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lundi 5 novembre 2012

L'EN-DEVENIR LOGIQUE DU VIVANT

COMMUNICATION VII


L'EN-DEVENIR LOGIQUE DU VIVANT


« Tout projet particulier, quel qu'il soit, n'a de sens
que comme partie d'un projet plus général. »

« Tous les corps sont bribes
d'un même secret. »


SOMMAIRE de la Communication VII

1 - Universalité de la structure archétypale des Ensembles
2 - L'Ensemble Intégral Absolu
A - Le TOUT-ETRE     B - Le TOUT-UN     C - Le centre de l'Univers
3 - L'ETRE en DEVENIR
A - L'en-devenir (et du non-Être)     B - L'écriture circulaire
4 - Les périodes évolutionnaires
A - L'évolution verticale univoque
1/ La séquence involutive     2/ La séquence évolutive     3/ Les freins évolutionnaires
B - L'évolution nodulaire
5 - Les constantes évolutionnaires
A - Les constantes générales     B - L'entropie et la néguentropie biotypiques
C - Les transferts évolutifs biotypiques
1/ Transferts génotypiques     2/ Transferts verticaux     3/ Transferts horizontaux
D - La nécessité et les hasards
6 - Les transitions mutationnelles
A - La téléonomie (prospective)     B - Tout est passage, transition
C - La mutation dimensionnelle      D - Le champ tourbillonnaire spiraliforme
7 - Les CHRONOSPACES
A – Le présent absolu      B - Le présent-devenir
C - Dimensions et perceptions chrono-spatiales
1/ Les chronologies spatio-temporelles     2/ Les dimensions bio-chrono-spatiales
3/ La perception de la dimension spatio-temporelle
D - Les rythmes du temps
1/ Définitions     2/ Déterminants (et déterminés) cinétiques universels
3/ Données chrono-spatiales à courtes et grandes distances
4/ Les horloges biotypiques, l'estimation de la durée, la rétro- et la pré-cognition
8 - Genesis
A - La loi Δ Delta généralisée
B - La bio-dynamographie
1/ Le Su-jet     2/ Le Pro-jet     3/ Le Jet     4/ Le Tra-jet
9 - Finalités du Texte-Univers

LIENS
                                                                                                                                         

VII - 1 - UNIVERSALITÉ DE LA STRUCTURE

 ARCHÉTYPALE DES ENSEMBLES

La partie est à l'image du tout. Elle reproduit l'archétype architectural du tout. L'universel est singulier. Chaque cellule récapitule l'univers. Le microcosme décalque le macrocosme. L'archétype est transfini. La partie est dans le tout, comme la totalité est présente dans toutes ses parties.
Tout est essentiellement même mais formellement différent. Les rapports ne sont pas d'identité, de structure basale, mais de formes. Analogies, non similitudes Il existe par exemple un même rapport de dimension 105 et de dégagement d'énergie 109 entre les plus grandes étoiles et les plus petites, et entre les plus gros animaux pluricellulaires et les unicellulaires. L'amplitude scalaire est analogue à celle qui existe entre un être vivant et sa biosphère. L'ampleur est également analogue entre les dimensions linéaires Terre-Electron (23 échelons) et le milliard d'années et la micro-seconde. L'espace interatomique reproduit les espaces interplanétaires. L'atome comprend un noyau central autour duquel gravitent les particules électroniques dans les mêmes rapports de distance que les planètes autour du Soleil (1/10000). (Revoir II-2)
 
VII - 2 - L'ENSEMBLE INTÉGRAL ABSOLU  

Notre modèle théorique axiomatique du Plenum énergétique nous invite à une approche méta-physique quantique pour aborder la théorie des Ensembles (G. Cantor, G. Peano, B. Russel), notamment les Ensembles infinis ou le « Multiensemble » fini dans ses multiples évolutions internes et ses extensions. Les axiomes de compréhension non-restreinte et les axiomes de fondation permettent de considérer la cohérence descriptive de l'Entier Universel et d'intégrer la complexité de ses éléments hiérarchisés et ordonnés ainsi que leurs relations optimales et de leur combinatoire dans la stabilité dynamique de l'Ensemble de tous les Ensembles, de l'Intégrale absolue.

VII - 2 - A - Le TOUT-ÊTRE

L'Ensemble des Ensembles. L'Intégrale harmonique. L'ipséité absolue. L'EN-SOI. L'ENTIER naturel complet. Isotrope, self-consistant, à l'infinie finitude. Le SOI-MÊME. L'identité totale à soi. L'invariant immuable complet en lui-même. Intégralité concrète de l'Existant.
Le nominatif absolu. JE singulier total. Je SUIS. SUM. Je vis vivant. Universelle singularité de l'En-soi, cause de soi, vivant en soi, par soi, pour soi.
Naturalité d'une architecture, d'un organisme unique qui ne peut « naître » à l'existence car le TOUT-ÊTRE EST. L'ÊTRE (Esse, Life...), s'écrivant, devient l'ÉTANT (Ens, living...), expression intégrale de l'ÊTRE. Le JE devient NOUS. Le Tout-Être, Ensemble transitif, l'En-soi dont chaque élément est une expression particulière.
L'Univers existentiel est un continu, sans prologue ni épilogue, sans commencement ni fin, immuable. Une architecture infinie et illimitée. Hors temps, hors espace, contenant tous les temps, tous les espaces. L'énergétique VELaire extrême. L'Entier architectural intégrant tous les ensembles parcellaires. L'INTÉGRALE ABSOLUE. (Figure 79 - Pour voir les illustrations et les schémas, veuillez télécharger la Communication VII en PDF)

VII - 2 - B - Le TOUT-UN

TOUT signifie UN. UN est TOUT. Le TOUT-ÊTRE EST TOUT-UN.
- UN : Omnitude de l'identité universelle intégrant tous ses composants différentiels.
- UNI : Unicité intrinsèque indivise de ses innombrables aspects - éléments énergétiques ou ponctuels - composants coexistants qui ne se distinguent que par leurs limitations et qui écrivent, tous, l'intégrale de l'ÊTRE.
- UNIQUE : Sans en-face. Totalité in-comparable.
L'universel : UNI-VERS-SOI.
Le TOUT-ÊTRE est l'Universum, structure architecturale d'ensemble, unissant la différenciation harmonieuse des parties qui la composent. Le multiple un, absolu sans dimensions, identique à lui-même.
Immanence du tout en chaque partie. Le feu se transmet sans se diviser. Toute la nature énergétique est présente en chaque phonème. Le moindre atome contient tout l'univers.
Tout participe à tout, dans l'entière articulation organique. Tout est relié à tout. Tout se tient. Tout se lie, s'écrit, se lit en ses parties. Tout ne forme qu'une seule existence dans la contingence des étants. L'univers respire par la respiration de chacun. Tout est en tout. Tout atome de l'univers est présent en toute chose. Le détail retentit sur l'ensemble.
Il n'y a pas d'individualités, d'étants isolés dans le cosmos. Quoi, qui dans la nature vit-il exclusivement pour lui-même ? Chaque nœud est écho d'un autre. Tout est co-essentiel. Tout est élément d'une seule et même ÉCRITURE.
Une algue est fondue dans la mer mais distincte d'elle. Les parties valent selon leurs rapports réciproques dans le tout, et leur rapport au tout. Le tout vaut donc par ses parties et l'harmonie entre ses parties (non par la somme des valeurs des parties).
Le fini n'est jamais anéanti dans l'in-fini.

VII - 2 - C - Le centre de l'univers

Il n'y a pas de centre universel. Il n'y a pas d'espace centré. La sphère se confond en son centre. Le centre est partout où il y a intelligence, à l'infini. La périphérie, nulle part, infinie. Le centre - l'intelligence passe par tout. Tout se concentre en son unité. Et il n'y a pas de direction privilégiée. Le centre est partout et toujours autre (ce qui ne veut pas dire absence de centre). Tout point de l'Univers est centre instantané, occasionnel, privilégié, de l'Univers. Tout est centre et départ. Car en fait, il n'y a pas de « points » mais uniquement des liaisons.
Chaque nœud est un centre où s'intersectent les lois, où s'enracine une rencontre énergétique en croix et d'où elle s'étend.
Tout est source. Rien n'est petit. Rien n'est grand. Le fragment est aussi décisif que l'ensemble. Le cosmos est dans la graine.

VII - 3 - L'ÊTRE EN DEVENIR

L'univers n'est pas statique, mais dynamique. Lui-même, comme aucun de ses constituants multiformes, n'est stationnaire.
L'Entier universel subsiste, EST. Sans commencement ni fin. Un PERPETUUM qui se transforme sans cesse.
Comme pour chacun de ses constituants cellulaires, toute transformation a un jaillissement conditionné par des pré-déterminants, et un seuil de mutation également prédéterminé par une multitude de facteurs relationnels. L'univers est en transformation, en devenir continu. Le ciel est toujours recommencé. Tout naît à partir de pré-existants, croît, décroît, re-croît et se transforme indéfiniment. A l'image d'un œuf qui aboutit au fœtus qui aboutit à l'adulte...
Une croissance, là, compense toute décroissance de densité là-bas, suivant les lois de conservation des énergies. Un biotype ensemence d'autres biotypes, en un processus de genèse continu.

VII - 3 - A - L'EN-DEVENIR

Tout est et tout devient. JE devient NOUS. Intégralement. Perpétuellement. La totalité n'est pas figée. Elle s'écrit ÊTRE, perpétuel DEVENIR.
Rien n'est fait. Tout se fait, se forme, se réalise. Tout se dit, se chante, s'écrit, se découvre. L'univers est perpétuellement à être. Le livre s'écrit, s'actualise, flux perpétuel spatialisé. L'en-devenir rythmique intégral, mise en acte, en œuvre phénoménale, continuelle gestation et création.
Perpétuel avènement. Tout change et devient autre, formellement. Tout renaît, se renouvelle. À chaque instant, l'univers se recrée en nous, meurt en nous et, en nous, par nous, renaît. Devenir incessant. Déroulement immémorial de la VIE. Instant toujours en accomplissement, en écriture.
Univers pulsant. De l'ÊTRE au DEVENIR au DEVENU (le factum). Mouvement et présence toujours actuels. Le PRESENT-DEVENIR. Infiniment présent et indéfiniment à venir. Qui est, fut et sera :Passé sans origine et futur sans terme.
Le devenir est immuablement continu. Et discontinu à notre niveau phénoménal. Schématiquement, le devenir continu involutif ou évolutif, se représente comme central, le devenir discontinu comme marginal, où s'écrivent les nœuds en différentielles dynamiques, achevées par les mutations, principe d'enchaînement causal. (Figure 80)

NOTE : Le non-Être
Le non-être n'est pas le néant, le « nihil », l'absurde, la non-identité, le vide ontologique, le « nullum », le zéro temporel ou la monotonie inertielle. Il n'y a pas de béance existentielle ou de chaos primordial. Le non-Être, expression malheureuse pour signifier le non-encore dit, formulé, le non-encore écrit, le non-encore réalisé. Et, à notre mesure, le non-encore identifié. Il contient, recèle en lui, en puissance, toutes les formes phénoménales qui existeront. Il est l'à-dire, l'à-écrire, l'à-venir. Le point-nœud qui sera pointe et envahira le cercle-sphère.

VII - 3 - B - L'écriture circulaire

La vie est achevée, inachevée et in-achevable.
- Achevée : Comme une graine qui contient potentiellement toute une forêt;
- In-achevée : La croissance de la graine est l'acte écrivant ses possibilités infinies d'être. Elle accomplit, dans son exercice, toutes les potentialités de son intelligence finalisée.
- In-achevable : Le commencement de cet acte d'existence se renouvelle constamment, perpétuellement, sans monotonie. Permutation infinie. Variations d'une même danse éternelle.
Continuelle transformation. Chaque limite est un nouveau commencement. La vie s'exprime mouvement. Changement et transitions de phases en renaissance continuelle. Tout devient toujours quelque chose d'autre. Rien n'est temporairement définitif. Rien n'a une forme permanente d'existence. Rien ne cesse d'être. Rien n'est jamais totalement perdu, épuisé, annihilé, détruit. Rien ne se perd. Rien ne se crée. Tout se transforme, indéfiniment. Nous illustrerons la permutation infinie par le paradoxe visuel suivant qui donne l'impression de monter perpétuellement, bien qu'en fait, on ne change jamais de hauteur fondamentale. (Figure 81 Le paradoxe de l'escalier de M.C. Escher)
 

VII - 4 - LES PÉRIODES ÉVOLUTIONNAIRES

Chaque expression nodulaire à Vibration de Fréquence Particulière (VFP) exprime l'apprentissage d'un existant, son champ de progrès. L'étant va, de nœud en nœud harmonique, de carrière en carrière, d'expérience en expérience plus riche, dont il enregistre les résultats, de sphère en sphère plus large, jusqu'à la pleine et entière conscience de soi et du monde.
Il n'y a pas de retour en arrière possible avant l'achèvement intégral du cycle évolutif spiralé. Arrivé au sommet - au centre, puisque la spirale se serre progressivement en évoluant vers l'axe-source -, à l'énergie vibrationnelle de fréquence extrémale (VELaire), le cycle involutif recommence. Et c'est, de nouveau, la descente vers la densité matérielle (VEMaire). Avancement continuel en spirale descendante ou ascendante...
Chaque séquence évolutive, chaque période exprime le plus court intervalle de temps nécessaire à un phénomène nodulaire pour subir les transformations évolutives, achever son expression propre, et, compte tenu des constantes de retour cyclique, connaître à nouveau, périodiquement, des transformations identiques.
Car chaque point de départ d'une nouvelle période est plus haut sur l'échelle évolutive, plus en avant, que le point de départ de la période précédente. Un cycle d'achèvement parfait comprend une série de neuf transformations principales (32 Δ). Se rappeler ici le schéma (Figure 80) qui explicite la montée évolutionnaire en spirale tourbillonnaire.

VII - 4 - A - L'évolution verticale univoque

La voie et le moyen. Progression continue. Tout croît d'abord par involution puis par évolution. Deux séquences, deux aspects d'une même progression évolutionnaire.
 
1)- La séquence INvolutive
Ou la densification progressive permanente de l'Energie VELaire par agglomération de ses porteurs qui forment les énergies constructionnelles (ergoniques et bioniques) qui forment les énergies intentionnelles (rationiques et psychoniques) qui forment les énergies actionnelles tacchyoniques, luxoniques (photoniques), qui forment les noyaux nucléoniques qui forment les atomes de matière et les molécules et génèrent les champs électromagnétiques, etc. (Cf Tableau Figure 20 in III-2-B - Le Plenum énergétique)
Dé-gradation (non pas dis-qualifiante régressive, mais autrement qualifiante). Descente de l'échelle des nœuds fréquentiels vers des niveaux d'existence de plus en plus condensés, solidifiés, opacifiés, desséchés, non-libres, où les périodes se distendent. Ce qui se schématise par l'élargissement spiralé autour de l'axe involutif. La descente est lévogyre. Et plus on descend, mieux on remonte. La semence germe d'autant mieux que la racine est profonde. L'involution (lévogyre) fonde l'évolution (dextrogyre). Tout pulse. Tout respire.
 
2)- La séquence évolutive
Permanente remontée de l'échelle des nœuds fréquentiels, à partir de la matière électromagnétique infraluminale, énergie relativement très dense, jusqu'à l'extrême vibration énergétique supraluminale VELaire. Intensification qualitative continuelle synchronique in-définie. Assomption de la matière vers des plans existentiels de plus haute conscience. Retour progressif vers l'étant d'avant la chute dans les bas degrés de l'échelle du clavier énergétique universel.
Maturation signifiée et signifiante que nous schématiserons par le resserrement spiralé autour de l'axe évolutif. La montée est dextrogyre. (Figures 82 et 83) De ce mouvement de flux et de reflux, d'aspiration et d'expiration, nous retrouvons les deux temps de la structure pulsatoire de tout nœud biotypique dans l'univers.

3)- Les freins évolutionnaires
Deux puissants freins agencent ce mouvement vertical bipolaire et empêchent l'anarchie :
- La force qui refuse la dégradation de l'énergie VELaire en phonèmes solides, et qui la retient jusqu'à l'extrême limite;
- et la force qui refuse la gradation, la montée de l'énergie densifiée infraluminale vers les énergies supraluminales VELaires, et qui la retient jusqu'à l'extrême limite de la résistance.
Ce conflit, exaspérant les désirs, s'éprouve au niveau de/en chaque étant, en chaque nodule.

VII - 4 - B - L'évolution nodulaire

La même structure pulsatoire se retrouve au niveau nodulaire, mais relativement horizontale. Sa schématisation est planaire.
A chaque degré, s'enracine un nœud, une impulsion intentionnelle et matérielle, qui s'amplifie et s'intensifie, selon les forces d'échange et d'exclusion inhérentes, par vagues génétiques successives créant la multiplicité proliférante en différences et divergences, jusqu'à l'émergence à un nouveau degré, signifiant la croissance du flux énergétique VELaire dans les étants immédiatement supérieurs. Telle est la Loi du blé.
Le rayonnement énergétique nodulaire se fait en deux temps ne s'excluant jamais mutuellement :
- Expansion centrifuge dé-compressive, ancrage en mode quantitatif spatiotemporel, involution dans la division. De l'unité du tronc à la multiplicité des branches. Descension vers la périphérie. (Figure 84)
- et extension centripète compressive, resserrant le temps vécu, mouvement vers la maturation. Evolution vers l'unité. De la multiplicité à l'unité. (Figure 85)
Ascension vers le centre supérieur. Réintégration des racines pour une étape supérieure. L'évolution commence dès l'impulsion donnée à un maxima d'intelligibilité.
Mouvement de croisements et d'alternances, organisation croissante vers l'individualité nodulaire affirmée, confirmation d'une étape par cristallisation différenciée. La schématisation linéaire de l'évolution nodulaire inscrit une courbe sinusoïdale. (Cf V-4 et 5)
L'involution n'est, en elle-même, rétrograde, dégénérescence, que par rapport à l'orientation du regard aspirant à l'unité. Elle n'exprime donc pas, en elle-même, un jugement de valeur. Mais nous nommerons couramment involution la dégénérescence qui commence dès que l'expression évolutive effective la plus haute possible, par rapport à un niveau donné, ait été atteinte, au moment où les potentialités s'épuisent, où les facultés s'amoindrissent... Signes avant-coureurs de la désagrégation, aspect de l'évolution mutationnelle. L'énergie initiale est supérieure à celle des états finaux.


VII - 5 - LES CONSTANTES ÉVOLUTIONNAIRES

VII - 5 - A - Les constantes générales

Durant l'apprentissage de tel nœud biotypique, l'étant à la VFP caractéristique affirme son développement progressif spiralé suivant les principales constantes décrites dans ce chapitre.

1)- L'émergence du plus fort, du plus structuré, du plus adapté
La sélection biologique, en vue de la réalisation intégrale des possibilités de tel biotype (ou espèce), se réalise presque par tâtonnement, à coups de réponses d'essai ou d'opportunités réactives saisies, en accord avec les champs écologiques déterminant les seuils. Tout est essayé afin de trouver le meilleur outil de réponse réactive à l'environnement évolutif et la direction idéale pour l'épanouissement au sein d'une biosphère résultante.
L'efficacité sélective dans la lutte âpre, implacable, où le plus fort génétiquement, le plus adapté morphologiquement, étouffe, élimine le plus faible, le moins adapté, efface bientôt, par la différenciation d'un organe adaptatif, toute ligne hésitante, non nécessaire au développement adaptatif. Puis l'organe et la fonction-réponse adaptative s'auto-régularisent dans la voie la plus économique, celle du moindre effort en vue d'une efficacité maximale. L'adaptation est synchronique entre les différentes espèces qui s'entre-nourrissent. L'adaptation (et son aiguillon, l'inadaptation) est un facteur décisif de l'évolution biologique. (J. Monod)

2)- La synchronie écologique
Les explosions biologiques sont synchronisées aux déterminants énergétiques constants (rythmés) et circonstanciels de l'environnement écologique à courte ou longue distance. (Cf Communication XII)

3)- La constante (r)évolutionnaire mutationnelle
Elle s'exprime par différentes phases. La mutation commence par une accélération des exigences déterminantes dues à un brutal et soudain bombardement de radiations de hautes énergies provoquant une augmentation proportionnelle de la densité des réponses adaptatives. Elle passe ensuite par certaines mutations ponctuelles en résonance, dues à l'inadaptation fonctionnelle. Elle se termine par une apocalypse d'enfantement soudainement intensifiée et radicale.
Les mutations sont favorables ou défavorables par rapport à une espèce biotypique donnée dans un éco-système défini. En absolu, toute mutation-réponse adaptative est nécessaire puisque coordonnée aux conditions écologiques.
Certaines espèces, cependant, hautement adaptatives, n'éprouvent pas le besoin de changer. Leurs seuils d'adaptabilité sont très larges. Ces espèces s'adaptent à de nombreuses chaînes alimentaires à l'intérieur d'un éco-système.

VII - 5 - B - Entropie et néguentropie biotypiques

1)- L'entropie.
Ou le catabolisme nécessaire. Du centre à la circonférence, s'augmente l'ampleur, la multiplicité, la diversité quantitative, la répétition cumulative, la prolifération anarchique, l'entropie tumultueuse.
L'entropie aboutit au chaos, par amplification diachronique. C'est le diffus où s'éparpille, se décompose le génétique. Propension d'indéfinies multiplicités dans l'agitation. Inlassable mouvement duplicateur. Inflation grouillante dans l'uniformisation. Dysgraphie des contradictions insolubles aboutissant à l'imprécision des fonctions, comme un cancer étalé galopant. Subversion diluvienne s'inscrit dans une invasion d'incohérences castratrices et de turbulences mutilantes. Expansion explosive.
Toutes les potentialités épuisées, et poussée par la nécessité écologique, la résolution sera dans la mutation vers un niveau différent d'existence. Le processus s'ébranle. Accélération rythmique jusqu'au paroxysme, jusqu’à l'éclatement dissolutoire mutatif vers un nouveau cycle.
L'hétérogénéisation (le cercle) représente donc une étape vitale puisque c'est une condition nécessaire de la mutation vers une homogénéisation supérieure. La destruction précède la génération. La putréfaction active la végétation.

2)- L'anabolisme néguentropique.
L'intensification n'est jamais achevée, contrairement à l'expansion entropique. Le progrès conscientiel, selon un axe d'orientation précis, (toujours) vertical, exprime l'éveil cellulaire opératif irrésistible qui vise à dépasser les incohérences inhérentes à la multiplicité par une fusion qualitative intégratrice unitive culminante. La forme divise, la conscience unit.
Elle est racine de souffrance. Le tragique résulte de l'impossibilité de résoudre l'affrontement entre la force d'inertie entropique formelle (VEMaire) et la force d'exaltation conscientielle (VELaire). Ecartèlement croissant de l'homme partagé entre la puissance de prolifération cancéreuse dans l'accumulation quantitative d'expériences, et la puissance d'unification par expérience directe unifiante.
La croissance continue du flux germinal d'intensité conscientielle provoque et dirige l'évolution jusqu'à la transmutation. Le paroxysme de duplication expansive atteint, parallèlement au paroxysme d'intensités mutantes, s'ouvre par un saut qualitatif, éclatement réunifiant, à un nouveau niveau énergétique. Consécration de l'achèvement temporel d'un cycle. D'où le schème suivant.

VII - 5 - C - Les transferts évolutifs biotypiques

Dans l'espace de phase nodulaire (espace de transfert), caractérisé par la position spatio-temporelle du nœud, le processus de transfert se fait par bonds successifs et synchronisés plutôt que par développement continu.

1)- Les transferts génotypiques
Les transferts génotypiques se font à différents niveaux : a)- au niveau direct du développement dans la complexité et l'intelligibilité, tout progrès génétique intégré; b)- au niveau de l'influence ; et c)- au niveau de l'accélération séquentielle spatiotemporelle cyclique.

a)- Tous les types de transferts ont des composantes exploratoires et normatives. Le flux de transfert s'oriente d'abord selon les vecteurs convergents (Figure 86) répondant aux besoins initiaux et aux nécessités, conjuguant temps et efforts selon les contraintes circonstancielles, afin d'aboutir à un effet-source qui, tout transfert intégré, dessine le profil des divers futurs selon des vecteurs divergents (Figure 87), explorant toutes les possibilités, toutes les variantes possibles (c'est le domaine de la « liberté » résiduelle avec la « dissipation » énergétique correspondante). Cela est exprimé par la figuration graphique des transferts convergents et divergents réunis. (Figure 88).

 b) au niveau de l'influence. Tout implique des interférences génératrices de modifications covariantes. Les intégrations synchroniques ou diachroniques avec l'environnement se font à tous les niveaux. L'espace ambiant de chaque phénomène est nourritiel donc opérationnel et propage les co-variances. Les conséquences potentielles ou effectives opèrent des modifications qualitatives, structurales, et, plus souvent, quantitatives, uni- ou pluridimensionnelles, selon l'intégration des transferts (intégration progressive ou régressive) ou leur rejet, si l'influence est décelée comme défavorable par l'intelligence de l'espèce. Rejet victorieux ou bien fatal entraînant la mort, la disparition par inadaptabilité définitive.

c)- au niveau de l'accélération cyclique. Une accélération brutale des transferts se produit invariablement au moment d'approche de la période mutationnelle. Après cette période, survient une décélération, un ralentissement graduel. (Rappelons la Figure 13, in Communication II-3). Sur ce schéma, la courbe logistique exprime la croissance.
Au départ, la pression logarithmique, la croissance, est lente. Puis elle est brusquement suivie par une accélération exponentielle verticale brutale graduelle et continue s'ouvrant sur une mutation explosive maximale. Mais il ne peut y avoir de saturation stable aux sommets. Au contraire, la croissance décélère (par implosion) et engage le phénomène sur la voie d'un autre cycle selon le schéma plus complet de la Figure 16.
En fait la courbe ne se referme pas. Elle s'engage sur un autre niveau - créant un nouveau cycle -. Car le devenir s'oriente en spirale. Nous retrouvons là, la courbe exponentielle de l'accélération et de la décélération du mouvement pulsatoire cyclique...
 
2)- Les transferts verticaux
Le transfert vertical est mutation qualitative sur la voie d'une spécialisation croissante. L'écart entre les étapes devient important. La percée verticale souligne l'accroissement du niveau VELaire, la montée progressive de l'intelligibilité par bonds expérimentaux successifs.
Chaque série évolutive d'ascensions est suivie de paliers. Le voyage se fait du qualitatif en quantitatif en qualitatif supérieur.

3)- Les transferts horizontaux
C'est l'extension organique vers l'organisme de plus en plus complexe capable de véhiculer, de porter une plus haute conscience de soi, une intelligence plus précise de son propre mouvement - la pensée.
Elle se réalise par essais successifs et épreuves d'adaptation jusqu'au surgissement dégagé présence, d'un essai concluant, événement sûr offrant une certaine stabilité adaptative dans une forme appropriée en vue des meilleures conditions de perpétuation de la vie. Le lierre progresse en jetant de tous côtés des rameaux afin de trouver les points les meilleurs où s'accrocher. Et l'essai concluant gardera, indélébile, la mémoire de son évolution.
Adaptation constante donc au milieu ambiant selon la meilleure voie dont les critères au niveau primaire sont la recherche du plaisir, la satisfaction sécurisante et l'évitement de la douleur dans l'économie des moyens la plus appropriée.
Le processus d'élimination (projets rejetés) assure la survivance des mieux adaptés en tant qu'espèce et expression biotypique, et cela sans risques d'égarement - ce qui serait fatal. L'évolution est adaptative, donc orientée et sélective. Cent traces furtives, tentatives d'élaboration effacées, pour la survivance adaptée d'un seule trace stable. Mais tout projet non abouti est non pas un échec, mais un détour, une expérience qui se gravera dans la mémoire nodulaire. La trace stable ne se fixe que temporairement et plus elle se définit comme nécessaire et inévitable, plus grande devient sa stabilité.
Les différences entre niveaux s'accentuent à mesure qu'ils s'étendent, leur maximum se trouvant à la périphérie, avant mutation. Le profil du taux de modification peut être représenté à un instant donné, à un niveau donné, ou à un point donné de tel niveau. Le facteur temps étant implicite.

VII - 5 - D - La nécessité et les hasards

Les énergies se nouent quand il faut, où il faut, le temps qu'il faut, jusqu'à complète réalisation d'une nécessité inhérente définie, urgente pour l'adaptation réussie, en phase avec les harmoniques de l'architecture universelle.
Le motif, la nécessité d'existence, créent le nœud, l'organe qui soutiendra une fonction déterminée de l'organisme. Il n'y a pas et ne peut y avoir d'acte extérieur au motif qui le génère et le justifie. L'atrophie guette tout organe devenu non-nécessaire.
Le hasard, le fortuit intégral, n'est qu'une ignorance des causes profondes, une défaillance de notre connaissance d'une causalité im-prévue, in-attendue, d'une relation aléatoire. Dans l'entrecroisement des multiples causalités, il est facile de clamer Hasard tout jeu de circonstances apparemment fortuites. Vu d'en bas, à ras de terre, tout paraît liberté, jeu de dés, pures coïncidences imprévisibles, bissection de deux événements indépendants... D'une certaine hauteur, tout apparaît comme causes déterminées, quoique disparates, provoquant l'émergence d'évènements ponctuels factuels appelés après-coup nécessité. Ces évènements aboutissent à une auto-organisation différente, certes dans l'indispensable continuité, mais à un niveau différent, plus complexe et parfois plus performant.
La vie, partout, n'est pas commencement absolu, mais une résultante. L'espèce nodulaire n'oublie pas ses prédécesseurs et conditionne les étapes suivantes (elles-mêmes prédécesseurs conditionnants) du processus germinatif dont l'état final est, par le fait même, déjà assigné. Sa mémoire, c'est le message invariant quant à la base, mais restant disponible à toutes les variations exigées par des nécessités évènementielles imprévues (nommées hasards par la méconnaissance des mécanismes opérationnels précis ainsi que des paramètres conditionnant toute l'expérience nodulaire).
Les lois naturelles ne jouent pas aux dés. Qui dit hasard à la source de toute nouveauté sait peu ou sait mal. Le hasard n'est qu'une ruse de l'esprit paresseux. La nécessité implacable aux exigences rigoureuses mène le monde et fomente ce que l'ignorance nomme hasards gratuits. Tous couplages, combinaisons, intersections fréquentielles, toute chose, toute rencontre sont les résultants directs ou indirects de prédécesseurs immédiats ou lointains. Il n'y a pas d'aveugles chimies. Il n'y a pas de coïncidences absolues, gratuites, de fortuit intégral. Ces relations inconnues, on les dira aléatoires.
La liberté est circonstancielle, subliminaire. Elle est déterminée par les seuils nodulaires. Le corps nodulaire s'épanouit de lui-même, par lui-même, relativement autonome, s'auto-organise après le déclenchement initial, dans la voie unique de son accomplissement tout en comportant des variations secondaires. La nécessité est au départ. La liberté (relative) ensuite. « Hasards » évènementiels parcellaires qui complètent la nécessité opérationnelle.

VII - 6 - LES TRANSITIONS MUTATIONNELLES

VII - 6 - A - La téléonomie (prospective)

L'arrangement des éléments est régi par une conscience instinctive prospective. Chaque cellule est douée d'une mission initiale - son « message », son code génétique qui lui permet la reconnaissance stéréospécifique différentielle de ses objectifs et des moyens pour y parvenir. Sa mémoire (toute l'expérience accumulée et synthétisée) assure l'invariance réplicative et la stabilité de l'espèce nodulaire. La cellule est ainsi indéfiniment répliquée jusqu'à sa mutation provoquée par les nécessités contingentes. Son invariance structurale reste par elle-même protégée afin d'accomplir, d'écrire son « destin », sa fonction, sa performance propre, son trajet irréversible, commandés par les nécessités des chaînes bio-sphériques (alimentaires et constructionnelles). Tous les possibles dans le cadre du trajet dans un milieu donné sont prévues dans le programme initial. Toute cellule est programmée pour parer à toute éventualité écologique.(Cf Cahier XII). En cas de circonstances nouvelles, non encore programmées, la cellule se défait et l'organisme se délite, son évolution n'ayant pas prévu une réaction immunitaire satisfaisante.
Tout être organique est un organisme doué d'un projet à réaliser. Il est porté par son avenir. Il est réglé, programmé, en fonction de cet objectif. Son activité projective est orientée, cohérente, constructive, auto-régulée (idiosyncrasie) consciemment. Il se structure, s'organise et se reproduit de manière identique (ne varietur) en tant qu'espèce, intégralement, selon l'information invariante, caractéristique de l'espèce, exprimée et transmise, transférée d'une génération à l'autre en vue de conserver et de multiplier l'espèce orientée vers l'unique fonction qui est la sienne propre. Son avenir fonde son présent.
L'invariance ne précède pas la téléonomie. Ils se nourrissent, s'engendrent l'un l'autre. Il n'y a pas de priorité. Le destin s'écrit à mesure qu'il s'accomplit.

VII - 6 - B - Tout est passage, transition

Rien ne peut être créé ou détruit. Tout est. Tout est toujours présent. Tout ne fait qu'apparaître, espace d'une phase. Tout recommencement n'est que variation de formes, nouvelle relation de phases.
Trans/formation continuelle. Le néant, vide absolu, mort rigoureuse, est impossible. Rien ne vient de rien. Et rien ne disparaît définitivement. Tout se potentialise afin de se réactualiser - autrement. Mouvement perpétuel, dynamique. Ce qui n'est plus sur tel plan d'existence est ailleurs ou autrement.
Chaque cellule (à tous les niveaux) naît, se structure, grandit, fait l'expérience d'une intensité écologique, acquiert une plus haute conscience, mûrit et mue soudain, saute, change de palier, de seuil, quand elle est confrontée à un changement décisif. C'est la CRISE.Arrachement, rupture spasmodique, par saccades, avec le plan actuel d'existence et jaillissement à un autre niveau d'existence, où les éléments qui composaient la cellule (à savoir les VEL et VEM conjugués en VFP) reprennent leurs propres élans d'évolution en accord avec les rythmes propres aux nouveaux plans d'existence.
Ainsi, la vie est-elle une suite de transitions de phase, d'associations momentanées, de naissances, d'agonies et de dissociations continuelles et de re-surrection. Naissance et mort se suscitent mutuellement. Ils sont les deux pôles co-essentiels qui conditionnent et tissent la vie. Le pouvoir actif de génération nourrit celui de destruction à fin de ré-évolution. Processus discontinu de mutations ontologiques. La vie n'est pas répétitive. Toute genèse est genèse d'une plus haute conscience dans un réseau de globalités de plus en plus intégrantes.
La coquille qui protège l'embryon est détruite pour donner vie. Tout est transformation de phase par nutrition mutuelle. La mort donc est une partie intégrante, un rouage nécessaire, indispensable, régulier, régulant, de la vie. Tout meurt pour renaître. Et s'augmenter. A l'épuisement du potentiel, il y a transfert immédiat à d'autres nœuds. Pour une efficacité plus constructive à chaque plan d'existence.

La mort d'une forme est la naissance d'une autre. Tout meurt pour revivre. Rien ne se dissipe. Tout commencement est variation de formes. Tout est formations et dissolutions perpétuelles. Toute fin n'est qu'un commencement à un autre plan. Naissance/arrivée. Mort/départ. Et arrivée dans un nouvel espace transitionnel. La dissolution de l'architecture nodulaire d'un biotype s'écrit en deux phases :
- D'une part, la ré/incarnation de la partie densifiée, végétative, à faible taux vibratoire (VEM) en de plans inférieurs. La pierre tombe. La chair se décompose en ses éléments.
- Et d'autre part, l'ascension, la ré/intégration de la partie complémentaire au taux vibratoire supraluminal (VELaire) en un plan supérieur. Le feu monte.
La matière infraluminale nourrit la terre et la conscience supraluminale nourrit les énergies supraluminales. Le semblable va vers le semblable à la mort, puis chaque partie attire un nouveau complément extrémal pour perpétuer la genèse universelle.
Tout finit afin que tout recommence mieux. Eternellement. Processus continu, permanent, de transition. Toute chose devient ce qu'elle n'était pas, ce qu'elle portait en elle-même et ce qu'elle n'est déjà plus. Par sa complexification croissante, tout étant avance en s'élevant, en augmentant sa passion (son Désir), ses moyens de connaître et ses pouvoirs d'action (sa maîtrise). (Cf Communications XIII et suivants)
(Cf également le texte qui aborde la composition chorégraphique in Repérages Liminaires : Projet, Réalisation, Dispersion et recomposition.)
 
VII - 6 - C - La mutation dimensionnelle

Il n'y a pas d'action stationnaire. L'amorphie est impossible. Le neutre (ne-uter) arrêté (neutralisé) ne peut exister qu'au regard limité. Aucune force n'est immuable, invariante.
La croissance nodulaire n'est limitée que par ses propres seuils et ses rythmes propres d'évolution. Le lierre peut-il monter plus haut que l'arbre qui le soutient ?
Après l'assimilation, l'intégration des transferts, la croissance s'organise par reproduction / transmission dont le vecteur final est la mutation. Chaque essai concluant est un aboutissement ouvert qui pose de nouveaux fondements. La conséquence est immédiatement causale, initiale, initiante.
Puis l'évolution nodulaire soudain s'accélère jusqu'à l'éclatement, l'irrémédiable franchissement des seuils. La courbe est exponentielle. L'histoire avance par bonds. La mutation-surrection procède en deux étapes synchroniques soulignant l'enchaînement terme à terme. La désintégration, retour aux éléments composants fondamentaux qui contribuent à la formation de nouveaux nœuds. Passage, sporadique ou généralisé 1)- à un état spatio-temporel immédiatement supérieur pour l'énergie à haute fréquence vibrationnelle (VELaire) supraluminale. Exultation ascensionnelle par réintégration de l'axe de la roue, de la cohésion interne; et 2)- à un état spatio-temporel immédiatement inférieur pour l'énergie infraluminale.
Rien n'est perdu. Tout est assimilé, synthétisé, intégré pour une nouvelle impulsion nodulaire évolutive en accord avec la caractéristique et le but propre au nœud précédent.

VII - 6 - D - Le champ tourbillonnaire spiraliforme

Les forces centrifuge et centripète forment l'une et l'autre, par leur rotation pulsante hélicoïdale, une spirale étagée, évolutive ou involutive, logarithmique, qui s'élève, schématiquement, à la verticale. Tout croît et décroît en spirale. Progression sérielle dans l'espace de la traversée des générations. L'énergétique VELaire, puissance motrice de l'univers, se vrille ainsi, tension, acte constitutif du monde. Ce mécanisme cohérent d'enchaînement exprime la manifestation intégrale de l'ÊTRE.

VII - 7- LES CHRONOSPACES

VII - 7- A - Le Présent absolu central

Le présent définitif. Continuum existentiel central. Absolu. Hors temporalité. Parfaite momentanéité. Le maintenant de durée nulle. L'infinitude. Le midi-éternité au cœur de tous les instants. L'absolu VELaire.
Présence du présent existentiel en acte. Champ unique d'écriture dans une permanente naissance à soi-même. Perpétuité homogène sans commencement ni limite ni fin. Instantanéité insécable et permanente synchronicité.
Tout est toujours présent. Et tout commence toujours maintenant. Tout est instantané et total. Au-delà des dimensions, des achèvements ou des in-achèvements, caractéristiques spatio-temporelles des différents plans d'existence phénoménaux.

VII - 7- B - Le présent-devenir

Le tout-être est in-fini, il-limité et in-saisissable. Mais tout nœud d'existence le composant est fini, limité, de par sa nature, et définissable. L'homogène devient hétérogénéité des phénomènes cloués aux dimensions/durées de l'espace-temps Leur passé s'identifie, leur finitude relative se lit aisément dans/par la spatialisation du temps. Et chaque étape dure neuf fois moins que la précédente...

VII - 7- C - Dimensions et perceptions chrono-spatiales

1)- Les chronologies spatio-temporelles
L'ultra-structure universelle vit en une présence hors-temporalité, hors-espace. Il n'y a pas dans le cosmos de haut, de bas, d'avant et d'arrière absolus. Mais chaque nœud d'existence vit une permanence spatio-temporelle pulsative aux magnitudes remarquables par son étendue actionnelle. C'est pourquoi on ne peut parler d'espace-temps absolu. Le chronospace ne peut être un absolu. Ce serait une absurdité. On ne peut parler que d'espaces-temps relatifs, structurés différentiellement, de sections distinguées nodulaires d'espaces-temps, - et dont la structure métrique peut être calculée sur la base d'un référent quelconque, relativement invariant.
Chaque système nodulaire a donc sa propre dimension chrono-spatiale, son propre espace-temps qui se déroule - s'écrit, son destin, sa présence au monde, tels que déjà programmés par tous les déterminants circonstanciels décisifs. Chaque dimension bio-chrono-spatiale unitaire conjugue les paramètres suivants :
1)- Les trois paramètres d'espace : longueur, largeur, hauteur ;
2)- les paramètres du mouvement évolutif et de la fonctionnalité ;
et 3)- les paramètres du temps et de leur orientation.
Les mesures significatives de ces caractérisations peuvent se calculer à toute échelle. Pour les paramètres du temps, par exemple, de l'attoseconde au gigaparsec, soit d'une fraction de milliseconde à une durée de plusieurs milliards d'années-lumière.
Chaque nœud sur l'échelle de vie universelle représente une densité, une dimension biologique chrono-spatiale. L'espace-temps le plus dense se situant dans les nœuds inférieurs. L'évolution en progression harmonique des combinatoires, élevant la fréquence des vibrations composantes, diminue la densité chrono-spatiale selon des lois précises de périodicité cyclique.
 
2)- Les dimensions bio-chrono-spatiales
Chaque quantum énergétique possède donc son propre mode réel d'existence, sa dimension biologique chrono-spatiale spécifique. L 'énergétique VELaire, énergie supraluminale extrémale englobant toutes les autres énergies, (Cf tableau décrivant le Plenum énergétique), vit une dimension équivalant, par rapport à l'espace-temps du biotype humain, champ de référence à notre dimension, à une éternité, à une infinité in-déterminable et à une in-formité, dans le sens d'absence d'espace-temps spécifique et de formes, étant partout, en tout, en qui et par qui tout vit...
Cette énergie maximale, dans ses subdivisions ergonique, bionique, rationique, psychonique, tacchyonique et luxoniques, est liée aux supports formels discontinus de matière infraluminale (VEM) possédant chacun une dimension chrono-spatiale relativement mesurable et déterminée.
La gamme de fréquences étant considérable, chaque quanta de fréquence définie possède donc ses coordonnées invariantes -ses rails - un mouvement et un parcours de propagation diffusionnel particulier. Ce temps de parcours est d'autant plus grand que la fréquence est faible. Les dimensions des quanta ont tendance à se rapprocher lorsque l'énergie augmente, mais sans que les domaines d'énergie de guidage qui leur sont propres, diminuent.
Les rapports réels de distance et de conjonction chrono-spatiale entre quanta se fondent sur les modalités spécifiques de chacun des quanta nodulaires qui s'ordonnent différentiellement ou harmonieusement les uns par rapports aux autres et organisent, universellement ou localement, leurs relations suivant diverses conjonctions impliquant les principaux paramètres nodulaires d'espace et de temps réels, les dimensions des quanta les plus énergétiques contrôlant et soumettant les quanta les moins énergétiques.
Ci-dessous les principaux rapports qui vont nous permettre d'approcher les mécanismes fondamentaux des structures de couplage dimensionnel, les processus de la mémoire, des prémonitions, de la transmission de pensée, etc. Il s'agit d'une des clés les plus importantes ouvrant la voie à la maîtrise des pouvoirs latents en chacun. 
 
Les sept rapports énergétiques bio-chrono-spatiaux

1)- Lorsque des quanta énergétiques différents, caractérisés donc chacun par leur propre dimension bio-chrono-spatiale, mais dont les dimensions sont séparées par des intervalles irréguliers, se réunissent en une différente et unique dimension chrono-spatiale (VFP biotypique), ils se rencontrent aléatoirement. Leur conjonction accidentelle exprime le phénomène, par exemple, des éclairs de conscience intuitionnelle.

2)- Lorsque des quanta énergétiques différents, mais caractérisés par une série fréquentielle harmonique continue, se réunissent en une même dimension chrono-spatiale (VFP biotypique), ils se rencontrent régulièrement, interfèrent harmonieusement et se synchronisent, fondant des relations d'équilibre stables. La conjonction harmonique des quanta énergétiques différents exprime, par exemple, le phénomène de la coordination VEL/VEM aux différents niveaux psycho-physiologiques d'un biotype donné. Chaque quantum se révèle à l'autre, se réalise avec l'autre et ils travaillent ensemble en coopération parfaite. Tous les quanta énergétiques d'un ensemble donné s'interpénètrent et interagissent, organisant leurs échanges, non pas tous à la même vitesse, mais chacun suivant ses propres paramètres et en équilibre dynamique de résonance.

3)- Lorsqu'un quantum énergétique, caractérisé donc par une seule dimension bio-chrono-spatiale, se partage en plusieurs VFP de dimensions chrono-spatiales aléatoires, apparaît le phénomène de réplication aléatoire discontinue. C'est le cas, par exemple analogique, du partage aléatoire par plusieurs personnes d'une même idée.

4)- Lorsqu'un quantum énergétique se partage en une série harmonique continue de plusieurs VFP de dimensions chrono-spatiales déterminées, s'exprime le phénomène d'extension réplicative continue. C'est la cas, par exemple, du partage solidaire par des groupes importants d'un même concept culturel...

5)- Lorsque des quanta énergétiques différents caractérisés donc chacun par une dimension bio-chrono-spatiale spécifique, se conjuguent avec plusieurs VFP de dimensions chrono-spatiales définies, ils coexistent. Si les dimensions sont coordonnées entre elles, la coexistence est harmonieuse. Les univers sont dits parallèles. Ils coexistent et se juxtaposent dans des dimensions chrono-spatiales différentes, sans s'interpénétrer qu'occasionnellement.

6)- Lorsqu'un seul quantum énergétique se conjugue avec une seule VFP de dimension chrono-spatiale définie, ils s'harmonisent.

7)- Lorsque des quanta énergétiques différents n'ont rien en commun, ils occupent des dimensions différentes non coordonnées entre elles; ils ne coexistent pas et n'organisent donc pas entre eux des relations.

En connaissant les structures, les zones et les temps de couplage des rails, on peut passer d'une dimension à l'autre et maîtriser le pouvoir du quantum ainsi violé et ses variations d'amplitude. Ci-après un tableau récapitulatif. (Figure 89)
 
3)- Perceptions de la dimension spatio-temporelle biotypique

La structure de la dimension chrono-spatiale biotypique perçue psychologiquement est différente de la structure objective de l'espace-temps physique, mécanique, topologique, perçue et analysée rationnellement. L'une est qualitative, non additive et synthétique, seuls les moments impressionnels étant vécus comme segments de conscience. Et chaque biotype rythme sa propre dimension chrono-spatiale. Mais toute évolution perceptive étant relative trompe souvent sur l'intensité des flexions chrono-spatiales. L'autre est quantitative et additive.
Dans l'une, la dimension chrono-spatiale biotypique est vécue, expérimentée comme un ensemble ouvert raccordant les événements distincts du passé aux événements de l'à-venir, aux épaisseurs chrono-spatiales remarquables, c'est-à-dire aux durées relatives non nulles, qui s'articulent sans contradiction dans la voie du devenir. Dans la jouissance, cas extrême, l'espace-temps se contracte, s'annule.
Dans l'autre, le comptage opérationnel mesure l'extension et la divisibilité de l'espace-temps, dans la succession finie de ses divisions effectives dénombrables.
L'une perçoit la dimension chrono-spatiale comme un continuum homogène non-linéaire, une trajectoire dont la cinématique est comprise dans/par la discontinuité phénoménale de ses effets générants.
L'autre, comme un mouvement rationnellement analysé par discontinuités mesurables, une suite d'intervalles finis (non statiques mais dynamiques) se générant l'un l'autre.
Dans l'expérience perceptive psychologique de la dimension chrono-spatiale biotypique, ce sont les événements qui génèrent des réactions galvaniques dans un infini incommensurable.
Quant à la rationalisation, elle spatialise le temps physique et temporalise l'espace (l'un donnant conscience de l'autre) par l'analyse de la disposition structurale des éléments-repères dans un fini mesurable quoique approximativement. La rationalisation, de plus en plus outillée d'ailleurs, pourra ainsi mesurer le déplacement progressif d'un objet à travers des intervalles spatio-temporels dénombrés, proportionnellement plus courts - car s'épuisant effectivement, à mesure que l'objet s'avance vers le repère spatio-temporel arbitrairement fixé comme terminal. Cet espace-temps rationalisé est un « relatif absolu » parce qu'il est le repère qui situe, par rapport à lui, toutes les dimensions chrono-spatiales des différents quanta énergétiques, comme la vitesse limite de la lumière photonique situe les vitesses supra- et infra-luminiques...

VII - 7- D - Les rythmes du Temps

Le déroulement des causes et des effets spatio-temporels, le mouvement et le sens du voyage spatio-temporel évolutionnaire sont des constantes universelles fondamentales.
Les intervalles d'espace et de temps sont liés entre eux et aux séquences évolutives particulières concernant un phénomène nodulaire donné ainsi qu'aux périodes évolutives écologiques de l'ensemble dont il fait partie. Autrement dit, les variations du déroulement chrono-spatial sont dues autant aux déterminants dynamiques - liés, par exemple, à l'intensité du champ biosphérique - qu'aux déterminants cinétiques eux-mêmes induits par les premiers.

1) - Quelques définitions
La distance chrono-spatiale est la relation dynamique entre deux objets. L'étendue chrono-spatiale réalise le déploiement de chacun des objets et des interactions réciproques.
L'espace réalise le présent visible. Le temps réalise l'espace passé et à venir. Et la mémoire en est le témoin.
L'espace est dans le temps qui le limite. Le temps c'est le mouvement dans l'étendue spatiale.
Le passé, c'est le présent réalisé, le dépassé - qui supporte et oriente le futur sans le limiter. Il est impossible d'intervenir dans la chronologie passée. Le futur, c'est le présent qui se fait. Mais c'est aussi ce qui porte et conditionne l'histoire de chaque biotype.
Le présent est le point zéro où temps et espace se rejoignent, cessant de se différencier, dans l'épaisseur d'un moment, disparu à peine survenu.
La présent central est hors temps. La roue chrono-spatiale seule tourne entrainant le cycle évolutif des mutations perpétuelles.
 
2)- Les déterminants (et déterminés) cinétiques universels

Dans le champ infraluminal électromagnétique, la dilatation du temps est déterminée par la vitesse d'un objet par rapport à la vitesse maximale de la lumière photonique. Dans le champ sub-nucléaire supraluminal, le temps n'existe pratiquement plus. Car à vitesse plus grande, temps plus lent. C'est-à-dire qu'à mesure que la vitesse particulaire augmente et que la masse portante diminue proportionnellement, les intervalles de temps augmentent.
Et, à un moment donné deux éléments se trouvant doués l'un d'une vitesse supraluminique et l'autre d'une vitesse infra-luminique, « n'existeront » pratiquement plus l'un pour l'autre, l'un nageant dans son « temps » illimité, l'autre dans un temps mesuré.
Ce qui signifie que pour tout phénomène nodulaire, pour toute énergie vibratoire, pour tout événement, existe un temps qui lui est spécifique. C'est ce que nous allons brièvement voir en abordant de plus près la notion de vitesse et ses relations avec l'espace et le temps.
 
a)- La notion de vitesse
1)- La notion de vitesse ne s'entend que par rapport à un repère relativement fixe, inertiel. Par exemple, dans un train qui roule à 120 Km/h, soit un homme se déplaçant dans le couloir d'un wagon long de 50 m. Le voyageur met 2 minutes pour le parcourir à 1,5Km/h. Pendant cette traversée, le train a parcouru 4 Km. Par rapport au sol, à un repère fixe (ou à un observateur extérieur), le voyageur a parcouru en 2 minutes 4050 Km s'il allait dans le sens du mouvement du train et 3950 Km s'il allait dans le sens inverse. Sa vitesse par rapport au sol est, dans le premier cas 121,5 Km/h et dans le second cas 118,5 Km/h. Le temps s'écoule moins vite pour un voyageur que pour celui qui le regarde passer. La vitesse dans le train est différente selon que l'observateur soit à l'intérieur du train ou sur la voie, tout en considérant que la vitesse de la lumière photonique reste invariante et valable pour les deux sujets, indépendamment de tout repère.
Tout dans l'espace est un voyage dans le temps. A supposer que le train soit un supersonique voyageant de Paris à Tokyo, le voyageur (chrononaute) « remonterait » le temps vers l'avenir; à destination, il est déjà demain. Si le train voyage vers San-Francisco, il y sera hier. Mais le voyageur, lui, n'aura remarqué et mesuré que la durée de son voyage, son espace-temps. C'est de ce paradoxe que va découler toute l'architecture chrono-spatiale relativiste.
Tout se déplace constamment dans son espace-temps, dans un mouvement irréversible. Rien n'est maintenant où il semble être. La Terre se déplace à la vitesse de 30 Km/s autour du Soleil. Le Soleil se déplace autour du Centre Galactique à 250 Km/s. Notre Galaxie se déplace à quelques 100 Km/s... Toutes les masses nodulaires de l'univers se déplacent. L'espace entraîne constamment les galaxies dans le mouvement collectif pulsatoire du système universel autour de son axe.
Rien n'est perçu dans l'espace, instantanément. On étudie, par exemple, les étoiles telles qu'elles étaient, vu que leur lumière, leur image, met un certain temps à nous parvenir. Le temps dépend 1)- de la distance de l'observateur à l'évènement. Et tout regard vers le lointain est une projection dans le passé. Et 2)- des paramètres déterminants d'inter-réactions entre champs énergétiques spatio-temporels.

2/- D'autre part, la mesure de la durée est variable. Considérons le choix de la rotation axiale de la Terre pour mesurer le temps mécanique de 24 heures dont découle la mesure de l'âge des biotypes qui y vivent. D'après ce que nous avons vu des mouvements des masses orbitales et de leurs séquences évolutives entraînant soit une accélération de la rotation soit une décélération progressive soit un arrêt provisoire à la limite expansive, il résulte que cet étalon est variable.
Expliquons-nous. La Terre, étant présentement lévogyre, amorce son cycle contractif. Le jour actuel mesure 24 heures. Auparavant, d'après notre modèle, la journée mesurait davantage. A une époque lointaine, la Terre était en période expansive dextrogyre, de plus en plus lente et s'éloignant du centre solaire. Le jour n'en finissait plus de passer. À un moment donné, elle s'arrêta de tourner. Le Soleil sembla se fixer dans le ciel. Cette époque et ce « miracle » ont été mentionnés dans plusieurs récits considérés comme mythiques, et dus au bouleversement des champs GM, événements datés de la même époque que l'apparition de ces mythes. Puis la Terre reprit sa rotation, se rapprochant, de nouveau, du Soleil. Son accélération devient progressive. Ce qui veut dire que la journée, actuellement de 24 h., mesurera progressivement 23h, 22h, 20h...
 
b)- La cinétique spatio-temporelle
D'autre part, on croit souvent que c'est le mouvement d'une étoile dans le ciel qui affecte sa lumière telle qu'elle est perçue par un observateur. C'est ce qu'on appelle l'effet Doppler. Si la lumière émise par une étoile est bleue, c'est qu'elle se dirige vers l'observateur. La lumière rougit si l'étoile s'éloigne (Red-Shift). La lumière rouge indique donc qu'une étoile s'éloigne de nous à une vélocité estimée à près de 265.000Km/s. Parfois certaines masses galactiques semblent se déplacer radialement à partir d'un centre primitif à une vitesse dépassant celle de la lumière photonique. La vitesse de récession des Quasars semble ainsi croître proportionnellement à la distance.
Et certains en ont conclu, un peu trop hâtivement, que ces Quasars discernés à la limite de l'univers étaient les témoins-vestiges de l'époque la plus proche de la « première » explosion qu'on a pu situer dans le temps. La détermination quantique de l'âge approximatif de l'expansion actuelle de l'univers dans son ensemble, d'après les observations du rayonnement thermique aux confins apparents (accessibles) de l'univers, s'élève à près de 13 milliards d'années.
Cela appelle de sérieuses réserves:
1/ D'abord, les masses galactiques ne peuvent aucunement être animées d'une vitesse supérieure à celle de la lumière photonique, car vu la relation causale directe entre la masse et la vitesse, elles sont astreintes à se limiter à la vitesse luminique (photonique à 3.10m/s) et aux lois électromagnétiques. Rappelons ce que nous avons déjà vu dans la Communication III.
Chaque nœud énergétique, chaque fréquence vibrationnelle possède une vitesse particulière de rayonnement. La célérité maximale de la lumière photonique (299.792,456 Km par seconde) limite l'accélération des champs électromagnétiques et de leurs porteurs nucléaires ou électroniques. C'est-à-dire qu'aucun mobile de masse supérieure au Méson et qu'aucune force de propagation d'énergie électromagnétique ne peuvent dépasser cette vitesse limite. Ce qui est le cas des masses stellaires. Quant aux porteurs sub-nucléaires, de champs VELaires, d’ultra-fréquences, ils sont animés de vitesses supraluminiques, non observables avec nos moyens techniques.
Mais si des phénomènes n'ont pas de relations causales directes entre eux, certaines vitesses peuvent paraître supérieures à la vitesse luminique. Par exemple, un déplacement angulaire rapide d'un faisceau laser qui balaie la surface d'une planète lointaine en déplacement rapide, se traduira par un déplacement de la tache lumineuse d'autant plus rapide que la planète est éloignée. C'est qu'il n'y a pas de relation causale directe entre la source et le récepteur.

2/- D'autre part, tout étant en mouvement, à des vitesses différentes, à des distances différentes (définies principalement par le temps de propagation photonique), deux observateurs placés à des endroits différents ne peuvent observer simultanément un événement simultané. Autrement dit, la simultanéité ne l'est que par rapport à un système de référence commun. Un événement observé ne le sera que suivant des coordonnées spatio-temporelles zonales. Des observateurs séparés par un espace-temps important assisteront à des aspects différents d'une même étape évolutive comportant des effets perçus différemment. (Voir le schéma ci-dessous où A, B, C, et D sont des observateurs d'un même corps X en mouvement de X1 à X2 à un moment donné). (Figure 90)
Ainsi toute récession radiale par rapport à un observateur donné est-elle fonction des coordonnées spatio-temporelles zonales de l'observateur. La récession se fait par rapport à un observateur situé dans l'espace à un point donné. Si une étoile semble fuir, c'est qu'elle va vers un autre observateur qui se situerait dans l'espace à un point presque symétrique du premier. Mais tout mouvement dans l'espace est ellipsoïdal. Rien en fait ne fuit en ligne droite. Les mouvements à vitesse ou à périodes rigoureusement constants, les translations rectilignes et uniformes sont inconcevables.

3/- Enfin, il est exact que c'est le mouvement d'une masse galactique qui affecte sa lumière. Mais ce n'est pas uniquement le fait qu'elle s'éloigne ou s'approche d'un observateur qui change radicalement sa couleur. C'est particulièrement, en plus de son mouvement dans l'espace-temps, le fait de sa rotation différentielle sur elle-même, de sa vélocité et de l'orientation de son hélicité - donc de sa séquence évolutive. En formation contractive lévogyre, elle émet une énergie radiative signalée par une couleur déterminée (soit le bleu pour une masse de telle composition énergétique). Son expansion dextrogyre entretient l'émission d'un rayonnement signalé par une autre couleur (soit le rouge par exemple). (Cf cahier VII)
L'intensité de la lumière émise varie donc suivant le mouvement orbital et suivant le mouvement axial, soit suivant le sens et la vitesse de rotation autour d'un centre (tout en étant en mouvement autour d'un centre) et autour de son axe. L'effet Doppler reste donc valable en lui-même. Mais ce n'est pas une raison suffisante pour tirer des conclusions sur la vitesse des masses éloignées. Il faudrait y ajouter deux variables déterminant la nature de l'élément émissif ainsi que sa séquence évolutive.

3)- Les données chrono-spatiales à courtes et grandes distances

Soit le schéma suivant, fléché dans le sens du temps. Le cône du passé se rétrécit vers l'instant présent et le cône du futur s'ouvre vers le devenir. (Figure 91)

Le sens de l'écoulement du temps est relatif et dépend de la nature des phénomènes. Le temps est différent pour toute particule suivant sa dimension et sa vitesse.
a)- Ainsi, pour les quanta nucléaires et jusqu'aux masses inertes les plus énormes, le temps suit les données électro-magnétiques, c'est-à-dire qu'il est astreint aux lois de la vitesse photonique et infra-luminique, aux lois de conservation énergétique et de symétrie. Les particules nucléaires se déplacent donc dans les cônes fléchés mais n'en sortent pas.
b)- Le temps à courte distance et pour un système donné, est local. Il s'écoule dans une direction déterminée. Passé, présent et futur ne se rapportent qu'à de courtes distances. Le passé est le réalisé, définitivement inscrit; le futur est le champ des possibles; et le présent est la vie en cours de réalisation. On le détermine par point situé à l'intersection du cône causal reproduisant le passé et du cône effectif annonçant le futur et où se placera tout événement à venir.
c)- A grande distance, passé et futur coexistent. Le temps ne s'écoule pas. Il n'a pas de direction, d'orientation absolue. C'est la conscience de veille d'un observateur qui témoigne de la mouvance de la matière et des rythmes dans l'espace. Le temps à grande distance c'est le devenir absolu. Le mouvement, l'acte incessant indestructible. Le MAINTENANT éternel. Le TOUT-TEMPS - qui EST.
d)- Pour les quanta subnucléaires - jusqu'à l'infini -, le temps suit les données des grandes distances. En d'autres termes, ces particules, douées d'une vitesse ultra- ou supraluminique, possèdent un temps spécifique (« infini ») qui n'est pas le temps déterminé par la vitesse photonique pour les quanta électromagnétiques.
Les deux mondes supra- et infra-luminiques s'intersectent, s'emboîtent sans se perturber l'un l'autre. Il n'y a pas de temps ou d'espace privilégiés pour l'un des deux mondes, ni de symétrie. Comme les quanta subnucléaires peuplent le monde atomique, ils peuplent par conséquent tout l'univers. Et c'est en étudiant les effets de ces quanta subnucléaires que nous concluons à la possibilité des voyages dans le temps, c'est-à-dire en dehors des cônes, avec même, la possibilité d'inverser l'ordre de lecture des phénomènes. Une réponse peut ainsi précéder l'émission de la question qui la suscite. C'est le secret de la communication télépathique générée par les champs portés par les quanta subnucléaires et, en particulier, les Psychons.
e)- Conclusion : Ainsi, à grande distance, le passé, le maintenant et le futur n'ont-ils pas de signification absolue. Cette orientation suivant un axe temporel défini perd son sens. En absolu, passé, présent et avenir se fondent dans un unique « présent-devenir ». L'univers vit un présent absolu où tout coexiste dans un rapport qualitatif universel. La VIE est un « maintenant » perpétuel, une continuité de la réalité concrète, intangible. Tout a lieu à l'instant. Il n'y a donc ni avant ni après absolus. Tout est ici et maintenant.

Le présent devenir est la tension différentielle entre deux tensions causales et effectives infinies. C'est un absolu indivisible, intangible, sans vraie durée.
Par conséquent, les définitions du mouvement du temps dans l'espace à courte distance ne sont que des divisions quantitatives relatives et non pas qualitatives. En effet, il n'y a pas de transition vraie entre passé et futur ni, en termes absolus, de succession. C'est arbitrairement que la conscience quantitative distingue l'avant de l'après et envisage les événements chronologiquement. Aujourd'hui est l'hier de demain. Et hier c'est l'aujourd'hui survenu, « effacé ».
Tout se coordonne chrono-spatialement. Tout vit au même rythme essentiel. Mais les maintenant de chacun sont différents. Chaque univers possède son propre espace-temps dont la flèche est orientée exclusivement vers le futur. Chaque univers a un sens et un but dans l'accord orchestral universel.
La durée est une dimension de l'espace. Elle est fonction 1)- de la taille du quantum énergétique. Le temps de vie est extrêmement court pour un atome de matière minérale et extrêmement long et lent pour une galaxie. Et 2)- de sa puissance fréquentielle. Les hautes fréquences ultra- et supraluminales ont des périodes de vie très longues (elles sont relativement « immortelles ») et les basses fréquences, des périodes extrêmement courtes, ce qui les soumet à des transformations constantes.
Un même rythme universel pulse l'univers. Mais ce rythme se rétrécit à la dimension de l'atome et se dilate à la dimension de la galaxie. Le cours du temps est rapide dans le microcosme et lent dans le macrocosme. Il n'y a donc de durée que pour un observateur situé dans un système déterminé et qui vivrait le temps propre du système. L'unité de temps n'a pas la même valeur (longueur) partout. Ainsi, par exemple, une micro-seconde pour un atome équivaut à une seconde pour l'homme, à une heure pour le Soleil et à 100 heures pour la Galaxie. ¼ de seconde est une éternité comparée aux performances des circuits électriques et numériques. Entre le flash et la foudre,le rapport est de 1/100e, le même entre une heure et quatre jours. Cette dilatation du temps est une des propriétés fondamentales de l'univers. Et c'est en se référant à l'un ou l'autre système que l'on peut définir la période de chaque système, le temps propre à chaque système, son horloge interne qui le règle en résonance avec tous les rythmes écologiques ambiants.
L'estimation de la durée, le sens biologique de la durée, est relatif et dépend des espèces biotypiques. Ainsi par exemple, l'horloge biologique des animaux mesure-t-elle le temps (par les variations GM correspondantes) sans erreur et guide-t-elle leurs migrations saisonnières. Le sens du temps est conditionné par les variations de leur métabolisme.
Les rythmes différentiels se retrouvent à tous les niveaux : - Dans la cellule, les rythmes des processus biochimiques, le rythme des mitoses ; - Dans l'organisme biotypique, le rythme de l'activité neuro-musculaire, (cyclothymie), de la température, de la pression artérielle, de l'alternance veille-sommeil, etc. - Dans l'organisme stellaire, les rythmes physico-chimiques, gyro-gravitationnels et GM, géologiques, géomagnétiques, rythmes cosmiques, etc. Cette alternance cyclique à toute échelle participe de la loi universelle de la pulsation cyclique.
Les rythmes circadiens biologiques de 24 heures (de circa, autour, dies, jour) sont, d'une part, innés, héréditaires et spécifiques à une espèce biotypique donnée, et, d'autre part, progressivement acquis par suite des influences rythmiques planétaires, du rythme d'exposition au rayonnement solaire, du milieu GM, etc. (Cf Communication XXII).

b)- L'estimation de la durée
La division du temps en jours et heures est une commodité. L'espace-temps est lié par la vitesse qui signale la quantité d'espace parcourue à un moment donné par unité de temps.
Une heure est la mensuration de l'espace indiquant un arc de 15° dans la rotation quotidienne apparente de la sphère céleste autour de la Terre, à une époque donnée.
Une année mesure une révolution de la Terre autour du Soleil, à un cycle donné.
La longueur du jour, étalon régulier, est déterminée par la vitesse de rotation de la planète autour de son axe à une époque donnée de son évolution. Actuellement, le jour compte 86 400 secondes. Une seconde est le temps durant lequel un atome stable de Césium 133Cs accomplit 9.192.631.770 oscillations (en Hertz). C'est l'étalon du temps le plus fondamental, valable en tout point de l'univers. Les horloges atomiques sont les « gardes-temps ».
Une même distance paraît plus ou moins longue selon les dispositions du moment. Le dynamisme psychique orienté vers un objectif fait paraître le temps court. La lassitude, l'ennui, font paraître longs les temps morts... L'accélération ou le freinage sont une conséquence des résonances entre les rythmes.
Entre le nouveau-né et l'enfant de cinq ans, il y a une distance bien plus importante que celle qui sépare un enfant de cinq ans d'un adulte de cinquante ans. Dans certaines situations de stress, le temps accélère ou ralentit. Six secondes peuvent paraître soixante. Le survol du temps dans le rêve condense les événements, contracte leur distance. Face à la mort, le film de la vie avec tous ses détails se déroule en une fraction de seconde.

c)- Rétro- et pré-cognition (le voyage dans le temps)

1)- Les paramètres opérationnels (Nous ne considérerons ici que les possibilités techniques dans le domaine électromagnétique.)
Toute coordonnée chrono-spatiale à courte distance est matrice d'événements uniques qui suivent une direction bien déterminée. Leur directivité s'oriente invariablement dans le sens de leur devenir, de leur futur. Tout événement, tout phénomène varie suivant le sens d'écoulement de son temps. Les hélicités lévogyre et dextrogyre d'un corps ne sont pas équivalentes; elles correspondent à une direction privilégiée propre à un moment donné, à une séquence déterminée de l'évolution.
Et un phénomène qui se déroule vers une direction déterminée ne peut se dérouler vers la direction symétrique qu'après une certaine évolution chrono-spatiale. Et ce phénomène implique l'ensemble entier, c'est-à-dire qu'une masse orbitale ne peut changer d'orientation sans déséquilibrer l'ensemble. Donc pour changer l'orientation d'un ensemble relativement isolé, on doit l'accélérer dans l'orientation de son mouvement. Ce qui est relativement possible et facile pour les masses de faible dimension. C'est un des secrets des transmutations de matières. Pour une matière donnée, si on accélère sa période de vie, elle organise ses pulsations en fonction de sa durée de vie. Et, au bout d'un certain temps, les coordonnées chrono-spatiales se trouvent inversées mais toujours dans la lignée évolutive de cette matière.
C'est ce mécanisme de causalité qui permet de prévoir le prochain advenu, l'à-venir (probable) d'un système donné. Il s'agit donc d'un déterminisme au sens strict. Connaissant le faisceau convergent des multiples causalités paramétriques déterminant l'état initial d'un système donné, (soit la quasi-localisation, l'orientation évolutive, la direction rotatoire, l'accélération du système par rapport aux paramètres de l'ensemble dont il fait partie, car tout système est, à chaque instant localisé, relativement à ses coordonnées écologiques, rien n'étant absolument isolé), on peut prévoir le processus évolutif et décrire l'état à venir d'un système donné.
Mais cette prédiction probabiliste de l'évolution s'entache de l'apport des variables inconnues, indéterminables. Tout change par l'apport de nouveaux paramètres (qui ne sont accidentels, aléatoires, arbitraires, que par rapport à la méconnaissance qu'on en a).

2/- Le phénomène
Rien ne peut disparaître. Le déploiement chrono-spatial d'événements laisse toujours une marque quelconque. C'est l'espace zonal témoin qui garde l'empreinte des événements passés. C'est pourquoi on peut théoriquement percevoir facilement le déjà survenu. Tout tourne et se meut dans l'espace dans un processus irréversible. Si l'on arrive à retrouver la position respective des systèmes témoins à un moment donné, on peut assister aux événements qui y sont liés. Dans le passé aussi bien que dans l'à-venir. Les incursions projectives dans l'espace-temps peuvent avoir lieu dans les deux sens.
Autrement dit, si on retourne là où se trouvait la planète Terre par rapport au Soleil à un moment donné, on assisterait au déroulement de son histoire. Si on la devance sur son chemin orbital, on verrait son avenir historique. On observerait ainsi le passé (la rétro-cognition) ou l'avenir (la pré-cognition) dans toute leur réalité mais sans pouvoir cependant y participer ou influencer en quoi que ce soit le cours des événements. On reste témoin. Et les acteurs sont absolument inconscients de la présence d'un observateur. On peut seulement contrôler la vitesse de la scène qui se déroule, en ralentir ou en accélérer le mouvement.
L'espace (par les énergies supraluminales qui le fondent) est un ruban enregistreur indélébile qui garde particulièrement les fortes empreintes des événements les plus marquants, les plus violents, les plus chargés d'intensité. Temps et espace ne peuvent être détruits. Le surgissement d'événements passés ou futurs sous formes de réverbérations visuelles ou auditives (tout à fait différentes des hallucinations ou des mirages dus à la réfraction de la lumière), est accompagné souvent d'un mélange de sons ou d'images, avec des évanouissements momentanés du son ou de l'image (fading). Les scènes sont stables ou bien vacillantes, ondulantes. Des objets séparés par le temps peuvent toujours continuer à occuper le même espace. Le film holographique déroule son relief pour les chrononautes en accord de résonance fréquentielle, sans gêner, en quoi que ce soit, la quotidienneté des autres existants.

VII - 8 - GENESIS

Les constantes biocosmiques de l'en-devenir s'expriment principalement par la loi Δ DELTA (Cf III-6-A), que nous généraliserons suivant le modèle décrit ci-après.

VII - 8 - A - La loi Δ DELTA généralisée 

La loi DELTA exprime la triplicité formelle d'une même dynamographie universelle. L'union des dynamies décisionnelles conscientielles (VELaires) génère la dynamie actionnelle. Causalité circulaire : Le signifié imprime le signifiant. Le signifiant est l'élocution du signifié, son dire. Et il ne peut y avoir de signifiant sans signifié et réciproquement.
- Les dynamies conscientielles décisionnelles: Le SUJET concepteur. Prédécesseur absolu. Le substrat. L'agissant. Les gènes qui portent en eux tout le champ d'écriture. La raison-sagesse. Le premier sommet du triangle.
- La dynamie décisionnelle : Le PROJET. L'objet. Le DESIR. Le dessein à réaliser par la dynamie actionnelle. La force constructionnelle. Le deuxième sommet du triangle.
- La dynamie actionnelle : Le JET. L'acte réalisant un univers. L'outil d'écriture. L'activité générante. Le support dynamique nécessaire relativement formel et passif. Le troisième sommet du triangle.
Ces trois dynamies fondent l'acte, le TRAJET, (le trans-jet,), l'en-devenir. L'écriture d'un champ d'univers. C'est toute la surface du triangle, en son coeur.
Triple nature d'une seule et même biodynamie. Ce qui se schématise comme suit. (Figure 92).

VII - 8 - B - La biodynamographie

1)- La dynamie conscientielle : Le SUJET
Le Sujet. Conscience absolue, inépuisable, synthétique de soi. Intelligence fondamentale organisatrice, présente au cœur de l'être, immanente en tout, au centre de tous les cœurs.
Permanence essentielle jamais altérée. L'informalité ineffable. Racine de toute racine. Le concepteur. L'axe de la roue. Le SOI-JET. L'énergétique VELaire.

2)- La dynamie décisionnelle : Le PROJET
Energie directionnelle décisive structurante de l'universelle exigence d'être. L'intelligence architecturale qui oriente la nécessité. L'animation conscientielle. L'intention agissante, réagissante. L'impératif originel qui réalise le phénomène-projet.
L'actant architecte, le bâtisseur, le fondateur, l'ordonnateur, le régulateur, le recteur, guide directif, l'ouvrier universel, le formateur permanent qui organise les matières/objets en perpétuelle impermanence. Pouvoir de structuration.
L'invariant eidétique, précédant toute variation. Le déterminant absolu. Le causal inconditionné. L'idée qui précède la parole ou l'écrit. Le projet qui féconde l'œuvre. Le maître de la parole. L'absolue liberté source de toute sève. Le ferment de toute matière. Dynamisme non limitateur. Semence qui anime toute semence.
Flèche vocative du possible. Voie centrale. Ancrage ontologique. Germe de l'à-venir. Désir de différenciation de la parole en phonèmes articulés. Enonciation préalable, non encore soumise à la temporalité du dit. Elan qui recèle en lui tous les univers, prêt à en engendrer la multiplicité, à l'émettre.
Du regard au geste (l'Histoire). Le dessein : Un tas de pierre ne fera jamais, de lui-même, une maison. Une phrase disjonctée ne sera pas compréhensible. L'intention est la racine du sens, la source première et ultime. Il n'y a rien qui ne serve une intention. Comme nous pensons, tout pense. A quelque niveau que ce soit.
Mais qu'est-ce que la pensée, mère de l'intention ? « Phronésis » (la pensée) provient de « phoras noésis », intelligence du mouvement. (Sa nature idéique sera explicitée plus tard). Elle est toujours en production, en acte, discursive, jamais achevée. Elle est transcription qui se rejoint à tout instant. Elle est construction toujours présente à elle-même.
L'intelligence est mise en harmonie : Structuration catalytique, ordonnancement, arrangement décisif des responsabilités en vue d'un objectif à atteindre. L'intelligence est la structuration harmonieuse où chaque organe accomplit sa fonction nécessaire à l'ensemble.

3)- La dynamie actionnelle : Le JET ≡ L'ART
L'outil pour exprimer la pensée. Le réalisateur. Le corps dynamique de l'Energétique supraluminale. Corps central unitif, fondement de l'univers. Le SEXUS. Intensité perpétuellement germinative. Le SEMEN. Semence originelle. Corps de puissance. Puissance de sève. Puissance effective d'animation. Puissance du sang. Fondement radical de tout devenir. Force générative, maîtresse constitutive de l'univers. Racine à déployer croissance.
Parole séminale. Energie phonique indivise, émettrice, animatrice d'univers. Le nom qui renferme tous les noms. Le son qui comprend toutes les octaves du clavier énergétique. Phonème unique présent dans tous les phonèmes. Sans référence à rien d'autre que lui-même. Action auto-motrice. Preuve.
Source et substrat archétypal. Causalité générative directe qui qualifie et différencie. Omnipotence absolue, hors temps, source des temps, qui alimente tous les devenirs possibles, tous les potentiels d'existence. Pierre angulaire. Evidence fulgurante de l'EXISTANT insécable. Voie des naissances universelles inlassablement nouvelles.
Le chiffre du DÉSIR qui génère, déploie, réalise, actualise ses totales possibilités. La parole séminale va se décrire, s'écrire, s'actualiser dans les langages particularisés où elle se reconnaît. Du NOM aux nommés qui disent l'univers, l'énoncent, le prononcent, l'écrivent. Pouvoir être en puissance infinie d'existence. Le formulant, maître-mot, source scripturaire, se formule TRAJET - trace.

4) - L'ACTUS : Le TRAJET d'écriture
Le passage de la puissance à l'acte. De la présence intemporelle au temps, à l'espace. Acte perpétuellement à accomplir, à achever. Le projet en réalisation. La pro-jection. Semailles d'univers. Plein jet de sève qui s'exprime par/en son déploiement. Frémissement discontinu universel de vie. La parole déployée. L'énergie VELaire modulée. Jaillissement de l'évidence. Eloquence de l'universelle identité. L'avancée nodulaire phénoménologique. Le serpent lové se détend. Écoulement orgasmique de la dynamie actionnelle phonique.
La pensée écrit le livre. L'idée s'écrit, s'énonce. La parole faite chair. La parole s'exprime, se formule phonème, graphe, dans la multiplicité des champs sémantiques. Les états de l'Être disent le nom innombrable de l'ÊTRE. Accomplissement du signifiant dans tous les signifiés qu'il exprime. Actualisation formelle du déterminé, du défini, du différencié, du contingent, et son corollaire nécessaire, la sujétion au devenir, au temps.
Les champs énergétiques initiaux se manifestent donc par leurs multiples connexions et complexions, en énergies phonématiques différenciées (VFP), mondes existants (apparitions perceptibles à notre préhension), dénommés, formulés, enchaînés au devenir, aux lois et servitudes propres à chacune de leurs étapes évolutives nécessaires. Développement intégral des possibilités propres à chaque champ. Tout ce qui peut être, est.
Quand la parole émerge du silence, commence l'écriture, se forme la matière, énergie densifiée. S'enracine la manifestation différenciée, expression phonique discursive de l'irradiation énergétique conceptuelle primordiale. Transmission énumérative, expansion de l'ouvert.
Par son empreinte, chaque formulation de l'émanation phonématique, désinence casuelle ou personnalisée, souligne le rôle essentiel de chaque champ sémantique, de chaque nœud énergétique. De l’interaction de ces énergies phonématiques, à chaque niveau, naissent, justement, les innombrables combinaisons de résonances. La biosphère qui nous entoure, qui nous forme et que nous formons.
Enfin, aboutissement du processus de concrétion de la parole en phonèmes articulés, toutes dimensions atteintes à tel niveau, mute l'écriture vers un niveau supérieur d'écriture.

VII - 9 - FINALITÉS DU TEXTE-UNIVERS

Rien ne naît de rien. Il n'y a rien de fortuit. Rien n'improvise dans la nature. Le commencement naît de la fin. Tout est cause et effet, agent et agi. Toutes les conjectures sont conséquences des conjectures de base - à l'infini. Et on ne peut isoler les diverses causes des multiples effets. Tout est en tout.
Rien n'est figé. Tout se fait, se dé-fait et se reconstruit. Grâce aux mécanismes ordonnateurs et intégrateurs universels. Tout changement est générateur de différences.
L'Intégrale universelle est l'origine et un résultat d'existence et d'unicité. C'est un Ensemble infini. Une totalité inachevable. Une Intégrale absolue contenant tous les Ensembles dans leur diversité et leur incessant devenir. Sa finalité de fait est immanente à la cinématique de ses transformations internes et de ses régulations incessantes.
Un point sur une page blanche est la relation d'une pensée, d'une volonté, d'un signe (le concept exprimé), d'une écriture. La structure universelle biocosmique, VIE, se compose comme un texte, réalité insécable dans sa finalité, son sens. Physiquement, elle se définit par des points/sub-nucléons qui forment les lettres/nucléons qui forment les mots/atomes qui forment les phrases/molécules qui forment le texte/tissu organique... Mais aucune des lettres, aucun des mots, aucune des phrases, pris séparément, ne représente, n'écrit la qualité entière, la nature signifiante d'un texte, d'un livre.
Le livre/symphonie donc n'est pas ce qui paraît un enchevêtrement de liaisons articulées ou d'un grouillement particulaire, mais un tissu d'énergies dont tous les termes/éléments sont liés par l'énergétique qui est au fondement de la tension conscientielle, de l'intelligence dynamique connaissance, et de la volonté directive, force organisationnelle unitaire en vue d'un but explicite.
Les dynamies conscientielles et décisionnelles fondent chaque lettre, chaque mot, chaque phrase, chaque ensemble. Mais aucun de ces segments n'est toute la pensée. Celle-ci ne s'éclaire et ne se définit - à notre niveau - que par la qualité réactive de la semence textuelle qui la soutient et l'écrit jusqu'au développement complet intégral de ses entières potentialités.
Complexité unifiée, le livre UNI-VERS s'ouvre intelligence finalisée de vie.
Le TOUT-ETRE est sans autre intention première ou dernière, sans autre cause originale ou finale, sans autre finalité ultime que la vie pulsante - l'EN-DEVENIR.
Et chaque nœud composant la diversité qualitative du réel est un système finalisé. Qui porte en lui-même et en résonance avec le tout, sa cause, son intention, sa finalité, la direction significative qui polarise son devenir, émergeant de sa situation singulière d'agent et d'agi.
Chaque nœud, dans son espace de phase, porte une fonction indéfiniment différentiable - contribution singulière à l'évolution dynamique de l'Ensemble Intégral des Ensembles et des sous-Ensembles.
Et tout nœud biotypique ne peut comprendre son but qu'une fois ce but atteint, vécu dans son intégralité.
                                                                                                                                         

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