COMMUNICATION
VII
L'EN-DEVENIR
LOGIQUE DU VIVANT
« Tout
projet particulier, quel qu'il soit, n'a de sens
que
comme partie d'un projet plus général. »
« Tous
les corps sont bribes
d'un
même secret. »
1
- Universalité de la structure archétypale des Ensembles
2
- L'Ensemble Intégral Absolu
A
- Le TOUT-ETRE B
- Le TOUT-UN C
- Le centre de l'Univers
3
- L'ETRE en DEVENIR
A
- L'en-devenir (et du non-Être) B
- L'écriture circulaire
4
- Les périodes évolutionnaires
A
- L'évolution verticale univoque
1/
La séquence involutive 2/
La séquence évolutive 3/
Les freins évolutionnaires
B
- L'évolution nodulaire
5
- Les constantes évolutionnaires
A
- Les constantes générales B
- L'entropie et la néguentropie biotypiques
C
- Les transferts évolutifs biotypiques
1/
Transferts génotypiques 2/
Transferts verticaux 3/
Transferts horizontaux
D
- La nécessité et les hasards
6
- Les transitions mutationnelles
A
- La téléonomie (prospective) B
- Tout est passage, transition
C
- La mutation dimensionnelle D
- Le champ tourbillonnaire spiraliforme
7
- Les CHRONOSPACES
A
– Le présent absolu B
- Le présent-devenir
C
- Dimensions et perceptions chrono-spatiales
1/
Les chronologies spatio-temporelles 2/
Les dimensions bio-chrono-spatiales
3/
La perception de la dimension spatio-temporelle
D
- Les rythmes du temps
1/
Définitions 2/
Déterminants (et déterminés) cinétiques
universels
3/
Données chrono-spatiales à
courtes et grandes distances
4/
Les horloges biotypiques, l'estimation de la durée, la rétro-
et la pré-cognition
8
- Genesis
A
- La loi Δ Delta généralisée
B
- La bio-dynamographie
1/
Le Su-jet 2/
Le Pro-jet 3/
Le Jet 4/
Le Tra-jet
9
- Finalités du Texte-Univers
LIENS
ARCHÉTYPALE DES
ENSEMBLES
La
partie est à l'image du tout. Elle reproduit l'archétype
architectural du tout. L'universel est singulier. Chaque cellule
récapitule l'univers. Le microcosme décalque le macrocosme.
L'archétype est transfini. La partie est dans le tout, comme la
totalité est présente dans toutes ses parties.
Tout
est essentiellement même mais formellement différent. Les rapports
ne sont pas d'identité, de structure basale, mais de formes.
Analogies, non similitudes Il existe par exemple un même rapport de
dimension 105 et de dégagement d'énergie 109
entre les plus grandes étoiles et les plus petites, et entre les
plus gros animaux pluricellulaires et les unicellulaires. L'amplitude
scalaire est analogue à celle qui existe entre un être vivant et sa
biosphère. L'ampleur est également analogue entre les dimensions
linéaires Terre-Electron (23 échelons) et le milliard d'années et
la micro-seconde. L'espace interatomique reproduit les espaces
interplanétaires. L'atome comprend un noyau central autour duquel
gravitent les particules électroniques dans les mêmes rapports de
distance que les planètes autour du Soleil (1/10000). (Revoir
II-2)
VII - 2 -
L'ENSEMBLE INTÉGRAL ABSOLU
∫
Notre
modèle théorique axiomatique du Plenum énergétique nous invite à
une approche méta-physique quantique pour aborder la théorie des
Ensembles ∈ (G. Cantor,
G. Peano,
B. Russel),
notamment les Ensembles infinis ou le « Multiensemble »
fini dans ses multiples évolutions internes et ses extensions. Les
axiomes de compréhension non-restreinte et les axiomes de fondation
permettent de considérer la cohérence descriptive de l'Entier
Universel et d'intégrer la complexité de ses éléments
hiérarchisés et ordonnés ainsi que leurs relations optimales et de
leur combinatoire dans la stabilité dynamique de l'Ensemble de tous
les Ensembles, de l'Intégrale absolue.
VII
- 2 - A - Le TOUT-ÊTRE
L'Ensemble
des Ensembles. L'Intégrale harmonique. L'ipséité absolue.
L'EN-SOI. L'ENTIER naturel complet. Isotrope, self-consistant, à
l'infinie finitude. Le SOI-MÊME. L'identité totale à soi.
L'invariant immuable complet en lui-même. Intégralité concrète de
l'Existant.
Le
nominatif absolu. JE singulier total. Je SUIS. SUM. Je vis
vivant. Universelle singularité de l'En-soi, cause de soi, vivant en
soi, par soi, pour soi.
Naturalité
d'une architecture, d'un organisme unique qui ne peut « naître »
à l'existence car le TOUT-ÊTRE EST. L'ÊTRE (Esse, Life...),
s'écrivant, devient l'ÉTANT (Ens, living...), expression
intégrale de l'ÊTRE. Le JE devient NOUS. Le Tout-Être, Ensemble
transitif, l'En-soi dont chaque élément est une expression
particulière.
L'Univers
existentiel est un continu, sans prologue ni épilogue, sans
commencement ni fin, immuable. Une architecture infinie et illimitée.
Hors temps, hors espace, contenant tous les temps, tous les espaces.
L'énergétique VELaire extrême. L'Entier architectural intégrant
tous les ensembles parcellaires. L'INTÉGRALE ABSOLUE. (Figure 79 - Pour voir les illustrations et les schémas, veuillez télécharger la Communication VII en PDF)
VII
- 2 - B - Le TOUT-UN
TOUT
signifie UN. UN est TOUT. Le TOUT-ÊTRE EST TOUT-UN.
-
UN : Omnitude de l'identité universelle intégrant tous ses
composants différentiels.
-
UNI : Unicité intrinsèque indivise de ses innombrables aspects -
éléments énergétiques ou ponctuels - composants coexistants qui
ne se distinguent que par leurs limitations et qui écrivent, tous,
l'intégrale de l'ÊTRE.
-
UNIQUE : Sans en-face. Totalité in-comparable.
L'universel
: UNI-VERS-SOI.
Le
TOUT-ÊTRE est l'Universum, structure architecturale
d'ensemble, unissant la différenciation harmonieuse des parties qui
la composent. Le multiple un, absolu sans dimensions, identique à
lui-même.
Immanence
du tout en chaque partie. Le feu se transmet sans se diviser. Toute
la nature énergétique est présente en chaque phonème. Le moindre
atome contient tout l'univers.
Tout
participe à tout, dans l'entière articulation organique. Tout est
relié à tout. Tout se tient. Tout se lie, s'écrit, se lit en ses
parties. Tout ne forme qu'une seule existence dans la contingence des
étants. L'univers respire par la respiration de chacun. Tout est en
tout. Tout atome de l'univers est présent en toute chose. Le détail
retentit sur l'ensemble.
Il
n'y a pas d'individualités, d'étants isolés dans le cosmos. Quoi,
qui dans la nature vit-il exclusivement pour lui-même ? Chaque
nœud est écho d'un autre. Tout est co-essentiel. Tout est élément
d'une seule et même ÉCRITURE.
Une
algue est fondue dans la mer mais distincte d'elle. Les parties
valent selon leurs rapports réciproques dans le tout, et leur
rapport au tout. Le tout vaut donc par ses parties et l'harmonie
entre ses parties (non par la somme des valeurs des parties).
Le
fini n'est jamais anéanti dans l'in-fini.
VII
- 2 - C - Le centre de l'univers
Il
n'y a pas de centre universel. Il n'y a pas d'espace centré. La
sphère se confond en son centre. Le centre est partout où il y a
intelligence, à l'infini. La périphérie, nulle part, infinie. Le
centre - l'intelligence passe par tout. Tout se concentre en son
unité. Et il n'y a pas de direction privilégiée. Le centre est
partout et toujours autre (ce qui ne veut pas dire absence de
centre). Tout point de l'Univers est centre instantané, occasionnel,
privilégié, de l'Univers. Tout est centre et départ. Car en fait,
il n'y a pas de « points » mais uniquement des liaisons.
Chaque
nœud est un centre où s'intersectent les lois, où s'enracine une
rencontre énergétique en croix et d'où elle s'étend.
Tout
est source. Rien n'est petit. Rien n'est grand. Le fragment est aussi
décisif que l'ensemble. Le cosmos est dans la graine.
VII - 3 - L'ÊTRE
EN DEVENIR
L'univers
n'est pas statique, mais dynamique. Lui-même, comme aucun de ses
constituants multiformes, n'est stationnaire.
L'Entier universel subsiste, EST. Sans commencement ni fin. Un
PERPETUUM qui se transforme sans cesse.
Comme
pour chacun de ses constituants cellulaires, toute transformation a
un jaillissement conditionné par des pré-déterminants, et un seuil
de mutation également prédéterminé par une multitude de facteurs
relationnels. L'univers est en transformation, en devenir continu. Le
ciel est toujours recommencé. Tout naît à partir de pré-existants,
croît, décroît, re-croît et se transforme indéfiniment. A
l'image d'un œuf qui aboutit au fœtus qui aboutit à l'adulte...
Une
croissance, là, compense toute décroissance de densité là-bas,
suivant les lois de conservation des énergies. Un biotype ensemence
d'autres biotypes, en un processus de genèse continu.
VII
- 3 - A - L'EN-DEVENIR
Tout
est et tout devient. JE devient NOUS. Intégralement.
Perpétuellement. La totalité n'est pas figée. Elle s'écrit ÊTRE,
perpétuel DEVENIR.
Rien
n'est fait. Tout se fait, se forme, se réalise. Tout se dit, se
chante, s'écrit, se découvre. L'univers est perpétuellement à
être. Le livre s'écrit, s'actualise, flux perpétuel spatialisé.
L'en-devenir rythmique intégral, mise en acte, en œuvre
phénoménale, continuelle gestation et création.
Perpétuel
avènement. Tout change et devient autre, formellement. Tout renaît,
se renouvelle. À chaque instant, l'univers se recrée en nous, meurt
en nous et, en nous, par nous, renaît. Devenir incessant.
Déroulement immémorial de la VIE. Instant toujours en
accomplissement, en écriture.
Univers
pulsant. De l'ÊTRE au DEVENIR au DEVENU (le factum). Mouvement et
présence toujours actuels. Le PRESENT-DEVENIR. Infiniment présent
et indéfiniment à venir. Qui est, fut et sera :Passé sans origine
et futur sans terme.
Le
devenir est immuablement continu. Et discontinu à notre niveau
phénoménal. Schématiquement, le devenir continu involutif ou
évolutif, se représente comme central, le devenir discontinu comme
marginal, où s'écrivent les nœuds en différentielles dynamiques,
achevées par les mutations, principe d'enchaînement causal. (Figure
80)
NOTE
: Le non-Être
Le
non-être n'est pas le néant, le « nihil »,
l'absurde, la non-identité, le vide ontologique, le « nullum »,
le zéro temporel ou la monotonie inertielle. Il n'y a pas de béance
existentielle ou de chaos primordial. Le non-Être, expression
malheureuse pour signifier le non-encore dit, formulé, le non-encore
écrit, le non-encore réalisé. Et, à notre mesure, le non-encore
identifié. Il contient, recèle en lui, en puissance, toutes les
formes phénoménales qui existeront. Il est l'à-dire, l'à-écrire,
l'à-venir. Le point-nœud qui sera pointe et envahira le
cercle-sphère.
VII
- 3 - B - L'écriture circulaire
La
vie est achevée, inachevée et in-achevable.
-
Achevée : Comme une graine qui contient potentiellement toute une
forêt;
-
In-achevée : La croissance de la graine est l'acte écrivant ses
possibilités infinies d'être. Elle accomplit, dans son exercice,
toutes les potentialités de son intelligence finalisée.
-
In-achevable : Le commencement de cet acte d'existence se renouvelle
constamment, perpétuellement, sans monotonie. Permutation infinie.
Variations d'une même danse éternelle.
Continuelle
transformation. Chaque limite est un nouveau commencement. La vie
s'exprime mouvement. Changement et transitions de phases en
renaissance continuelle. Tout devient toujours quelque chose d'autre.
Rien n'est temporairement définitif. Rien n'a une forme permanente
d'existence. Rien ne cesse d'être. Rien n'est jamais totalement
perdu, épuisé, annihilé, détruit. Rien ne se perd. Rien ne se
crée. Tout se transforme, indéfiniment. Nous illustrerons la
permutation infinie par le paradoxe visuel suivant qui donne
l'impression de monter perpétuellement, bien qu'en fait, on ne
change jamais de hauteur fondamentale. (Figure 81 Le paradoxe de
l'escalier de M.C.
Escher)
VII - 4 - LES
PÉRIODES ÉVOLUTIONNAIRES
Chaque
expression nodulaire à Vibration de Fréquence Particulière (VFP)
exprime l'apprentissage d'un existant, son champ de progrès. L'étant
va, de nœud en nœud harmonique, de carrière en carrière,
d'expérience en expérience plus riche, dont il enregistre les
résultats, de sphère en sphère plus large, jusqu'à la pleine et
entière conscience de soi et du monde.
Il
n'y a pas de retour en arrière possible avant l'achèvement intégral
du cycle évolutif spiralé. Arrivé au sommet - au centre, puisque
la spirale se serre progressivement en évoluant vers l'axe-source -,
à l'énergie vibrationnelle de fréquence extrémale (VELaire), le
cycle involutif recommence. Et c'est, de nouveau, la descente vers la
densité matérielle (VEMaire). Avancement continuel en spirale
descendante ou ascendante...
Chaque
séquence évolutive, chaque période exprime le plus court
intervalle de temps nécessaire à un phénomène nodulaire pour
subir les transformations évolutives, achever son expression propre,
et, compte tenu des constantes de retour cyclique, connaître à
nouveau, périodiquement, des transformations identiques.
Car
chaque point de départ d'une nouvelle période est plus haut sur
l'échelle évolutive, plus en avant, que le point de départ de la
période précédente. Un cycle d'achèvement parfait comprend une
série de neuf transformations principales (32 Δ). Se
rappeler ici le schéma (Figure 80) qui explicite la montée
évolutionnaire en spirale tourbillonnaire.
VII
- 4 - A - L'évolution verticale univoque
La
voie et le moyen. Progression continue. Tout croît d'abord par
involution puis par évolution. Deux séquences, deux aspects d'une
même progression évolutionnaire.
1)- La séquence
INvolutive
Ou
la densification progressive permanente de l'Energie VELaire par
agglomération de ses porteurs qui forment les énergies
constructionnelles (ergoniques et bioniques) qui forment les énergies
intentionnelles (rationiques et psychoniques) qui forment les
énergies actionnelles tacchyoniques, luxoniques (photoniques), qui
forment les noyaux nucléoniques qui forment les atomes de matière
et les molécules et génèrent les champs électromagnétiques, etc.
(Cf Tableau Figure 20 in III-2-B - Le Plenum énergétique)
Dé-gradation
(non pas dis-qualifiante régressive, mais autrement qualifiante).
Descente de l'échelle des nœuds fréquentiels vers des niveaux
d'existence de plus en plus condensés, solidifiés, opacifiés,
desséchés, non-libres, où les périodes se distendent. Ce qui se
schématise par l'élargissement spiralé autour de l'axe involutif.
La descente est lévogyre. Et plus on descend, mieux on remonte. La
semence germe d'autant mieux que la racine est profonde. L'involution
(lévogyre) fonde l'évolution (dextrogyre). Tout pulse. Tout
respire.
2)-
La séquence évolutive
Permanente
remontée de l'échelle des nœuds fréquentiels, à partir de la
matière électromagnétique infraluminale, énergie relativement
très dense, jusqu'à l'extrême vibration énergétique
supraluminale VELaire. Intensification qualitative continuelle
synchronique in-définie. Assomption de la matière vers des plans
existentiels de plus haute conscience. Retour progressif vers l'étant
d'avant la chute dans les bas degrés de l'échelle du clavier
énergétique universel.
Maturation
signifiée et signifiante que nous schématiserons par le
resserrement spiralé autour de l'axe évolutif. La montée est
dextrogyre. (Figures 82 et 83) De ce mouvement de flux et de reflux,
d'aspiration et d'expiration, nous retrouvons les deux temps de la
structure pulsatoire de tout nœud biotypique dans l'univers.
3)- Les freins
évolutionnaires
Deux
puissants freins agencent ce mouvement vertical bipolaire et
empêchent l'anarchie :
-
La force qui refuse la dégradation de l'énergie VELaire en phonèmes
solides, et qui la retient jusqu'à l'extrême limite;
-
et la force qui refuse la gradation, la montée de l'énergie
densifiée infraluminale vers les énergies supraluminales VELaires,
et qui la retient jusqu'à l'extrême limite de la résistance.
Ce
conflit, exaspérant les désirs, s'éprouve au niveau de/en chaque
étant, en chaque nodule.
VII
- 4 - B - L'évolution nodulaire
La
même structure pulsatoire se retrouve au niveau nodulaire, mais
relativement horizontale. Sa schématisation est planaire.
A
chaque degré, s'enracine un nœud, une impulsion intentionnelle et
matérielle, qui s'amplifie et s'intensifie, selon les forces
d'échange et d'exclusion inhérentes, par vagues génétiques
successives créant la multiplicité proliférante en différences et
divergences, jusqu'à l'émergence à un nouveau degré, signifiant
la croissance du flux énergétique VELaire dans les étants
immédiatement supérieurs. Telle est la Loi du blé.
Le
rayonnement énergétique nodulaire se fait en deux temps ne
s'excluant jamais mutuellement :
-
Expansion centrifuge dé-compressive, ancrage en mode quantitatif
spatiotemporel, involution dans la division. De l'unité du tronc à
la multiplicité des branches. Descension vers la périphérie.
(Figure 84)
-
et extension centripète compressive, resserrant le temps vécu,
mouvement vers la maturation. Evolution vers l'unité. De la
multiplicité à l'unité. (Figure 85)
Ascension
vers le centre supérieur. Réintégration des racines pour une étape
supérieure. L'évolution commence dès l'impulsion donnée à un
maxima d'intelligibilité.
Mouvement
de croisements et d'alternances, organisation croissante vers
l'individualité nodulaire affirmée, confirmation d'une étape par
cristallisation différenciée. La schématisation linéaire de
l'évolution nodulaire inscrit une courbe sinusoïdale. (Cf V-4 et 5)
L'involution
n'est, en elle-même, rétrograde, dégénérescence, que par rapport
à l'orientation du regard aspirant à l'unité. Elle n'exprime donc
pas, en elle-même, un jugement de valeur. Mais nous nommerons
couramment involution la dégénérescence qui commence dès que
l'expression évolutive effective la plus haute possible, par rapport
à un niveau donné, ait été atteinte, au moment où les
potentialités s'épuisent, où les facultés s'amoindrissent...
Signes avant-coureurs de la désagrégation, aspect de l'évolution
mutationnelle. L'énergie initiale est supérieure à celle des états
finaux.
VII - 5 - LES
CONSTANTES ÉVOLUTIONNAIRES
VII
- 5 - A - Les constantes générales
Durant
l'apprentissage de tel nœud biotypique, l'étant à la VFP
caractéristique affirme son développement progressif spiralé
suivant les principales constantes décrites dans ce chapitre.
1)- L'émergence
du plus fort, du plus structuré, du plus adapté
La
sélection biologique, en vue de la réalisation intégrale des
possibilités de tel biotype (ou espèce), se réalise presque par
tâtonnement, à coups de réponses d'essai ou d'opportunités
réactives saisies, en accord avec les champs écologiques
déterminant les seuils. Tout est essayé afin de trouver le meilleur
outil de réponse réactive à l'environnement évolutif et la
direction idéale pour l'épanouissement au sein d'une biosphère
résultante.
L'efficacité
sélective dans la lutte âpre, implacable, où le plus fort
génétiquement, le plus adapté morphologiquement, étouffe, élimine
le plus faible, le moins adapté, efface bientôt, par la
différenciation d'un organe adaptatif, toute ligne hésitante, non
nécessaire au développement adaptatif. Puis l'organe et la
fonction-réponse adaptative s'auto-régularisent dans la voie la
plus économique, celle du moindre effort en vue d'une efficacité
maximale. L'adaptation est synchronique entre les différentes
espèces qui s'entre-nourrissent. L'adaptation (et son aiguillon,
l'inadaptation) est un facteur décisif de l'évolution biologique.
(J. Monod)
2)- La synchronie
écologique
Les
explosions biologiques sont synchronisées aux déterminants
énergétiques constants (rythmés) et circonstanciels de
l'environnement écologique à courte ou longue distance. (Cf
Communication XII)
3)- La constante
(r)évolutionnaire mutationnelle
Elle
s'exprime par différentes phases. La mutation commence par une
accélération des exigences déterminantes dues à un brutal et
soudain bombardement de radiations de hautes énergies provoquant une
augmentation proportionnelle de la densité des réponses
adaptatives. Elle passe ensuite par certaines mutations ponctuelles
en résonance, dues à l'inadaptation fonctionnelle. Elle se termine
par une apocalypse d'enfantement soudainement intensifiée et
radicale.
Les
mutations sont favorables ou défavorables par rapport à une espèce
biotypique donnée dans un éco-système défini. En absolu, toute
mutation-réponse adaptative est nécessaire puisque coordonnée aux
conditions écologiques.
Certaines
espèces, cependant, hautement adaptatives, n'éprouvent pas le
besoin de changer. Leurs seuils d'adaptabilité sont très larges.
Ces espèces s'adaptent à de nombreuses chaînes alimentaires à
l'intérieur d'un éco-système.
VII
- 5 - B - Entropie et néguentropie biotypiques
1)- L'entropie.
Ou
le catabolisme nécessaire. Du centre à la circonférence,
s'augmente l'ampleur, la multiplicité, la diversité quantitative,
la répétition cumulative, la prolifération anarchique, l'entropie
tumultueuse.
L'entropie
aboutit au chaos, par amplification diachronique. C'est le diffus où
s'éparpille, se décompose le génétique. Propension d'indéfinies
multiplicités dans l'agitation. Inlassable mouvement duplicateur.
Inflation grouillante dans l'uniformisation. Dysgraphie des
contradictions insolubles aboutissant à l'imprécision des
fonctions, comme un cancer étalé galopant. Subversion diluvienne
s'inscrit dans une invasion d'incohérences castratrices et de
turbulences mutilantes. Expansion explosive.
Toutes
les potentialités épuisées, et poussée par la nécessité
écologique, la résolution sera dans la mutation vers un niveau
différent d'existence. Le processus s'ébranle. Accélération
rythmique jusqu'au paroxysme, jusqu’à l'éclatement dissolutoire
mutatif vers un nouveau cycle.
L'hétérogénéisation
(le cercle) représente donc une étape vitale puisque c'est une
condition nécessaire de la mutation vers une homogénéisation
supérieure. La destruction précède la génération. La
putréfaction active la végétation.
L'intensification
n'est jamais achevée, contrairement à l'expansion entropique. Le
progrès conscientiel, selon un axe d'orientation précis, (toujours)
vertical, exprime l'éveil cellulaire opératif irrésistible qui
vise à dépasser les incohérences inhérentes à la multiplicité
par une fusion qualitative intégratrice unitive culminante. La forme
divise, la conscience unit.
Elle
est racine de souffrance. Le tragique résulte de l'impossibilité de
résoudre l'affrontement entre la force d'inertie entropique formelle
(VEMaire) et la force d'exaltation conscientielle (VELaire).
Ecartèlement croissant de l'homme partagé entre la puissance de
prolifération cancéreuse dans l'accumulation quantitative
d'expériences, et la puissance d'unification par expérience directe
unifiante.
La croissance continue du flux germinal d'intensité conscientielle provoque et dirige l'évolution jusqu'à la transmutation. Le paroxysme de duplication expansive atteint, parallèlement au paroxysme d'intensités mutantes, s'ouvre par un saut qualitatif, éclatement réunifiant, à un nouveau niveau énergétique. Consécration de l'achèvement temporel d'un cycle. D'où le schème suivant.
La croissance continue du flux germinal d'intensité conscientielle provoque et dirige l'évolution jusqu'à la transmutation. Le paroxysme de duplication expansive atteint, parallèlement au paroxysme d'intensités mutantes, s'ouvre par un saut qualitatif, éclatement réunifiant, à un nouveau niveau énergétique. Consécration de l'achèvement temporel d'un cycle. D'où le schème suivant.
VII
- 5 - C - Les transferts évolutifs biotypiques
Dans
l'espace de phase nodulaire (espace de transfert), caractérisé par
la position spatio-temporelle du nœud, le processus de transfert se
fait par bonds successifs et synchronisés plutôt que par
développement continu.
1)-
Les transferts génotypiques
Les
transferts génotypiques se font à différents niveaux : a)- au
niveau direct du développement dans la complexité et
l'intelligibilité, tout progrès génétique intégré; b)- au
niveau de l'influence ; et c)- au niveau de l'accélération
séquentielle spatiotemporelle cyclique.
a)-
Tous les types de transferts ont des composantes exploratoires et
normatives. Le flux de transfert s'oriente d'abord selon les vecteurs
convergents (Figure 86) répondant aux besoins initiaux et aux
nécessités, conjuguant temps et efforts selon les contraintes
circonstancielles, afin d'aboutir à un effet-source qui, tout
transfert intégré, dessine le profil des divers futurs selon des
vecteurs divergents (Figure 87), explorant toutes les possibilités,
toutes les variantes possibles (c'est le domaine de la « liberté »
résiduelle avec la « dissipation » énergétique
correspondante). Cela est exprimé par la figuration graphique des
transferts convergents et divergents réunis. (Figure 88).
b)
au niveau de l'influence. Tout implique des interférences
génératrices de modifications covariantes. Les intégrations
synchroniques ou diachroniques avec l'environnement se font à tous
les niveaux. L'espace ambiant de chaque phénomène est nourritiel
donc opérationnel et propage les co-variances. Les conséquences
potentielles ou effectives opèrent des modifications qualitatives,
structurales, et, plus souvent, quantitatives, uni- ou
pluridimensionnelles, selon l'intégration des transferts
(intégration progressive ou régressive) ou leur rejet, si
l'influence est décelée comme défavorable par l'intelligence de
l'espèce. Rejet victorieux ou bien fatal entraînant la mort, la
disparition par inadaptabilité définitive.
c)-
au niveau de l'accélération cyclique. Une accélération brutale
des transferts se produit invariablement au moment d'approche de la
période mutationnelle. Après cette période, survient une
décélération, un ralentissement graduel. (Rappelons la Figure
13, in Communication II-3). Sur ce schéma, la courbe logistique
exprime la croissance.
Au
départ, la pression logarithmique, la croissance, est lente. Puis
elle est brusquement suivie par une accélération exponentielle
verticale brutale graduelle et continue s'ouvrant sur une mutation
explosive maximale. Mais il ne peut y avoir de saturation stable aux
sommets. Au contraire, la croissance décélère (par implosion) et
engage le phénomène sur la voie d'un autre cycle selon le schéma
plus complet de la Figure 16.
En
fait la courbe ne se referme pas. Elle s'engage sur un autre niveau
- créant un nouveau cycle -. Car le devenir s'oriente en
spirale. Nous retrouvons là, la courbe exponentielle de
l'accélération et de la décélération du mouvement pulsatoire
cyclique...
2)- Les
transferts verticaux
Le
transfert vertical est mutation qualitative sur la voie d'une
spécialisation croissante. L'écart entre les étapes devient
important. La percée verticale souligne l'accroissement du niveau
VELaire, la montée progressive de l'intelligibilité par bonds
expérimentaux successifs.
Chaque
série évolutive d'ascensions est suivie de paliers. Le voyage se
fait du qualitatif en quantitatif en qualitatif supérieur.
3)- Les
transferts horizontaux
C'est
l'extension organique vers l'organisme de plus en plus complexe
capable de véhiculer, de porter une plus haute conscience de soi,
une intelligence plus précise de son propre mouvement - la pensée.
Elle
se réalise par essais successifs et épreuves d'adaptation jusqu'au
surgissement dégagé présence, d'un essai concluant, événement
sûr offrant une certaine stabilité adaptative dans une forme
appropriée en vue des meilleures conditions de perpétuation de la
vie. Le lierre progresse en jetant de tous côtés des rameaux afin
de trouver les points les meilleurs où s'accrocher. Et l'essai
concluant gardera, indélébile, la mémoire de son évolution.
Adaptation
constante donc au milieu ambiant selon la meilleure voie dont les
critères au niveau primaire sont la recherche du plaisir, la
satisfaction sécurisante et l'évitement de la douleur dans
l'économie des moyens la plus appropriée.
Le
processus d'élimination (projets rejetés) assure la survivance des
mieux adaptés en tant qu'espèce et expression biotypique, et cela
sans risques d'égarement - ce qui serait fatal. L'évolution
est adaptative, donc orientée et sélective. Cent traces furtives,
tentatives d'élaboration effacées, pour la survivance adaptée d'un
seule trace stable. Mais tout projet non abouti est non pas un échec,
mais un détour, une expérience qui se gravera dans la mémoire
nodulaire. La trace stable ne se fixe que temporairement et plus elle
se définit comme nécessaire et inévitable, plus grande devient sa
stabilité.
Les
différences entre niveaux s'accentuent à mesure qu'ils s'étendent,
leur maximum se trouvant à la périphérie, avant mutation. Le
profil du taux de modification peut être représenté à un instant
donné, à un niveau donné, ou à un point donné de tel niveau. Le
facteur temps étant implicite.
VII
- 5 - D - La nécessité et les hasards
Les
énergies se nouent quand il faut, où il faut, le temps qu'il faut,
jusqu'à complète réalisation d'une nécessité inhérente définie,
urgente pour l'adaptation réussie, en phase avec les harmoniques de
l'architecture universelle.
Le
motif, la nécessité d'existence, créent le nœud, l'organe qui
soutiendra une fonction déterminée de l'organisme. Il n'y a pas et
ne peut y avoir d'acte extérieur au motif qui le génère et le
justifie. L'atrophie guette tout organe devenu non-nécessaire.
Le
hasard, le fortuit intégral, n'est qu'une ignorance des causes
profondes, une défaillance de notre connaissance d'une causalité
im-prévue, in-attendue, d'une relation aléatoire. Dans
l'entrecroisement des multiples causalités, il est facile de clamer
Hasard tout jeu de circonstances apparemment fortuites. Vu d'en bas,
à ras de terre, tout paraît liberté, jeu de dés, pures
coïncidences imprévisibles, bissection de deux événements
indépendants... D'une certaine hauteur, tout apparaît comme causes
déterminées, quoique disparates, provoquant l'émergence
d'évènements ponctuels factuels appelés après-coup nécessité.
Ces évènements aboutissent à une auto-organisation différente,
certes dans l'indispensable continuité, mais à un niveau différent,
plus complexe et parfois plus performant.
La
vie, partout, n'est pas commencement absolu, mais une résultante.
L'espèce nodulaire n'oublie pas ses prédécesseurs et conditionne
les étapes suivantes (elles-mêmes prédécesseurs conditionnants)
du processus germinatif dont l'état final est, par le fait même,
déjà assigné. Sa mémoire, c'est le message invariant quant à la
base, mais restant disponible à toutes les variations exigées par
des nécessités évènementielles imprévues (nommées hasards par
la méconnaissance des mécanismes opérationnels précis ainsi que
des paramètres conditionnant toute l'expérience nodulaire).
Les
lois naturelles ne jouent pas aux dés. Qui dit hasard à la source
de toute nouveauté sait peu ou sait mal. Le hasard n'est qu'une ruse
de l'esprit paresseux. La nécessité implacable aux exigences
rigoureuses mène le monde et fomente ce que l'ignorance nomme
hasards gratuits. Tous couplages, combinaisons, intersections
fréquentielles, toute chose, toute rencontre sont les résultants
directs ou indirects de prédécesseurs immédiats ou lointains. Il
n'y a pas d'aveugles chimies. Il n'y a pas de coïncidences absolues,
gratuites, de fortuit intégral. Ces relations inconnues, on les dira
aléatoires.
La
liberté est circonstancielle, subliminaire. Elle est déterminée
par les seuils nodulaires. Le corps nodulaire s'épanouit de
lui-même, par lui-même, relativement autonome, s'auto-organise
après le déclenchement initial, dans la voie unique de son
accomplissement tout en comportant des variations secondaires. La
nécessité est au départ. La liberté (relative) ensuite.
« Hasards » évènementiels parcellaires qui complètent
la nécessité opérationnelle.
VII - 6 - LES
TRANSITIONS MUTATIONNELLES
VII
- 6 - A - La téléonomie (prospective)
L'arrangement
des éléments est régi par une conscience instinctive prospective.
Chaque cellule est douée d'une mission initiale - son « message »,
son code génétique qui lui permet la reconnaissance
stéréospécifique différentielle de ses objectifs et des moyens
pour y parvenir. Sa mémoire (toute l'expérience accumulée et
synthétisée) assure l'invariance réplicative et la stabilité de
l'espèce nodulaire. La cellule est ainsi indéfiniment répliquée
jusqu'à sa mutation provoquée par les nécessités contingentes.
Son invariance structurale reste par elle-même protégée afin
d'accomplir, d'écrire son « destin », sa fonction, sa
performance propre, son trajet irréversible, commandés par les
nécessités des chaînes bio-sphériques (alimentaires et
constructionnelles). Tous les possibles dans le cadre du trajet dans
un milieu donné sont prévues dans le programme initial. Toute
cellule est programmée pour parer à toute éventualité écologique.(Cf Cahier XII). En cas de circonstances nouvelles, non encore
programmées, la cellule se défait et l'organisme se délite, son
évolution n'ayant pas prévu une réaction immunitaire
satisfaisante.
Tout
être organique est un organisme doué d'un projet à réaliser. Il
est porté par son avenir. Il est réglé, programmé, en fonction de
cet objectif. Son activité projective est orientée, cohérente,
constructive, auto-régulée (idiosyncrasie) consciemment. Il se
structure, s'organise et se reproduit de manière identique (ne
varietur) en tant qu'espèce, intégralement, selon l'information
invariante, caractéristique de l'espèce, exprimée et transmise,
transférée d'une génération à l'autre en vue de conserver et de
multiplier l'espèce orientée vers l'unique fonction qui est la
sienne propre. Son avenir fonde son présent.
L'invariance
ne précède pas la téléonomie. Ils se nourrissent, s'engendrent
l'un l'autre. Il n'y a pas de priorité. Le destin s'écrit à mesure
qu'il s'accomplit.
VII
- 6 - B - Tout est passage, transition
Rien
ne peut être créé ou détruit. Tout est. Tout est toujours
présent. Tout ne fait qu'apparaître, espace d'une phase. Tout
recommencement n'est que variation de formes, nouvelle relation de
phases.
Trans/formation
continuelle. Le néant, vide absolu, mort rigoureuse, est impossible.
Rien ne vient de rien. Et rien ne disparaît définitivement. Tout se
potentialise afin de se réactualiser - autrement. Mouvement
perpétuel, dynamique. Ce qui n'est plus sur tel plan d'existence est
ailleurs ou autrement.
Chaque
cellule (à tous les niveaux) naît, se structure, grandit, fait
l'expérience d'une intensité écologique, acquiert une plus haute
conscience, mûrit et mue soudain, saute, change de palier, de seuil,
quand elle est confrontée à un changement décisif. C'est la
CRISE.Arrachement, rupture spasmodique, par saccades, avec le plan
actuel d'existence et jaillissement à un autre niveau d'existence,
où les éléments qui composaient la cellule (à savoir les VEL et
VEM conjugués en VFP) reprennent leurs propres élans d'évolution
en accord avec les rythmes propres aux nouveaux plans d'existence.
Ainsi,
la vie est-elle une suite de transitions de phase, d'associations
momentanées, de naissances, d'agonies et de dissociations
continuelles et de re-surrection. Naissance et mort se suscitent
mutuellement. Ils sont les deux pôles co-essentiels qui
conditionnent et tissent la vie. Le pouvoir actif de génération
nourrit celui de destruction à fin de ré-évolution. Processus
discontinu de mutations ontologiques. La vie n'est pas répétitive.
Toute genèse est genèse d'une plus haute conscience dans un réseau
de globalités de plus en plus intégrantes.
La
coquille qui protège l'embryon est détruite pour donner vie. Tout
est transformation de phase par nutrition mutuelle. La mort donc est
une partie intégrante, un rouage nécessaire, indispensable,
régulier, régulant, de la vie. Tout meurt pour renaître. Et
s'augmenter. A l'épuisement du potentiel, il y a transfert immédiat
à d'autres nœuds. Pour une efficacité plus constructive à chaque
plan d'existence.
La
mort d'une forme est la naissance d'une autre. Tout meurt pour
revivre. Rien ne se dissipe. Tout commencement est variation de
formes. Tout est formations et dissolutions perpétuelles. Toute fin
n'est qu'un commencement à un autre plan. Naissance/arrivée.
Mort/départ. Et arrivée dans un nouvel espace transitionnel. La
dissolution de l'architecture nodulaire d'un biotype s'écrit en deux
phases :
-
D'une part, la ré/incarnation de la partie densifiée, végétative,
à faible taux vibratoire (VEM) en de plans inférieurs. La pierre
tombe. La chair se décompose en ses éléments.
-
Et d'autre part, l'ascension, la ré/intégration de la partie
complémentaire au taux vibratoire supraluminal (VELaire) en un plan
supérieur. Le feu monte.
La
matière infraluminale nourrit la terre et la conscience
supraluminale nourrit les énergies supraluminales. Le semblable va
vers le semblable à la mort, puis chaque partie attire un nouveau
complément extrémal pour perpétuer la genèse universelle.
Tout
finit afin que tout recommence mieux. Eternellement. Processus
continu, permanent, de transition. Toute chose devient ce qu'elle
n'était pas, ce qu'elle portait en elle-même et ce qu'elle n'est
déjà plus. Par sa complexification croissante, tout étant avance
en s'élevant, en augmentant sa passion (son Désir), ses moyens de
connaître et ses pouvoirs d'action (sa maîtrise). (Cf
Communications XIII et suivants)
(Cf également le texte qui aborde la composition chorégraphique in Repérages Liminaires : Projet, Réalisation, Dispersion et recomposition.)
VII
- 6 - C - La mutation dimensionnelle
Il
n'y a pas d'action stationnaire. L'amorphie est impossible. Le neutre
(ne-uter) arrêté (neutralisé) ne peut exister qu'au regard
limité. Aucune force n'est immuable, invariante.
La
croissance nodulaire n'est limitée que par ses propres seuils et ses
rythmes propres d'évolution. Le lierre peut-il monter plus haut que
l'arbre qui le soutient ?
Après
l'assimilation, l'intégration des transferts, la croissance
s'organise par reproduction / transmission dont le vecteur final est
la mutation. Chaque essai concluant est un aboutissement ouvert qui
pose de nouveaux fondements. La conséquence est immédiatement
causale, initiale, initiante.
Puis
l'évolution nodulaire soudain s'accélère jusqu'à l'éclatement,
l'irrémédiable franchissement des seuils. La courbe est
exponentielle. L'histoire avance par bonds. La mutation-surrection
procède en deux étapes synchroniques soulignant l'enchaînement
terme à terme. La désintégration, retour aux éléments composants
fondamentaux qui contribuent à la formation de nouveaux nœuds.
Passage, sporadique ou généralisé 1)- à un état spatio-temporel
immédiatement supérieur pour l'énergie à haute fréquence
vibrationnelle (VELaire) supraluminale. Exultation ascensionnelle par
réintégration de l'axe de la roue, de la cohésion interne; et 2)-
à un état spatio-temporel immédiatement inférieur pour l'énergie
infraluminale.
Rien
n'est perdu. Tout est assimilé, synthétisé, intégré pour une
nouvelle impulsion nodulaire évolutive en accord avec la
caractéristique et le but propre au nœud précédent.
VII
- 6 - D - Le champ tourbillonnaire spiraliforme
Les
forces centrifuge et centripète forment l'une et l'autre, par leur
rotation pulsante hélicoïdale, une spirale étagée, évolutive ou
involutive, logarithmique, qui s'élève, schématiquement, à la
verticale. Tout croît et décroît en spirale. Progression sérielle
dans l'espace de la traversée des générations. L'énergétique
VELaire, puissance motrice de l'univers, se vrille ainsi, tension,
acte constitutif du monde. Ce mécanisme cohérent d'enchaînement
exprime la manifestation intégrale de l'ÊTRE.
VII - 7- LES
CHRONOSPACES
VII
- 7- A - Le Présent absolu central
Le
présent définitif. Continuum existentiel central. Absolu. Hors
temporalité. Parfaite momentanéité. Le maintenant de durée nulle.
L'infinitude. Le midi-éternité au cœur de tous les instants.
L'absolu VELaire.
Présence
du présent existentiel en acte. Champ unique d'écriture dans une
permanente naissance à soi-même. Perpétuité homogène sans
commencement ni limite ni fin. Instantanéité insécable et
permanente synchronicité.
Tout
est toujours présent. Et tout commence toujours maintenant. Tout est
instantané et total. Au-delà des dimensions, des achèvements ou
des in-achèvements, caractéristiques spatio-temporelles des
différents plans d'existence phénoménaux.
VII
- 7- B - Le présent-devenir
Le
tout-être est in-fini, il-limité et in-saisissable. Mais tout nœud
d'existence le composant est fini, limité, de par sa nature, et
définissable. L'homogène devient hétérogénéité des phénomènes
cloués aux dimensions/durées de l'espace-temps Leur passé
s'identifie, leur finitude relative se lit aisément dans/par la
spatialisation du temps. Et chaque étape dure neuf fois moins que la
précédente...
VII
- 7- C - Dimensions et perceptions chrono-spatiales
1)- Les
chronologies spatio-temporelles
L'ultra-structure
universelle vit en une présence hors-temporalité, hors-espace. Il
n'y a pas dans le cosmos de haut, de bas, d'avant et d'arrière
absolus. Mais chaque nœud d'existence vit une permanence
spatio-temporelle pulsative aux magnitudes remarquables par son
étendue actionnelle. C'est pourquoi on ne peut parler d'espace-temps
absolu. Le chronospace ne peut être un absolu. Ce serait une
absurdité. On ne peut parler que d'espaces-temps relatifs,
structurés différentiellement, de sections distinguées nodulaires
d'espaces-temps, - et dont la structure métrique peut être calculée
sur la base d'un référent quelconque, relativement invariant.
Chaque
système nodulaire a donc sa propre dimension chrono-spatiale, son
propre espace-temps qui se déroule - s'écrit, son destin, sa
présence au monde, tels que déjà programmés par tous les
déterminants circonstanciels décisifs. Chaque dimension
bio-chrono-spatiale unitaire conjugue les paramètres suivants :
1)-
Les trois paramètres d'espace : longueur, largeur, hauteur ;
2)-
les paramètres du mouvement évolutif et de la fonctionnalité ;
et
3)- les paramètres du temps et de leur orientation.
Les
mesures significatives de ces caractérisations peuvent se calculer à
toute échelle. Pour les paramètres du temps, par exemple, de
l'attoseconde au gigaparsec, soit d'une fraction de milliseconde à
une durée de plusieurs milliards d'années-lumière.
Chaque
nœud sur l'échelle de vie universelle représente une densité, une
dimension biologique chrono-spatiale. L'espace-temps le plus dense se
situant dans les nœuds inférieurs. L'évolution en progression
harmonique des combinatoires, élevant la fréquence des vibrations
composantes, diminue la densité chrono-spatiale selon des lois
précises de périodicité cyclique.
2)- Les
dimensions bio-chrono-spatiales
Chaque
quantum énergétique possède donc son propre mode réel
d'existence, sa dimension biologique chrono-spatiale spécifique. L
'énergétique VELaire, énergie supraluminale extrémale englobant
toutes les autres énergies, (Cf tableau décrivant le Plenum
énergétique), vit une dimension équivalant, par rapport à
l'espace-temps du biotype humain, champ de référence à notre
dimension, à une éternité, à une infinité in-déterminable et à
une in-formité, dans le sens d'absence d'espace-temps spécifique et
de formes, étant partout, en tout, en qui et par qui tout vit...
Cette
énergie maximale, dans ses subdivisions ergonique, bionique,
rationique, psychonique, tacchyonique et luxoniques, est liée aux
supports formels discontinus de matière infraluminale (VEM)
possédant chacun une dimension chrono-spatiale relativement
mesurable et déterminée.
La
gamme de fréquences étant considérable, chaque quanta de fréquence
définie possède donc ses coordonnées invariantes -ses rails -
un mouvement et un parcours de propagation diffusionnel particulier.
Ce temps de parcours est d'autant plus grand que la fréquence est
faible. Les dimensions des quanta ont tendance à se rapprocher
lorsque l'énergie augmente, mais sans que les domaines d'énergie de
guidage qui leur sont propres, diminuent.
Les
rapports réels de distance et de conjonction chrono-spatiale entre
quanta se fondent sur les modalités spécifiques de chacun des
quanta nodulaires qui s'ordonnent différentiellement ou
harmonieusement les uns par rapports aux autres et organisent,
universellement ou localement, leurs relations suivant diverses
conjonctions impliquant les principaux paramètres nodulaires
d'espace et de temps réels, les dimensions des quanta les plus
énergétiques contrôlant et soumettant les quanta les moins
énergétiques.
Ci-dessous
les principaux rapports qui vont nous permettre d'approcher les
mécanismes fondamentaux des structures de couplage dimensionnel, les
processus de la mémoire, des prémonitions, de la transmission de
pensée, etc. Il s'agit d'une des clés les plus importantes ouvrant
la voie à la maîtrise des pouvoirs latents en chacun.
Les sept rapports
énergétiques bio-chrono-spatiaux
1)-
Lorsque des quanta énergétiques différents, caractérisés donc
chacun par leur propre dimension bio-chrono-spatiale, mais dont les
dimensions sont séparées par des intervalles irréguliers, se
réunissent en une différente et unique dimension chrono-spatiale
(VFP biotypique), ils se rencontrent aléatoirement. Leur conjonction
accidentelle exprime le phénomène, par exemple, des éclairs de
conscience intuitionnelle.
2)-
Lorsque des quanta énergétiques différents, mais caractérisés
par une série fréquentielle harmonique continue, se réunissent en
une même dimension chrono-spatiale (VFP biotypique), ils se
rencontrent régulièrement, interfèrent harmonieusement et se
synchronisent, fondant des relations d'équilibre stables. La
conjonction harmonique des quanta énergétiques différents exprime,
par exemple, le phénomène de la coordination VEL/VEM aux différents
niveaux psycho-physiologiques d'un biotype donné. Chaque quantum se
révèle à l'autre, se réalise avec l'autre et ils travaillent
ensemble en coopération parfaite. Tous les quanta énergétiques
d'un ensemble donné s'interpénètrent et interagissent, organisant
leurs échanges, non pas tous à la même vitesse, mais chacun
suivant ses propres paramètres et en équilibre dynamique de
résonance.
3)-
Lorsqu'un quantum énergétique, caractérisé donc par une seule
dimension bio-chrono-spatiale, se partage en plusieurs VFP de
dimensions chrono-spatiales aléatoires, apparaît le phénomène de
réplication aléatoire discontinue. C'est le cas, par exemple
analogique, du partage aléatoire par plusieurs personnes d'une même
idée.
4)-
Lorsqu'un quantum énergétique se partage en une série harmonique
continue de plusieurs VFP de dimensions chrono-spatiales déterminées,
s'exprime le phénomène d'extension réplicative continue. C'est la
cas, par exemple, du partage solidaire par des groupes importants
d'un même concept culturel...
5)-
Lorsque des quanta énergétiques différents caractérisés donc
chacun par une dimension bio-chrono-spatiale spécifique, se
conjuguent avec plusieurs VFP de dimensions chrono-spatiales
définies, ils coexistent. Si les dimensions sont coordonnées entre
elles, la coexistence est harmonieuse. Les univers sont dits
parallèles. Ils coexistent et se juxtaposent dans des dimensions
chrono-spatiales différentes, sans s'interpénétrer
qu'occasionnellement.
6)-
Lorsqu'un seul quantum énergétique se conjugue avec une seule VFP
de dimension chrono-spatiale définie, ils s'harmonisent.
7)-
Lorsque des quanta énergétiques différents n'ont rien en commun,
ils occupent des dimensions différentes non coordonnées entre
elles; ils ne coexistent pas et n'organisent donc pas entre eux des
relations.
En
connaissant les structures, les zones et les temps de couplage des
rails, on peut passer d'une dimension à l'autre et maîtriser le
pouvoir du quantum ainsi violé et ses variations d'amplitude.
Ci-après un tableau récapitulatif. (Figure 89)
3)- Perceptions
de la dimension spatio-temporelle biotypique
La
structure de la dimension chrono-spatiale biotypique perçue
psychologiquement est différente de la structure objective de
l'espace-temps physique, mécanique, topologique, perçue et analysée
rationnellement. L'une est qualitative, non additive et synthétique,
seuls les moments impressionnels étant vécus comme segments de
conscience. Et chaque biotype rythme sa propre dimension
chrono-spatiale. Mais toute évolution perceptive étant relative
trompe souvent sur l'intensité des flexions chrono-spatiales.
L'autre est quantitative et additive.
Dans
l'une, la dimension chrono-spatiale biotypique est vécue,
expérimentée comme un ensemble ouvert raccordant les événements
distincts du passé aux événements de l'à-venir, aux épaisseurs
chrono-spatiales remarquables, c'est-à-dire aux durées relatives
non nulles, qui s'articulent sans contradiction dans la voie du
devenir. Dans la jouissance, cas extrême, l'espace-temps se
contracte, s'annule.
Dans
l'autre, le comptage opérationnel mesure l'extension et la
divisibilité de l'espace-temps, dans la succession finie de ses
divisions effectives dénombrables.
L'une
perçoit la dimension chrono-spatiale comme un continuum homogène
non-linéaire, une trajectoire dont la cinématique est comprise
dans/par la discontinuité phénoménale de ses effets générants.
L'autre,
comme un mouvement rationnellement analysé par discontinuités
mesurables, une suite d'intervalles finis (non statiques mais
dynamiques) se générant l'un l'autre.
Dans
l'expérience perceptive psychologique de la dimension
chrono-spatiale biotypique, ce sont les événements qui génèrent
des réactions galvaniques dans un infini incommensurable.
Quant
à la rationalisation, elle spatialise le temps physique et
temporalise l'espace (l'un donnant conscience de l'autre) par
l'analyse de la disposition structurale des éléments-repères dans
un fini mesurable quoique approximativement. La rationalisation, de
plus en plus outillée d'ailleurs, pourra ainsi mesurer le
déplacement progressif d'un objet à travers des intervalles
spatio-temporels dénombrés, proportionnellement plus courts - car
s'épuisant effectivement, à mesure que l'objet s'avance vers le
repère spatio-temporel arbitrairement fixé comme terminal. Cet
espace-temps rationalisé est un « relatif absolu » parce
qu'il est le repère qui situe, par rapport à lui, toutes les
dimensions chrono-spatiales des différents quanta énergétiques,
comme la vitesse limite de la lumière photonique situe les vitesses
supra- et infra-luminiques...
VII
- 7- D - Les rythmes du Temps
Le
déroulement des causes et des effets spatio-temporels, le mouvement
et le sens du voyage spatio-temporel évolutionnaire sont des
constantes universelles fondamentales.
Les
intervalles d'espace et de temps sont liés entre eux et aux
séquences évolutives particulières concernant un phénomène
nodulaire donné ainsi qu'aux périodes évolutives écologiques de
l'ensemble dont il fait partie. Autrement dit, les variations du
déroulement chrono-spatial sont dues autant aux déterminants
dynamiques - liés, par exemple, à l'intensité du champ
biosphérique - qu'aux déterminants cinétiques eux-mêmes induits
par les premiers.
1) - Quelques
définitions
La
distance chrono-spatiale est la relation dynamique entre deux objets.
L'étendue chrono-spatiale réalise le déploiement de chacun des
objets et des interactions réciproques.
L'espace
réalise le présent visible. Le temps réalise l'espace passé et à
venir. Et la mémoire en est le témoin.
L'espace
est dans le temps qui le limite. Le temps c'est le mouvement dans
l'étendue spatiale.
Le
passé, c'est le présent réalisé, le dépassé - qui supporte et
oriente le futur sans le limiter. Il est impossible d'intervenir dans
la chronologie passée. Le futur, c'est le présent qui se fait. Mais
c'est aussi ce qui porte et conditionne l'histoire de chaque biotype.
Le
présent est le point zéro où temps et espace se rejoignent,
cessant de se différencier, dans l'épaisseur d'un moment, disparu à
peine survenu.
La
présent central est hors temps. La roue chrono-spatiale seule tourne
entrainant le cycle évolutif des mutations perpétuelles.
2)- Les
déterminants (et déterminés) cinétiques universels
Dans
le champ infraluminal électromagnétique, la dilatation du temps est
déterminée par la vitesse d'un objet par rapport à la vitesse
maximale de la lumière photonique. Dans le champ sub-nucléaire
supraluminal, le temps n'existe pratiquement plus. Car à vitesse
plus grande, temps plus lent. C'est-à-dire qu'à mesure que la
vitesse particulaire augmente et que la masse portante diminue
proportionnellement, les intervalles de temps augmentent.
Et,
à un moment donné deux éléments se trouvant doués l'un d'une
vitesse supraluminique et l'autre d'une vitesse infra-luminique,
« n'existeront » pratiquement plus l'un pour l'autre,
l'un nageant dans son « temps » illimité, l'autre dans
un temps mesuré.
Ce
qui signifie que pour tout phénomène nodulaire, pour toute énergie
vibratoire, pour tout événement, existe un temps qui lui est
spécifique. C'est ce que nous allons brièvement voir en abordant de
plus près la notion de vitesse et ses relations avec l'espace et le
temps.
a)- La notion de
vitesse
1)-
La notion de vitesse ne s'entend que par rapport à un repère
relativement fixe, inertiel. Par exemple, dans un train qui roule à
120 Km/h, soit un homme se déplaçant dans le couloir d'un wagon
long de 50 m. Le voyageur met 2 minutes pour le parcourir à 1,5Km/h.
Pendant cette traversée, le train a parcouru 4 Km. Par rapport au
sol, à un repère fixe (ou à un observateur extérieur), le
voyageur a parcouru en 2 minutes 4050 Km s'il allait dans le sens du
mouvement du train et 3950 Km s'il allait dans le sens inverse. Sa
vitesse par rapport au sol est, dans le premier cas 121,5 Km/h
et dans le second cas 118,5 Km/h. Le temps s'écoule moins vite
pour un voyageur que pour celui qui le regarde passer. La vitesse
dans le train est différente selon que l'observateur soit à
l'intérieur du train ou sur la voie, tout en considérant que la
vitesse de la lumière photonique reste invariante et valable pour
les deux sujets, indépendamment de tout repère.
Tout
dans l'espace est un voyage dans le temps. A supposer que le train
soit un supersonique voyageant de Paris à Tokyo, le voyageur
(chrononaute) « remonterait » le temps vers l'avenir; à
destination, il est déjà demain. Si le train voyage vers
San-Francisco, il y sera hier. Mais le voyageur, lui, n'aura remarqué
et mesuré que la durée de son voyage, son espace-temps. C'est de ce
paradoxe que va découler toute l'architecture chrono-spatiale
relativiste.
Tout
se déplace constamment dans son espace-temps, dans un mouvement
irréversible. Rien n'est maintenant où il semble être. La Terre se
déplace à la vitesse de 30 Km/s autour du Soleil. Le Soleil se
déplace autour du Centre Galactique à 250 Km/s. Notre Galaxie
se déplace à quelques 100 Km/s... Toutes les masses nodulaires
de l'univers se déplacent. L'espace entraîne constamment les
galaxies dans le mouvement collectif pulsatoire du système universel
autour de son axe.
Rien
n'est perçu dans l'espace, instantanément. On étudie, par exemple,
les étoiles telles qu'elles étaient, vu que leur lumière, leur
image, met un certain temps à nous parvenir. Le temps dépend 1)- de
la distance de l'observateur à l'évènement. Et tout regard vers le
lointain est une projection dans le passé. Et 2)- des paramètres
déterminants d'inter-réactions entre champs énergétiques
spatio-temporels.
2/-
D'autre part, la mesure de la durée est variable. Considérons le
choix de la rotation axiale de la Terre pour mesurer le temps
mécanique de 24 heures dont découle la mesure de l'âge des
biotypes qui y vivent. D'après ce que nous avons vu des mouvements
des masses orbitales et de leurs séquences évolutives entraînant
soit une accélération de la rotation soit une décélération
progressive soit un arrêt provisoire à la limite expansive, il
résulte que cet étalon est variable.
Expliquons-nous.
La Terre, étant présentement lévogyre, amorce son cycle
contractif. Le jour actuel mesure 24 heures. Auparavant, d'après
notre modèle, la journée mesurait davantage. A une époque
lointaine, la Terre était en période expansive dextrogyre, de plus
en plus lente et s'éloignant du centre solaire. Le jour n'en
finissait plus de passer. À un moment donné, elle s'arrêta de
tourner. Le Soleil sembla se fixer dans le ciel. Cette époque et ce
« miracle » ont été mentionnés dans plusieurs récits
considérés comme mythiques, et dus au bouleversement des champs GM,
événements datés de la même époque que l'apparition de ces
mythes. Puis la Terre reprit sa rotation, se rapprochant, de nouveau,
du Soleil. Son accélération devient progressive. Ce qui veut dire
que la journée, actuellement de 24 h., mesurera progressivement 23h,
22h, 20h...
b)- La cinétique
spatio-temporelle
D'autre
part, on croit souvent que c'est le mouvement d'une étoile dans le
ciel qui affecte sa lumière telle qu'elle est perçue par un
observateur. C'est ce qu'on appelle l'effet Doppler. Si la lumière
émise par une étoile est bleue, c'est qu'elle se dirige vers
l'observateur. La lumière rougit si l'étoile s'éloigne
(Red-Shift). La lumière rouge indique donc qu'une étoile s'éloigne
de nous à une vélocité estimée à près de 265.000Km/s. Parfois
certaines masses galactiques semblent se déplacer radialement à
partir d'un centre primitif à une vitesse dépassant celle de la
lumière photonique. La vitesse de récession des Quasars semble
ainsi croître proportionnellement à la distance.
Et
certains en ont conclu, un peu trop hâtivement, que ces Quasars
discernés à la limite de l'univers étaient les témoins-vestiges
de l'époque la plus proche de la « première » explosion
qu'on a pu situer dans le temps. La détermination quantique de l'âge
approximatif de l'expansion actuelle de l'univers dans son ensemble,
d'après les observations du rayonnement thermique aux confins
apparents (accessibles) de l'univers, s'élève à près de 13
milliards d'années.
Cela
appelle de sérieuses réserves:
1/
D'abord, les masses galactiques ne peuvent aucunement être animées
d'une vitesse supérieure à celle de la lumière photonique, car vu
la relation causale directe entre la masse et la vitesse, elles sont
astreintes à se limiter à la vitesse luminique (photonique à
3.108 m/s) et aux lois électromagnétiques.
Rappelons ce que nous avons déjà vu dans la Communication III.
Chaque
nœud énergétique, chaque fréquence vibrationnelle possède une
vitesse particulière de rayonnement. La célérité maximale de la
lumière photonique (299.792,456 Km par seconde) limite
l'accélération des champs électromagnétiques et de leurs porteurs
nucléaires ou électroniques. C'est-à-dire qu'aucun mobile de masse
supérieure au Méson et qu'aucune force de propagation d'énergie
électromagnétique ne peuvent dépasser cette vitesse limite. Ce qui
est le cas des masses stellaires. Quant aux porteurs sub-nucléaires,
de champs VELaires, d’ultra-fréquences, ils sont animés de
vitesses supraluminiques, non observables avec nos moyens techniques.
Mais
si des phénomènes n'ont pas de relations causales directes entre
eux, certaines vitesses peuvent paraître supérieures à la vitesse
luminique. Par exemple, un déplacement angulaire rapide d'un
faisceau laser qui balaie la surface d'une planète lointaine en
déplacement rapide, se traduira par un déplacement de la tache
lumineuse d'autant plus rapide que la planète est éloignée. C'est
qu'il n'y a pas de relation causale directe entre la source et le
récepteur.
2/-
D'autre part, tout étant en mouvement, à des vitesses différentes,
à des distances différentes (définies principalement par le temps
de propagation photonique), deux observateurs placés à des endroits
différents ne peuvent observer simultanément un événement
simultané. Autrement dit, la simultanéité ne l'est que par rapport
à un système de référence commun. Un événement observé ne le
sera que suivant des coordonnées spatio-temporelles zonales. Des
observateurs séparés par un espace-temps important assisteront à
des aspects différents d'une même étape évolutive comportant des
effets perçus différemment. (Voir le schéma ci-dessous où A, B,
C, et D sont des observateurs d'un même corps X en mouvement de X1 à
X2 à un moment donné). (Figure 90)
Ainsi
toute récession radiale par rapport à un observateur donné
est-elle fonction des coordonnées spatio-temporelles zonales de
l'observateur. La récession se fait par rapport à un observateur
situé dans l'espace à un point donné. Si une étoile semble fuir,
c'est qu'elle va vers un autre observateur qui se situerait dans
l'espace à un point presque symétrique du premier. Mais tout
mouvement dans l'espace est ellipsoïdal. Rien en fait ne fuit en
ligne droite. Les mouvements à vitesse ou à périodes
rigoureusement constants, les translations rectilignes et uniformes
sont inconcevables.
3/-
Enfin, il est exact que c'est le mouvement d'une masse galactique qui
affecte sa lumière. Mais ce n'est pas uniquement le fait qu'elle
s'éloigne ou s'approche d'un observateur qui change radicalement sa
couleur. C'est particulièrement, en plus de son mouvement dans
l'espace-temps, le fait de sa rotation différentielle sur elle-même,
de sa vélocité et de l'orientation de son hélicité - donc de sa
séquence évolutive. En formation contractive lévogyre, elle émet
une énergie radiative signalée par une couleur déterminée (soit
le bleu pour une masse de telle composition énergétique). Son
expansion dextrogyre entretient l'émission d'un rayonnement signalé
par une autre couleur (soit le rouge par exemple). (Cf cahier VII)
L'intensité
de la lumière émise varie donc suivant le mouvement orbital et
suivant le mouvement axial, soit suivant le sens et la vitesse de
rotation autour d'un centre (tout en étant en mouvement autour d'un
centre) et autour de son axe. L'effet Doppler reste donc valable en
lui-même. Mais ce n'est pas une raison suffisante pour tirer des
conclusions sur la vitesse des masses éloignées. Il faudrait y
ajouter deux variables déterminant la nature de l'élément émissif
ainsi que sa séquence évolutive.
Soit
le schéma suivant, fléché dans le sens du temps. Le cône du passé
se rétrécit vers l'instant présent et le cône du futur s'ouvre
vers le devenir. (Figure 91)
Le sens de l'écoulement du temps est relatif et dépend de la nature des phénomènes. Le temps est différent pour toute particule suivant sa dimension et sa vitesse.
a)-
Ainsi, pour les quanta nucléaires et jusqu'aux masses inertes les
plus énormes, le temps suit les données électro-magnétiques,
c'est-à-dire qu'il est astreint aux lois de la vitesse photonique et
infra-luminique, aux lois de conservation énergétique et de
symétrie. Les particules nucléaires se déplacent donc dans les
cônes fléchés mais n'en sortent pas.
b)-
Le temps à courte distance et pour un système donné, est local. Il
s'écoule dans une direction déterminée. Passé, présent et futur
ne se rapportent qu'à de courtes distances. Le passé est le
réalisé, définitivement inscrit; le futur est le champ des
possibles; et le présent est la vie en cours de réalisation. On le
détermine par point situé à l'intersection du cône causal
reproduisant le passé et du cône effectif annonçant le futur et où
se placera tout événement à venir.
c)-
A grande distance, passé et futur coexistent. Le temps ne s'écoule
pas. Il n'a pas de direction, d'orientation absolue. C'est la
conscience de veille d'un observateur qui témoigne de la mouvance de
la matière et des rythmes dans l'espace. Le temps à grande distance
c'est le devenir absolu. Le mouvement, l'acte incessant
indestructible. Le MAINTENANT éternel. Le TOUT-TEMPS - qui EST.
d)-
Pour les quanta subnucléaires - jusqu'à l'infini -, le temps suit
les données des grandes distances. En d'autres termes, ces
particules, douées d'une vitesse ultra- ou supraluminique, possèdent
un temps spécifique (« infini ») qui n'est pas le temps
déterminé par la vitesse photonique pour les quanta
électromagnétiques.
Les
deux mondes supra- et infra-luminiques s'intersectent, s'emboîtent
sans se perturber l'un l'autre. Il n'y a pas de temps ou d'espace
privilégiés pour l'un des deux mondes, ni de symétrie. Comme les
quanta subnucléaires peuplent le monde atomique, ils peuplent par
conséquent tout l'univers. Et c'est en étudiant les effets de ces
quanta subnucléaires que nous concluons à la possibilité des
voyages dans le temps, c'est-à-dire en dehors des cônes, avec
même, la possibilité d'inverser l'ordre de lecture des phénomènes.
Une réponse peut ainsi précéder l'émission de la question qui la
suscite. C'est le secret de la communication télépathique générée
par les champs portés par les quanta subnucléaires et, en
particulier, les Psychons.
e)-
Conclusion : Ainsi, à grande distance, le passé, le maintenant
et le futur n'ont-ils pas de signification absolue. Cette orientation
suivant un axe temporel défini perd son sens. En absolu, passé,
présent et avenir se fondent dans un unique « présent-devenir ».
L'univers vit un présent absolu où tout coexiste dans un rapport
qualitatif universel. La VIE est un « maintenant »
perpétuel, une continuité de la réalité concrète, intangible.
Tout a lieu à l'instant. Il n'y a donc ni avant ni après absolus.
Tout est ici et maintenant.
Le
présent devenir est la tension différentielle entre deux tensions
causales et effectives infinies. C'est un absolu indivisible,
intangible, sans vraie durée.
Par
conséquent, les définitions du mouvement du temps dans l'espace à
courte distance ne sont que des divisions quantitatives relatives et
non pas qualitatives. En effet, il n'y a pas de transition vraie
entre passé et futur ni, en termes absolus, de succession. C'est
arbitrairement que la conscience quantitative distingue l'avant de
l'après et envisage les événements chronologiquement. Aujourd'hui
est l'hier de demain. Et hier c'est l'aujourd'hui survenu,
« effacé ».
Tout
se coordonne chrono-spatialement. Tout vit au même rythme essentiel.
Mais les maintenant de chacun sont différents. Chaque univers
possède son propre espace-temps dont la flèche est orientée
exclusivement vers le futur. Chaque univers a un sens et un but dans
l'accord orchestral universel.
La
durée est une dimension de l'espace. Elle est fonction 1)- de la
taille du quantum énergétique. Le temps de vie est extrêmement
court pour un atome de matière minérale et extrêmement long et
lent pour une galaxie. Et 2)- de sa puissance fréquentielle. Les
hautes fréquences ultra- et supraluminales ont des périodes de vie
très longues (elles sont relativement « immortelles »)
et les basses fréquences, des périodes extrêmement courtes, ce qui
les soumet à des transformations constantes.
Un
même rythme universel pulse l'univers. Mais ce rythme se rétrécit
à la dimension de l'atome et se dilate à la dimension de la
galaxie. Le cours du temps est rapide dans le microcosme et lent dans
le macrocosme. Il n'y a donc de durée que pour un observateur situé
dans un système déterminé et qui vivrait le temps propre du
système. L'unité de temps n'a pas la même valeur (longueur)
partout. Ainsi, par exemple, une micro-seconde pour un atome équivaut
à une seconde pour l'homme, à une heure pour le Soleil et à 100
heures pour la Galaxie. ¼ de seconde est une éternité comparée
aux performances des circuits électriques et numériques. Entre le
flash et la foudre,le rapport est de 1/100e, le même
entre une heure et quatre jours. Cette dilatation du temps est une
des propriétés fondamentales de l'univers. Et c'est en se référant
à l'un ou l'autre système que l'on peut définir la période de
chaque système, le temps propre à chaque système, son horloge
interne qui le règle en résonance avec tous les rythmes écologiques
ambiants.
L'estimation
de la durée, le sens biologique de la durée, est relatif et dépend
des espèces biotypiques. Ainsi par exemple, l'horloge biologique des
animaux mesure-t-elle le temps (par les variations GM
correspondantes) sans erreur et guide-t-elle leurs migrations
saisonnières. Le sens du temps est conditionné par les variations
de leur métabolisme.
Les
rythmes différentiels se retrouvent à tous les niveaux : - Dans la
cellule, les rythmes des processus biochimiques, le rythme des
mitoses ; - Dans l'organisme biotypique, le rythme de l'activité
neuro-musculaire, (cyclothymie), de la température, de la pression
artérielle, de l'alternance veille-sommeil, etc. - Dans l'organisme
stellaire, les rythmes physico-chimiques, gyro-gravitationnels et GM,
géologiques, géomagnétiques, rythmes cosmiques, etc. Cette
alternance cyclique à toute échelle participe de la loi universelle
de la pulsation cyclique.
Les
rythmes circadiens biologiques de 24 heures (de circa, autour,
dies, jour) sont, d'une part, innés, héréditaires et
spécifiques à une espèce biotypique donnée, et, d'autre part,
progressivement acquis par suite des influences rythmiques
planétaires, du rythme d'exposition au rayonnement solaire, du
milieu GM, etc. (Cf Communication XXII).
La
division du temps en jours et heures est une commodité.
L'espace-temps est lié par la vitesse qui signale la quantité
d'espace parcourue à un moment donné par unité de temps.
Une
heure est la mensuration de l'espace indiquant un arc de 15° dans la
rotation quotidienne apparente de la sphère céleste autour de la
Terre, à une époque donnée.
Une
année mesure une révolution de la Terre autour du Soleil, à un
cycle donné.
La
longueur du jour, étalon régulier, est déterminée par la vitesse
de rotation de la planète autour de son axe à une époque donnée
de son évolution. Actuellement, le jour compte 86 400 secondes.
Une seconde est le temps durant lequel un atome stable de Césium
133Cs accomplit 9.192.631.770 oscillations (en Hertz).
C'est l'étalon du temps le plus fondamental, valable en tout point
de l'univers. Les horloges atomiques sont les « gardes-temps ».
Une
même distance paraît plus ou moins longue selon les dispositions du
moment. Le dynamisme psychique orienté vers un objectif fait
paraître le temps court. La lassitude, l'ennui, font paraître longs
les temps morts... L'accélération ou le freinage sont une
conséquence des résonances entre les rythmes.
Entre
le nouveau-né et l'enfant de cinq ans, il y a une distance bien plus
importante que celle qui sépare un enfant de cinq ans d'un adulte de
cinquante ans. Dans certaines situations de stress, le temps accélère
ou ralentit. Six secondes peuvent paraître soixante. Le survol du
temps dans le rêve condense les événements, contracte leur
distance. Face à la mort, le film de la vie avec tous ses détails
se déroule en une fraction de seconde.
1)- Les
paramètres opérationnels (Nous ne considérerons ici que les
possibilités techniques dans le domaine électromagnétique.)
Toute
coordonnée chrono-spatiale à courte distance est matrice
d'événements uniques qui suivent une direction bien déterminée.
Leur directivité s'oriente invariablement dans le sens de leur
devenir, de leur futur. Tout événement, tout phénomène varie
suivant le sens d'écoulement de son temps. Les hélicités lévogyre
et dextrogyre d'un corps ne sont pas équivalentes; elles
correspondent à une direction privilégiée propre à un moment
donné, à une séquence déterminée de l'évolution.
Et
un phénomène qui se déroule vers une direction déterminée ne
peut se dérouler vers la direction symétrique qu'après une
certaine évolution chrono-spatiale. Et ce phénomène implique
l'ensemble entier, c'est-à-dire qu'une masse orbitale ne peut
changer d'orientation sans déséquilibrer l'ensemble. Donc pour
changer l'orientation d'un ensemble relativement isolé, on doit
l'accélérer dans l'orientation de son mouvement. Ce qui est
relativement possible et facile pour les masses de faible dimension.
C'est un des secrets des transmutations de matières. Pour une
matière donnée, si on accélère sa période de vie, elle organise
ses pulsations en fonction de sa durée de vie. Et, au bout d'un
certain temps, les coordonnées chrono-spatiales se trouvent
inversées mais toujours dans la lignée évolutive de cette matière.
C'est
ce mécanisme de causalité qui permet de prévoir le prochain
advenu, l'à-venir (probable) d'un système donné. Il s'agit donc
d'un déterminisme au sens strict. Connaissant le faisceau convergent
des multiples causalités paramétriques déterminant l'état initial
d'un système donné, (soit la quasi-localisation, l'orientation
évolutive, la direction rotatoire, l'accélération du système par
rapport aux paramètres de l'ensemble dont il fait partie, car tout
système est, à chaque instant localisé, relativement à ses
coordonnées écologiques, rien n'étant absolument isolé), on peut
prévoir le processus évolutif et décrire l'état à venir d'un
système donné.
Mais
cette prédiction probabiliste de l'évolution s'entache de l'apport
des variables inconnues, indéterminables. Tout change par l'apport
de nouveaux paramètres (qui ne sont accidentels, aléatoires,
arbitraires, que par rapport à la méconnaissance qu'on en a).
Rien
ne peut disparaître. Le déploiement chrono-spatial d'événements
laisse toujours une marque quelconque. C'est l'espace zonal témoin
qui garde l'empreinte des événements passés. C'est pourquoi on
peut théoriquement percevoir facilement le déjà survenu. Tout
tourne et se meut dans l'espace dans un processus irréversible. Si
l'on arrive à retrouver la position respective des systèmes témoins
à un moment donné, on peut assister aux événements qui y sont
liés. Dans le passé aussi bien que dans l'à-venir. Les incursions
projectives dans l'espace-temps peuvent avoir lieu dans les deux
sens.
Autrement
dit, si on retourne là où se trouvait la planète Terre par rapport
au Soleil à un moment donné, on assisterait au déroulement de son
histoire. Si on la devance sur son chemin orbital, on verrait son
avenir historique. On observerait ainsi le passé (la
rétro-cognition) ou l'avenir (la pré-cognition) dans toute leur
réalité mais sans pouvoir cependant y participer ou influencer en
quoi que ce soit le cours des événements. On reste témoin. Et les
acteurs sont absolument inconscients de la présence d'un
observateur. On peut seulement contrôler la vitesse de la scène qui
se déroule, en ralentir ou en accélérer le mouvement.
L'espace
(par les énergies supraluminales qui le fondent) est un ruban
enregistreur indélébile qui garde particulièrement les fortes
empreintes des événements les plus marquants, les plus violents,
les plus chargés d'intensité. Temps et espace ne peuvent être
détruits. Le surgissement d'événements passés ou futurs sous
formes de réverbérations visuelles ou auditives (tout à fait
différentes des hallucinations ou des mirages dus à la réfraction
de la lumière), est accompagné souvent d'un mélange de sons ou
d'images, avec des évanouissements momentanés du son ou de l'image
(fading). Les scènes sont stables ou bien vacillantes,
ondulantes. Des objets séparés par le temps peuvent toujours
continuer à occuper le même espace. Le film holographique déroule
son relief pour les chrononautes en accord de résonance
fréquentielle, sans gêner, en quoi que ce soit, la quotidienneté
des autres existants.
Les
constantes biocosmiques de l'en-devenir s'expriment principalement
par la loi Δ DELTA (Cf III-6-A), que nous généraliserons
suivant le modèle décrit ci-après.
VII
- 8 - A - La loi Δ DELTA généralisée
La
loi DELTA exprime la triplicité formelle d'une même dynamographie
universelle. L'union des dynamies décisionnelles conscientielles
(VELaires) génère la dynamie actionnelle. Causalité circulaire :
Le signifié imprime le signifiant. Le signifiant est l'élocution du
signifié, son dire. Et il ne peut y avoir de signifiant sans
signifié et réciproquement.
-
Les dynamies conscientielles décisionnelles: Le SUJET concepteur.
Prédécesseur absolu. Le substrat. L'agissant. Les gènes qui
portent en eux tout le champ d'écriture. La raison-sagesse. Le
premier sommet du triangle.
-
La dynamie décisionnelle : Le PROJET. L'objet. Le DESIR. Le
dessein à réaliser par la dynamie actionnelle. La force
constructionnelle. Le deuxième sommet du triangle.
-
La dynamie actionnelle : Le JET. L'acte réalisant un univers.
L'outil d'écriture. L'activité générante. Le support dynamique
nécessaire relativement formel et passif. Le troisième sommet du
triangle.
Ces
trois dynamies fondent l'acte, le TRAJET, (le trans-jet,),
l'en-devenir. L'écriture d'un champ d'univers. C'est toute la
surface du triangle, en son coeur.
Triple
nature d'une seule et même biodynamie. Ce qui se schématise comme
suit. (Figure 92).
VII
- 8 - B - La biodynamographie
1)- La dynamie
conscientielle : Le SUJET
Le
Sujet. Conscience absolue, inépuisable, synthétique de soi.
Intelligence fondamentale organisatrice, présente au cœur de
l'être, immanente en tout, au centre de tous les cœurs.
Permanence
essentielle jamais altérée. L'informalité ineffable. Racine de
toute racine. Le concepteur. L'axe de la roue. Le SOI-JET.
L'énergétique VELaire.
2)- La dynamie
décisionnelle : Le PROJET
Energie
directionnelle décisive structurante de l'universelle exigence
d'être. L'intelligence architecturale qui oriente la nécessité.
L'animation conscientielle. L'intention agissante, réagissante.
L'impératif originel qui réalise le phénomène-projet.
L'actant
architecte, le bâtisseur, le fondateur, l'ordonnateur, le
régulateur, le recteur, guide directif, l'ouvrier universel, le
formateur permanent qui organise les matières/objets en perpétuelle
impermanence. Pouvoir de structuration.
L'invariant
eidétique, précédant toute variation. Le déterminant absolu. Le
causal inconditionné. L'idée qui précède la parole ou l'écrit.
Le projet qui féconde l'œuvre. Le maître de la parole. L'absolue
liberté source de toute sève. Le ferment de toute matière.
Dynamisme non limitateur. Semence qui anime toute semence.
Flèche
vocative du possible. Voie centrale. Ancrage ontologique. Germe de
l'à-venir. Désir de différenciation de la parole en phonèmes
articulés. Enonciation préalable, non encore soumise à la
temporalité du dit. Elan qui recèle en lui tous les univers, prêt
à en engendrer la multiplicité, à l'émettre.
Du
regard au geste (l'Histoire). Le dessein : Un tas de pierre ne fera
jamais, de lui-même, une maison. Une phrase disjonctée ne sera pas
compréhensible. L'intention est la racine du sens, la source
première et ultime. Il n'y a rien qui ne serve une intention. Comme
nous pensons, tout pense. A quelque niveau que ce soit.
Mais
qu'est-ce que la pensée, mère de l'intention ? « Phronésis »
(la pensée) provient de « phoras noésis »,
intelligence du mouvement. (Sa nature idéique sera explicitée plus
tard). Elle est toujours en production, en acte, discursive, jamais
achevée. Elle est transcription qui se rejoint à tout instant. Elle
est construction toujours présente à elle-même.
L'intelligence
est mise en harmonie : Structuration catalytique,
ordonnancement, arrangement décisif des responsabilités en vue d'un
objectif à atteindre. L'intelligence est la structuration
harmonieuse où chaque organe accomplit sa fonction nécessaire à
l'ensemble.
L'outil
pour exprimer la pensée. Le réalisateur. Le corps dynamique de
l'Energétique supraluminale. Corps central unitif, fondement de
l'univers. Le SEXUS. Intensité perpétuellement germinative. Le
SEMEN. Semence originelle. Corps de puissance. Puissance de sève.
Puissance effective d'animation. Puissance du sang. Fondement radical
de tout devenir. Force générative, maîtresse constitutive de
l'univers. Racine à déployer croissance.
Parole
séminale. Energie phonique indivise, émettrice, animatrice
d'univers. Le nom qui renferme tous les noms. Le son qui comprend
toutes les octaves du clavier énergétique. Phonème unique présent
dans tous les phonèmes. Sans référence à rien d'autre que
lui-même. Action auto-motrice. Preuve.
Source
et substrat archétypal. Causalité générative directe qui qualifie
et différencie. Omnipotence absolue, hors temps, source des temps,
qui alimente tous les devenirs possibles, tous les potentiels
d'existence. Pierre angulaire. Evidence fulgurante de l'EXISTANT
insécable. Voie des naissances universelles inlassablement
nouvelles.
Le
chiffre du DÉSIR qui génère, déploie, réalise, actualise ses
totales possibilités. La parole séminale va se décrire, s'écrire,
s'actualiser dans les langages particularisés où elle se reconnaît.
Du NOM aux nommés qui disent l'univers, l'énoncent, le prononcent,
l'écrivent. Pouvoir être en puissance infinie d'existence. Le
formulant, maître-mot, source scripturaire, se formule TRAJET -
trace.
4) - L'ACTUS : Le
TRAJET d'écriture
Le
passage de la puissance à l'acte. De la présence intemporelle au
temps, à l'espace. Acte perpétuellement à accomplir, à achever.
Le projet en réalisation. La pro-jection. Semailles d'univers. Plein
jet de sève qui s'exprime par/en son déploiement. Frémissement
discontinu universel de vie. La parole déployée. L'énergie VELaire
modulée. Jaillissement de l'évidence. Eloquence de l'universelle
identité. L'avancée nodulaire phénoménologique. Le serpent lové
se détend. Écoulement orgasmique de la dynamie actionnelle
phonique.
La
pensée écrit le livre. L'idée s'écrit, s'énonce. La parole faite
chair. La parole s'exprime, se formule phonème, graphe, dans la
multiplicité des champs sémantiques. Les états de l'Être disent
le nom innombrable de l'ÊTRE. Accomplissement du signifiant dans
tous les signifiés qu'il exprime. Actualisation formelle du
déterminé, du défini, du différencié, du contingent, et son
corollaire nécessaire, la sujétion au devenir, au temps.
Les
champs énergétiques initiaux se manifestent donc par leurs
multiples connexions et complexions, en énergies phonématiques
différenciées (VFP), mondes existants (apparitions perceptibles à
notre préhension), dénommés, formulés, enchaînés au devenir,
aux lois et servitudes propres à chacune de leurs étapes évolutives
nécessaires. Développement intégral des possibilités propres à
chaque champ. Tout ce qui peut être, est.
Quand
la parole émerge du silence, commence l'écriture, se forme la
matière, énergie densifiée. S'enracine la manifestation
différenciée, expression phonique discursive de l'irradiation
énergétique conceptuelle primordiale. Transmission énumérative,
expansion de l'ouvert.
Par
son empreinte, chaque formulation de l'émanation phonématique,
désinence casuelle ou personnalisée, souligne le rôle essentiel de
chaque champ sémantique, de chaque nœud énergétique. De
l’interaction de ces énergies phonématiques, à chaque niveau,
naissent, justement, les innombrables combinaisons de résonances. La
biosphère qui nous entoure, qui nous forme et que nous formons.
Enfin,
aboutissement du processus de concrétion de la parole en phonèmes
articulés, toutes dimensions atteintes à tel niveau, mute
l'écriture vers un niveau supérieur d'écriture.
VII - 9 -
FINALITÉS DU TEXTE-UNIVERS
Rien
ne naît de rien. Il n'y a rien de fortuit. Rien n'improvise dans la
nature. Le commencement naît de la fin. Tout est cause et effet,
agent et agi. Toutes les conjectures sont conséquences des
conjectures de base - à l'infini. Et on ne peut isoler les diverses
causes des multiples effets. Tout est en tout.
Rien
n'est figé. Tout se fait, se dé-fait et se reconstruit. Grâce aux
mécanismes ordonnateurs et intégrateurs universels. Tout changement
est générateur de différences.
L'Intégrale
universelle est l'origine et un résultat d'existence et d'unicité.
C'est un Ensemble infini. Une totalité inachevable. Une Intégrale
absolue contenant tous les Ensembles dans leur diversité et leur
incessant devenir. Sa finalité de fait est immanente à la
cinématique de ses transformations internes et de ses régulations
incessantes.
Un
point sur une page blanche est la relation d'une pensée, d'une
volonté, d'un signe (le concept exprimé), d'une écriture. La
structure universelle biocosmique, VIE, se compose comme un texte,
réalité insécable dans sa finalité, son sens. Physiquement, elle
se définit par des points/sub-nucléons qui forment les
lettres/nucléons qui forment les mots/atomes qui forment les
phrases/molécules qui forment le texte/tissu organique... Mais
aucune des lettres, aucun des mots, aucune des phrases, pris
séparément, ne représente, n'écrit la qualité entière, la
nature signifiante d'un texte, d'un livre.
Le
livre/symphonie donc n'est pas ce qui paraît un enchevêtrement de
liaisons articulées ou d'un grouillement particulaire, mais un tissu
d'énergies dont tous les termes/éléments sont liés par
l'énergétique qui est au fondement de la tension conscientielle, de
l'intelligence dynamique connaissance, et de la volonté directive,
force organisationnelle unitaire en vue d'un but explicite.
Les
dynamies conscientielles et décisionnelles fondent chaque lettre,
chaque mot, chaque phrase, chaque ensemble. Mais aucun de ces
segments n'est toute la pensée. Celle-ci ne s'éclaire et ne se
définit - à notre niveau - que par la qualité réactive
de la semence textuelle qui la soutient et l'écrit jusqu'au
développement complet intégral de ses entières potentialités.
Complexité
unifiée, le livre UNI-VERS s'ouvre intelligence finalisée de vie.
Le
TOUT-ETRE est sans autre intention première ou dernière, sans autre
cause originale ou finale, sans autre finalité ultime que la vie
pulsante - l'EN-DEVENIR.
Et
chaque nœud composant la diversité qualitative du réel est un
système finalisé. Qui porte en lui-même et en résonance avec le
tout, sa cause, son intention, sa finalité, la direction
significative qui polarise son devenir, émergeant de sa situation
singulière d'agent et d'agi.
Chaque
nœud, dans son espace de phase, porte une fonction indéfiniment
différentiable - contribution singulière à l'évolution
dynamique de l'Ensemble Intégral des Ensembles et des
sous-Ensembles.
Et
tout nœud biotypique ne peut comprendre son but qu'une fois ce but
atteint, vécu dans son intégralité.
LIENS et VOIES de
RECHERCHE pour aller plus loin