa
température au sol varie entre 327°C et 527°C, la moyenne se
situant autour de 475 ± 20°C à 90 ± 25 bars. La température de
la haute atmosphère descend à -60°C. La température décroît de
10°C par Km d'altitude.
Sa
rotation rétrograde sur elle-même s'accomplit en 243 jours. Elle
tourne de façon à rester toujours orientée de la même manière
par rapport à la Terre. Lorsque Vénus est au plus près de la Terre
(à 42 millions de Km), l'emprise de la Terre sur elle se signale par
un renflement équatorial. Elle tourne autour du Soleil en 225 jours
sur une orbite légèrement elliptique d'un rayon de 108 millions de
Km.
Vénus
est noyée dans un épais manteau de nuages sans failles, qui piège
la lumière photonique et les ondes radio. Le brouillard est 60 fois
plus dense que l'atmosphère terrestre. Les rayons lumineux
photoniques sont courbés à proximité du sol par les variations
d'indice de réfraction, provoquant comme des mirages... Son
atmosphère est massive et d'une lourdeur torride. Ses constituants
primaires sont à 79% de Gaz Carbonique CO2 qui filtre
tous les rayons sauf les Infra-Rouges, de 20% d'Azote et de 1% de
vapeur d'eau avec des traces d'Oxygène. La pression est de 100 bars
à la base. Le Deutérium, isotope lourd de l'Hydrogène, prédomine
dans la haute atmosphère. Sur les roches de surface, se réalise la
désintégration des molécules d'eau en leurs composantes par
absorption de l'ultra-violet, ainsi que l'oxydation du fer libre.
Les
vents semblent y être verticaux.
Son
volume est le 1/7ème de celui de la Terre. Sa pression
atmosphérique est de 7 millibars dans les plaines basses et de 5,7
millibars sur l'ensemble, avec des chutes jusqu'à 3,5 mb. Sa
température varie entre -125°C (aux pôles) et +100°C, la moyenne
annuelle étant de -43°C.
Mars
est un désert aride et froid, une Terre épuisée. Son relief est
fait de hauts plateaux et de plaines basses. La différence
d'altitude varie entre 13 et 14 Km. Il ne présente pas de chaînes
montagneuses. Les processus d'altération de la surface semblent le
fait de l'érosion ou d'une activité orogénique. Les vents
soufflent de 80 à 130 m/s. L'activité volcanique et de dégazage
semble inexistante.
Les
colorations saisonnières constatées sur Mars semblent provoquées
par des effets climatiques complexes. Un voile sombre descend, au
printemps, des pôles qui condensent du C02 à 148°K pour
une pression de 7mb, vers l'équateur. Dès l'automne, le voile de
« givre » ou de « neige carbonique » remonte
pour couvrir entièrement la planète en hiver.
L'atmosphère,
composée de C02 est presque isotherme. L'ionosphère
martienne a une densité maximale de 9.104 électrons/cm3
à 120 Km de la surface. La température y varie entre 200 et 500°K.
Entre
Mars et Jupiter, à 2,8 ua du Soleil, gravitent des planétoïdes de
type tellurique, sphériques et non sphériques, au nombre de cent
mille. Leur diamètre varie de 1 à 10 Km. Les plus grandes ont des
diamètres entre 200 et 800 Km. Cérès a 750 Km de diamètre. Icare
a l'orbite la plus excentrique. Elle s'approche du Soleil plus que
Mercure. Hidalgo atteint presque l'orbite de Saturne. Hermès
s'approche le plus de la Terre, à 400.000 Km. Toro s'approche de la
Terre deux fois tous les huit ans, à moins de 20 millions de Km. Il
n'est pas sûr que tous les astéroïdes soient dépourvus
d'atmosphère.
C'est,
probablement, l'explosion d'une planète, Phaéton, qui orbitait
entre Mars et Jupiter, qui a dû générer cette ceinture
d'astéroïdes...
Cette
planète énorme, d'un diamètre d'environ 140.000 Km (soit 11 fois
celui de la Terre), est pourtant légère car sa masse n'est que 318
fois plus lourde que la Terre. Sa période de rotation axiale est
très rapide, 1 tour en 9h50m.
Jupiter
produit un dégagement calorifique autonome. Il rayonne trois fois
plus de chaleur qu'il n'en reçoit du Soleil. C'est, justement, un
« petit Soleil » qui possède un champ magnétique
puissant de 4 à 50 gauss à la surface (soit 20 à 100 fois celui de
la Terre). Il rayonne de l'UV entre 200 et 800 Å.
La
composition jovienne est déterminante. Les constituants principaux
semblent être dans les mêmes proportions que dans le Soleil :
3/4 d'H, 1/4 d'He et quelques % d'éléments plus lourds dans une
proportion indéterminée. Le cœur est réactif. La planète semble
s'être formée à partir des mêmes matériaux que le Soleil.
Lorsque
Jupiter a occulté l'étoile β du Scorpion, le flux lumineux qui a
été intercepté par la planète occultatrice au cours de son
mouvement, nous a renseigné sur son atmosphère, qui est apparue
lourde, formée de méthane CH4, de cristaux d'ammoniac
NH3, d'Hydrogène et de Hélium, propices à la naissance
de composés organiques. Est-ce une Terre à l'état naissant ?
Les
nuages, aux incessants changements de coloration, ont un rôle de
serre. Ils forment une structure en bandes et anneaux parfaitement
parallèles à l'équateur. La température de la haute atmosphère
jovienne fortement turbulente (à 350 Km) est de quelques 300°K.
Jupiter
est entouré d'une GM, comme tout élément. Dans les domaines
métriques et décamétriques, Jupiter est le centre d'une zone
d'émission intense, d'un diamètre de 10 rayons joviens. La
magnétogaine de Jupiter a été rencontrée à une distance
d'environ 95 rayons joviens, le maximum de flux étant sur le plan
équatorial. Les ceintures GM de radiation ont une forme discoïdale.
Jupiter
est la deuxième radiosource du système, après le Soleil. Elle est
détectable à partir de 3cm de longueur d'onde jusqu'à plus de 10
m. Son émission décimétrique, (correspondant aux longueurs d'onde
de l'ordre du décimètre : 3 à 200 cm) est constante,
polarisée plus linéairement que circulairement. Elle varie avec le
temps et se trouve en corrélation avec les vents solaires. Son
émission décamétrique (correspondant aux longueurs d'onde
supérieures à 7 m) est sporadique, due à des explosions
orageuses de grande intensité, explosions longues (0,5 à 5 sec) ou
brèves (millisecondes), émettant à des fréquences variables.
L'émission décamétrique décroît à mesure que la fréquence
augmente.
Jupiter
a 63 satellites dont les plus importantes par la masse sont Europe,
Ganymède, Callisto. Sur son orbite, gravitent les planètes dites
troyennes : Achille qui a une période de 12 ans, et Patrocle
qui a 250 Km de diamètre. Les émissions joviennes sont modulées
par le satellite Io, le plus proche. L'intensité du flux
décamétrique est multiplié par 5 lorsque Io se trouve à 90° de
la conjonction supérieure, c'est-à-dire quand Io, Jupiter et la
Terre forment un angle droit.
Par
rapport à la Terre, Saturne est 95 fois plus massive et son diamètre
9 fois plus grand. Saturne est une planète géante gazeuse qui
possède quatre anneaux et 53 satellites naturels identifiés et
nommés dont Phœbé, Mimas, Encelade, Dioné, Titan et Thétys, ces
deux derniers étant des satellites géants. Tous sont en résonance.
Les
quatre anneaux de Saturne sont des disques de plasma constitués de
corps cométo-météoriques de plus ou moins grande dimension, de
masses satellisées (glace, ammoniac, poussières...). Ils orbitent
autour du plan équatorial, ceinturant ainsi la planète. Ils sont à
Saturne ce que sont au Soleil les astéroïdes gravitant entre Mars
et Jupiter et, probablement, le résultat d'une fragmentation d'une
planète, ou bien d'éléments fixés sur orbite et qui ne pouvaient
se condenser en sphères planétoïdes distinctes. Ces quatre
anneaux, formations annulaires, sont séparés par des
discontinuités. La configuration globale est générée par les
mouvements conjugués de la planète et de ses satellites, dus à
leurs multiples interactions de résonance.
Première
planète découverte à l'aide d'un télescope, c'est la 3ème par la
taille et la 4ème par la masse du système solaire et une des moins
lumineuses, car elle reçoit du Soleil un flux dont l'intensité est
d'environ 1/400e celui reçu par la Terre. Sa distance moyenne au
Soleil est de près de 3 milliards de Kilomètres.
Cette
planète géante gazeuse possède 13 anneaux principaux connus et au
moins 27 satellites naturels nommés d'après les personnages créés
par Shakespeare, dont Obéron, Titania, Ariel, Umbriel, Cordelia,
Desdémone et Belinda. Sa rotation est rétrograde. Uranus gravite
presque perpendiculairement à l'écliptique, ce qui est unique dans
le système solaire. Son axe de rotation se trouve dans son plan de
révolution autour du Soleil. Ses pôles sont donc situés là où
les autres planètes ont leur équateur. Sa période de révolution
autour du Soleil est de 84,32 années terrestres.
Une
des caractéristiques principales d'Uranus est l'éclairement
périodique, tous les 42 ans, alternatif, de ses deux hémisphères.
Son atmosphère occuperait près de 7500 Km, soit près de 30% du
rayon de la planète. Elle est composée principalement de 83% de
DiHydrogène H2, de 15% d'Hélium, de Méthane CH4
et d'Ammoniac NH3. Sa couleur bleu-vert est probablement
due à la présence du Méthane qui absorbe le Rouge et
l'Infra-Rouge.
Neptune
possède 13 satellites dont Triton, Protée et Néréide et au moins
cinq anneaux principaux. Comme Mars et Jupiter, Neptune partage son
orbite avec au moins 7 astéroïdes dits « troyens ».
Cette planète gazeuse géante se distingue par des orages
gigantesques et les vents les plus rapides du système solaire, dont
la vitesse est estimée à plus de 2100 Km/h ou 500m/s. Son
système éolien semble confiné dans des zones parallèles à
l'équateur. La température mesurée des couches supérieures de
l'atmosphère neptunienne est de l'ordre de -210°C, moyenne la plus
basse rencontrée dans le système solaire.
Contrairement
aux autre planètes, Neptune n'est pas visible à l'oeil nu. Elle a
été découverte par le calcul mathématique à partir de la
trajectoire et des caractéristiques d'Uranus. L'invention du
télescope a permis de confirmer sa découverte. Neptune a presque la
même composition qu'Uranus, avec plus de 10% de Carbone métallique
liquide stable formant des océans sur lesquels flottent des icebergs
de diamant brut...
Son
atmosphère de couleur bleue azur est épaisse de 8000 Km. A
haute altitude, on y a détecté 80% d'Hydrogène, 19% d'Hélium et
1,5% de Méthane CH4,
d'Ammoniac NH3,
d'Ethane C2H6
et d'Acétylène C2H2.
Sa couleur cependant ne peut être expliquée par la seule présence
du Méthane qui absorbe la lumière dans les longueurs d'onde du
Rouge. L'inclinaison de son axe sur l'écliptique est de 22°.
5) – Pluton, 9ème planète
du système solaire
C'est
une des planètes extérieures du système solaire, c'est-à-dire les
plus éloignées du Soleil, avec ses consoeurs les planètes naines
Cérès, Eris, Makemake et Haumea. Sa masse est réduite (2306 Km
de diamètre soit les deux tiers du diamètre de la Lune) mais elle
possède une densité élevée correspondant à celle du fer (soit 40
g/cm3). Elle possède une orbite de grande excentricité
et de forte inclinaison. Elle orbite autour du Soleil à une distance
variant entre 29 et 49 ua. Avec son grand satellite Charon, elle
forme un couple, un système double, comme la Terre et la Lune, de
même que Haumea qui, elle, en possède même deux, formant un
système triple. Ces planètes naines orbitent autour du Soleil, sans
être considérées comme satellites du Soleil par l'Union
Astronomique Internationale.
Pluton
est l'unique planète du système solaire qui traverse l'orbite d'une
autre planète, Neptune. Il y a des relations remarquables d'ailleurs
entre leurs mouvements mutuels. Leur distance relative n'est jamais
inférieure à 2,7 milliards de Km. La masse réduite de Pluton
pourrait s'expliquer par les perturbations dues aux champs GM
Neptuniens. La plus récemment découverte, cette planète reste
encore la plus mal connue. Principalement composée de roche, de
glace de méthane et de glace d'eau, elle est en équilibre
hydrostatique, comme les autres transneptuniens.
VIII
- 8 - C - Effets du volcanisme : Satellites et comètes
Les
satellites et les comètes ont leur origine dans les processus
volcaniques des masses néoformées du système, soit du Soleil soit
des planètes-mères lors de leurs phases d'évolution expansive ou
même contractive.
Prenons,
par exemple, le volcanisme terrestre. Les processus éruptifs actuels
sont assez puissants. Dans le cas de l'éruption en 1883 du Krakatau
dans les îles de la Sonde, le bruit des explosions atteignait les
2000 Km, une couche de cendres de 60 cm s'étendait jusqu'à
160 Km, une couche de 20 cm jusqu'à 400 Km à la
ronde. Tout était noir autour de 800 Km. Il fut éjecté
quelques 13 Km3 de roches à une vitesse de 2 Km/s
suffisante pour atteindre l'espace interplanétaire.
Mais
ces déchaînements sont 103 fois plus faibles que les
éruptions volcaniques des ères transformationnelles de la planète,
qui ont vu se dresser les Alpes et l'Himalaya, reliefs témoins des
effets tectoniques développés à cette époque. L'activité
volcanique est proportionnelle à l'âge et soumise donc aux cycles
évolutifs de la planète en résonance avec l'éco-système formé
par le système solaire.
Par
conséquent, ces processus de vidange ont pu expulser suffisamment de
matières qui se sont soit satellisées, formant avec la planète-mère
un couple ou un ensemble planétaire duel ou bien multiple, soit
perdues pour la planète-mère, mais satellisées par le Soleil, et
formant ainsi toute la théorie des comètes et des météorites.
Remarquons
que les phénomènes volcaniques sont localisés et qu'ils
n'affectent directement que la zone où ils ont lieu. Comme c'est le
cas de la chute d'une pierre dans un étang qui provoque un
jaillissement localisé et une agitation plus ou moins rapidement
résorbée. Les accidents, dans l'univers, sont rapidement
circonscrits.
1)
- Les satellites naturels
Les
planètes géantes sont des mini-soleils possédant, chacune, un
vaste système de satellites planétaires, Jupiter, Saturne et Uranus
en particulier. Remarquons la similitude entre la répartition
orbitale générale des satellites autour des planètes géantes et
la répartition orbitale des planètes autour du Soleil. Les facteurs
de résonance organisent l'augmentation régulière de l'espacement
orbital. Notons, en plus de la similitude de structure, la similitude
de composition. Le champ gravitationnel des planètes géantes,
fonction croissante du rayon, de la masse, de la température, de la
composition, est tellement intense qu'il interdit l'échappement de
tout élément piégé.
Beaucoup
de satellites sont aujourd'hui identifiés et nommés. Les très
petits satellites restent au-delà des possibilités actuelles de
l'instrumentation d'observation.
2)-
Les comètes
Les
comètes sont des planétoïdes de type stellaire, expulsés par le
Soleil, comme nous venons de le voir. Ils comprennent un noyau et une
enveloppe nébuleuse. Ils dégagent une ou plusieurs longues queues,
dans leur voyage, queues qui sont généralement dirigées dans le
sens du mouvement des vents solaires.
La
matière cométaire est généralement composée de plasmas gazeux
comprenant les composés C2, CN, CH, CH2, C3,
OH, CO2, NH, N2 et les ions CO+,
N2+, CO2+, produits de
l'évolution des composés originels complexes. Les noyaux
contiennent des éléments difficilement fusibles.
Leur
voyage à travers le système organise des circuits
quasi-paraboliques autour du Soleil. La population cométaire est
renouvelée constamment. Elle n'a presque aucun effet gravitationnel.
Les
risques de collision entre comètes sont minimes, comme sur les
autoroutes. Une voiture « rencontre », certes, beaucoup
de voitures venant en sens inverse (et qu'elle évite). Elle en
dépasse certaines qui roulent dans la même direction. Mais les
accidents sont relativement très peu nombreux et sans autres effets
perturbateurs que zonaux, localisables, rapidement cernés et
éliminés ou résorbés... Certaines comètes, ayant perdu leur
orientation pour des raisons non encore élucidées, entrent en
collision avec des corps planétaires plus importants, traversant
leur gaine protectrice et les percutant à grande vitesse, provoquant
des catastrophes, bouleversements climatiques, extinction des
espèces... Pourtant ces rencontres aléatoires et la composition des
comètes en éléments chimiques transportés de l'espace pourraient
avoir pour conséquence proche ou lointaine la dissémination de la
vie si celle-ci rencontrait un terrain propice à son éclosion et à
son auto-organisation...
Un
continuel transfert d'énergie s'opère à tous les niveaux sous
différentes formes entre les différents composants d'un ensemble.
L'énergie reçue requiert une réponse réactive adéquate, telle
qu'une déperdition équivalente cédée sous une forme ou une autre
par des effets compensateurs, toutes les parties étant solidaires.
C'est
du Soleil que provient la quasi-totalité de l'énergie cinétique
des planètes et de leur environnement. Les cycles d'échanges sont
verticaux et horizontaux. Les processus d'échange, par les
mécanismes de transfert entre les différentes masses et phases
plasmiques, déterminent le bilan radiatif, à un moment donné, d'un
lieu donné. L'homogénéisation des régimes transitoires
impulsionnels réactifs s'observe par la circulation des courants et
de leur écoulement à des vitesses différentes suivant l'ambiance
écologique déterminante et les lignes de moindre résistance
rencontrées ou les plus favorables.
Les
marées sont des réponses à des sollicitations périodiques ou
accidentelles (raz de marée). Les marées océaniques, qui ont leur
origine dans l'attraction conjuguée solunaire (Soleil-Lune),
influencent le champ GM terrestre. Ceci est dû au phénomène
d'induction provoqué par les déplacements de l'eau de mer dans le
champs GM.
La
force génératrice des marées est maximale (marée de vive-eau)
lorsque la Lune est au zénith ou au nadir (points diamétralement
opposés), dans une configuration syzigique (nouvelle ou pleine
Lune), c'est-à-dire agissant en commun avec le Soleil. Et minimale
(marée de morte eau) au lever et au coucher de la Lune, dans une
configuration en quadrature, c'est-à-dire quand le Soleil et la Lune
annulent leurs effets. La période des marées et des courants de
marées accompagnant les mouvements de flux et de reflux égale à la
moitié du temps que met la Lune pour tourner autour de la Terre,
soit approximativement, 12h 25m, moitié de la période lunaire.
L'importance
des marées et des courants marégénaires est liée à la
configuration des côtes et des fonds marins, ainsi qu'au champ GM
qui subit les pressions et les variations périodiques en liaison
avec les champs écologiques interplanétaires, dont l'ionosphère.
Donc leur importance et leur influence varient d'un lieu à un autre,
d'un moment à un autre, en raison de la configuration des courants
ionosphériques.
L'amplitude
du champ GM est plus importante le jour que la nuit, vu l'influence
exercée par les effets conjugués du Soleil et de la Lune sur
l'ionosphère et sur l'atmosphère même par des cycles de hautes et
de basses pressions, coïncidant particulièrement avec les phases
lunaires. Ci-dessous les schémas montrant l'effet de marée sur
l'eau et l'écorce terrestre. (Figures 107 et 108)
L'effet
des marées océaniques sur le champ GM terrestre est démontré
expérimentalement. Les variations particulières en bordure des
côtes traduisent cette influence. Pour une valeur de champ GM de
47.000γ (1γ = 10-5 Oe) (tel qu'en France), la valeur de
la variation diurne lunaire qui a été observée est de 2γ. La
valeur de la variation diurne solaire est de 30γ. Le déplacement
constant de l'eau de mer (bon conducteur) suivant des trajets de
courants de largeur et de profondeur plus ou moins constantes, est
provoqué par les courants de marée. L'effet différentiel de ces
déplacements dans un champ GM vaut 10 à 20γ.
Les
effets les plus marqués sont ceux provoqués lors de la pleine Lune
à l'instant de l'interaction de la Lune avec la queue GM de la Terre
qui balaie l'espace sur une grande distance, dépassant l'orbite
lunaire. Cette queue GM guide les ondes émises à partir de toute
source rencontrée. (Cf Figure 105).
D'autre
part, il a été observé que le nombre des séismes sur Terre est
lié aux taches solaires, aux effets de la Lune sur les parties de
l'écorce qui ne sont pas uniformément réparties et qui subissent
des charges et des contraintes tectoniques, jointes à l'intensité
des courants telluriques zonaux.
VIII
- 9 - B – Le bilan hydro-atmosphérique
C'est
par conduction et par convection dans les deux sens mer⇔air que
s'organisent les transferts énergétiques entre ces deux plasmas
liquide et gazeux, sous les formes thermiques d'absorption de lumière
radiative qui transforme l'eau par échauffement, en chaleur, cause
de l'évaporation et de ses plus ou moins lointaines conséquences,
dont les vents et la distribution de la température et de la
salinité.
L'hydrosphère
est caractérisée par des courants marins, une température, une
salinité et une densité différentielle. L'atmosphère est
caractérisée par des vents, des pressions, une température, une
hygrométrie...
Sous
un ciel pur, la déperdition du rayonnement solaire est légère. Par
temps couvert, la partie supérieure des nuages renvoie, par
réflexion diffuse, une grande quantité du rayonnement solaire. Ce
qui provoque le refroidissement de l'aire directement affectée.
L'interface
des aires de jonction est mobile. Les forces d'entraînement et de
frottement exercées, provoquent des courants de surfaces et en
déterminent l'allure spatiale, le régime, l'évolution
spatio-temporelle, les circuits qu'ils décrivent, les fluctuations
des vitesses verticales et horizontales, les fluctuations thermiques
et d'humidité... Effets différentiels selon les secteurs
continentaux ou marins atteints, déterminant les écarts thermiques
et de densité, bref toutes les données de la climatologie.
Dans
la ceinture équatoriale, on observe un maximum d'évaporation, là
où l'air est animé des mouvements ascendants les plus amples. Ce
qui provoque l'apparition de cumulus géants et des pluies
torrentielles. Le flux ascendant est compensé par le flux
descendant. Les transits d'énergie sont continus.
Dans
l'hydrosphère, comme dans l'atmosphère, s'opèrent des mouvements
verticaux et horizontaux. Les phénomènes de cyclose verticale
homogénéisent le milieu horizontal. Dans l'hydrosphère, par
exemple, où la température décroît et la densité croît
parallèlement, l'eau de surface se porte jusqu'à la rencontre des
eaux profondes de densité égale à celle acquise en surface, mais
de charge différente. L'extension verticale est d'autant plus grande
que la stratification est moins stable, ses effets plus intenses et
plus prolongés. Son extension (sa circulation) horizontale, dans
l'hémisphère Nord du Globe, est d'orientation lévogyre.
Le
bilan marégénaire est un déterminant majeur dont le rôle commence
à être éclairci. En effet, on a remarqué l'influence des périodes
lunaires sur la quantité des pluies. Par exemple, au milieu de la
1ère et de la 3ème semaine du mois lunaire, et entre le 3ème et le
5ème jour après le pleine Lune et après la nouvelle Lune, on a
observé d'importantes chutes de pluies. Et cela dans certaines
régions déterminées. Les orages et les éclairs ne se produisent
pas n'importe où. Les déserts en sont, par exemple, rarement
atteints.
D'autre
part, il a été remarqué que les pluies du Sahel africain sont en
corrélation avec la température des eaux de l'océan Pacifique. Les
essais nucléaires dans le Pacifique ont-ils pu ainsi indirectement
provoquer la sécheresse des régions sahéliennes et la famine de
l'Ethiopie aux îles du Cap Vert, entre le 12ème et le 20ème degré
de latitude Nord ? Remarquons que cet itinéraire fut également
celui de l'éclipse solaire de 1973.
Les
cycles d'interférence entre les planètes du système solaire, par
les ajustements énergétiques que leur typologie réactionnelle
provoque, déterminent certaines réactions, graduelles ou brutales,
notées comme « perturbations », relativement à la
« normalité ».
1)
- Effets sur la Terre
Certaines
configurations planétaires, par les réseaux de connexions
énergétiques provoqués, déterminent, par exemple, la dégradation
de la qualité des signaux hertziens. On a pu ainsi noter certaines
configurations et relever leur haute résonance lors de la formation
d'angles de valeur basée sur les nombres entiers, soit les multiples
de l'angle droit, 90°. Par exemple, lors de l'alignement de deux
planètes dans le même plan, et une 3ème à 90° des premières, le
Soleil étant au milieu, on a observé une forte perturbation radio.
Une configuration à plusieurs planètes, occasionne des brouillages
plus importants.
D'autre
part, la valeur des perturbations dépend de la rapidité des
configurations, une grande perturbation étant provoquée par une
configuration rapide. Dans le cas d'une configuration lente, les
réactions étant graduelles, les perturbations sont moins
remarquées. (Figure 109)
La
qualité des signaux hertziens suit autant le mouvement des planètes
géantes que le cycle des taches solaires. L'agitation magnétique de
la Terre diminue pendant 8 à 10 jours, lorsque Vénus ou Mercure se
trouvent dans 1'alignement entre le Soleil et la Terre (conjonction
inférieure) et lorsque Jupiter ou Mars se trouvent en opposition au
Soleil.
Il
a été observé également que la température des masses d'air de
l'hémisphère nord a diminué de 0,6°C entre mai 1958 et avril
1963, justement à l'époque où l'activité solaire était en phase
décroissante.
Enfin,
on a observé l'influence des planètes géantes entre elles, entre
elles et les planètes telluriques, entre elles et le Soleil.
2)
- Effets sur le Soleil
Le
niveau équatorial du Soleil est partagé en 4 secteurs aux polarités
magnétiques alternatives. Cette distribution se retrouve dans le
champ magnétique interplanétaire du fait de la rotation axiale du
Soleil et de sa rotation orbitale autour du centre galactique.
Différentes
corrélations entre l'activité solaire et les marées soulevées à
la surface du Soleil par les planètes ont pu être relevées et
établies. 1)- Ainsi, la marée la plus importante est soulevée par
Jupiter. 2)- Lorsque, en cas d'une conjonction ou d'une opposition
Terre-Vénus, leurs effets de marées s'ajoutent et dépassent alors
de 50% ceux de Jupiter. 3)- Lorsque, en cas d'une conjonction ou
d'une opposition Terre-Vénus, ces deux astres sont alignés avec
Jupiter, les influences marégénaires des trois planètes
s'ajoutent. 4)- Lorsque les directions Terre-Vénus-Soleil et
Soleil-Jupiter sont perpendiculaires, les effets de la Terre et de
Vénus se retranchent de ceux de Jupiter.
D'autre
part, Jupiter et Saturne sont en accord d'activité avec le Soleil.
Le Soleil a une activité maximale lorsque Jupiter et Saturne sont à
120° et une activité minimale lorsque Jupiter et Saturne sont à
180°. Enfin, lorsque le Soleil est calme, c'est Jupiter qui émet un
puissant rayonnement. L'amplitude de la variation marégénaire sur
le Soleil varie suivant un cycle moyen de 11,08 ans, corrélé avec
le cycle de variation du nombre annuel de taches solaires, et suivant
un super-cycle de 179 ans, correspondant à la période synodique des
planètes extérieures du système solaire.
C'est
donc principalement la topologie spatio-temporelle qui, par
l'alimentation énergétique des ceintures de radiation qu'elle
provoque, qui détermine les variations de potentiel du champs GM,
correspondant à une accélération variable de la conductivité
électrique et les processus collectifs de transitions radiatives
entre les particules piégées dans l'entonnoir polaire, le long des
lignes de champ GM.
VIII
- 9 - D - Effets du bilan radiatif général sur les biotypes
Pour
clore cette Communication, nous nous suffirons d'exposer les récentes
statistiques prouvant l'influence déterminante de certains cycles
solaires et lunaires sur le biotype humain.
L'apparition
des taches au méridien solaire provoque la recrudescence d'états
morbides. Toute augmentation cyclique de l'activité solaire provoque
une recrudescence de déséquilibres mentaux. Au lever du Soleil,
l'indice de floculation du sérum sanguin augmente. Cet effet varie
en fonction de l'altitude et de la zone.
Le
Soleil agit sur la germination du blé, la croissance des bactéries,
la mue des insectes, la rapidité des réflexes, les cycles ovariens
de la femme...
La
Lune, en accord avec le Soleil, provoque des effets différents
suivant ses phases. Lors de la pleine Lune, on observe une
recrudescence de morts violentes. Cette flambée du comportement
homicide d'une certaine catégorie de psychopathes redescend
au-dessous du niveau normal pour remonter à nouveau sitôt après la
nouvelle Lune.
A
la pleine Lune, les rêves sont plus intenses, souvent érotiques, et
les troubles mentaux plus violents. Le biotype humain étant composé
principalement d'eau (80%), subit les marées lunaires sous forme de
marées psychologiques qui affectent des changements hormonaux et
électrolytiques, la sensitivité des nerfs, les réactions émotives
conséquentes et musculaires (les réflexes). Cela particulièrement
lorsque la Lune et le Soleil sont sur une même ligne, renforçant
réciproquement leurs champs.
Au
passage de la Lune au méridien, soit à son point culminant, le
nombre d'accouchements naturels augmente, puis retombe 48 h plus
tard. La période du mois où la fécondation est la plus fréquente
est celle de la pleine Lune. La période de gestation humaine est en
moyenne de neuf mois lunaires.
TRAVAUX
DE RECHERCHE INDIVIDUELS OU D'ATELIER
Seuls
des chercheurs de formation scientifique peuvent travailler sur les
données, thèses et hypothèses, que nous avons avancé dans ce
cahier, les confirmer ou les invalider par leurs travaux, dans la
stricte objectivité expérimentale obtenue essentiellement grâce à
l'évolution de l'instrumentation technologique.
Dans
ces secteurs de pointe de la recherche astro-physique, la tâche est
ardue et exige des budgets considérables... Et les réponses
définitives ne pourront être obtenues avant longtemps... Par
conséquent, toute controverse ou polémique, en l'état actuel de
l'avancée des sciences astro-physiques, ne peut être que stérile,
si elle ne s'appuie pas sur des données fiables éprouvées.
L'on
gagnerait, en revanche, à vérifier méticuleusement la cohérence
du modèle proposé, des structures et des interrelations évoquées,
à tous les niveaux des existants, qu'ils soient stellaires ou
atomiques.
QUELQUES LIENS ET VOIES DE RECHERCHE POUR ALLER PLUS LOIN
Galaxies
spirales (images)
Galaxies
(typologie)
Galaxies
spirales