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mardi 20 novembre 2012

Modèle de l'architecture fondamentale de la Matière

COMMUNICATION IX



MODÈLE DE L'ARCHITECTURE


 FONDAMENTALE DE LA MATIÈRE


« Avançons donc car
c'est seulement à partir de l'étude des parties
que le TOUT peut être compris. »
R. Virchow


SOMMAIRE de la Communication IX

1 - Modèle de la structure fondamentale de la Matière
A - Architecture atomaire fondamentale
B - Continuum d'états structuraux : La structure gigogne
2 - Constituants de l'ensemble atomique
A - Constituants de l'ensemble atomique       B - Les anti-particules
C - Les quanta de haute énergie       D - L'association nucléique :
Le NUCLEX atomique
1)- La particule nucléonique       2)- L'état protonique       3)- L'état neutronique
4)- Le Parton       5)- De l'état nucléique
E - Les quanta secondaires
1)- Hypérons    2/- Muons    3/- Neutrinos    4)- Electrons    5/- Mésons
6/- Boson   7)- Photon
3 - Les orbitales extra-nucléiques
A - Les orbitales chargées     B - Limites énergétiques
C - Les orbitales peuplées non-chargées
1)- Distribution     2)- Nombre     3)- Trajectoires     4)- Peuplement des niveaux
5)- Orientation électronique     6)- Energétique électronique
4 - La structure nucléique
A - Orbitales intra-nucléiques nucléoniques
B - Eléments de stabilité nucléique
1)- Orbitales     2)- Masse     3)- Nombres dits magiques     4)- Parité et asymétrie
 5 - L'ensemble atomique
A - Caractéristiques générales       B - Classification des éléments
C - Structures élémentales       D - Tableaux

                                                                                                                                      

TRAVAUX DE RECHERCHE INDIVIDUELS OU D'ATELIER

Le travail sur la structure atomique concernera avant tout les chercheurs scientifiques, les atomistes et les physiciens, qui ont, seuls, la compétence requise et les moyens expérimentaux nécessaires (les centres de recherche, particulièrement), pour infirmer ou confirmer le modèle proposé par notre thèse sur les fondamentaux structuraux de la matière.
Le travail des ateliers portera en particulier sur les orbitales chargées et les orbitales peuplées non chargées mais dynamiques.
                                                                                                                                     


IX - 1 - MODÈLE DE LA STRUCTURE

FONDAMENTALE DE LA MATIÈRE

IX - 1 - A - ARCHITECTURE ATOMAIRE FONDAMENTALE
 
Rappelons brièvement le modèle architectural collectif (que nous dirons « atomaire » par rapport à l'univers « atomique »), tel que nous l'avons déjà exprimé.
L'architecture d'un ensemble systémique, à toute dimension, dégage un cœur et un certain nombre de quanta orbiculaires différenciés qui en sont extraits.
Le cœur est le nucléus solaire, principal constituant directif de tout système. S'activant sous l'impulsion des forces énergétiques présentes, supra- et infraluminales, et, après chacune de ses périodes contractives formatives (cycle long), il éjecte des masses qu'il fait graviter autour de lui sur des orbitales dynamiques.
C'est exactement le même processus de formation structurale que l'on retrouve à toutes les dimensions systémiques : galactiques, stellaires ou atomiques. Ce modèle architectural est invariant. Il est répété en toute dimension, identique à lui-même. Autrement dit, tout multiple systémique est une réplication nécessaire de cette architecture atomaire fondamentale. Et chaque unité constitutive quasi organique d'un ensemble est elle-même formée de sous-unités constitutives - à l'infini. Invariante dans sa modélisation dynamique, toute structure systémique n'est pratiquement différenciée que par une prodigieuse complexité provoquée par de multiples déterminants en nombre et en valeurs pouvant être définis.
Chaque unité constitutive est un quantum de force immergé dans son propre champ, en accords de résonance avec le champ de l'ensemble dont il fait partie - ad infinitum, accords qui déterminent la nature, la position, l'énergie et le rôle spécifique des quanta qui la constituent.
Chaque élément rayonne son propre champ énergétique sous forme de rayonnements différenciés, dont un des plus importants est le champ GM.
Le noyau, au centre du système qu'il fonde, rayonne un spectre complexe de raies caractéristiques définies par des orbitales énergétiques alternativement chargées.
Les masses planétaires qui en sont extraites sont satellisées sur les orbitales dynamiques vacantes qui se trouvent entre les orbitales chargées. Leur nombre et leurs caractéristiques sont tels que leur charge totale est rigoureusement complémentaire à la charge du noyau. L'ensemble systémique est électriquement neutre quand il est stable, c'est-à-dire lorsque les orbitales dynamiques sont toutes peuplées et saturées.
Les orbitales, ainsi réparties en plusieurs niveaux, ont des trajectoires quantifiées. Elles sont elliptiques et leurs trajectoires suivent des courbes sinusoïdales, spiraliformes, comme nous l'avons déjà mentionné à propos du Soleil.
Les orbitales dynamiques, à la jonction des orbitales alternativement chargées, sont peuplées d'un nombre défini de masses qu'elles portent sur des trajectoires quantifiées, de forme elliptique, sinusoïdale. Ces masses donc en accord de résonance avec l'ensemble, tournent chacune sur son propre axe et autour du noyau, à une distance et dans le sens répondant à la séquence évolutive de l'ensemble.
C'est la séquence évolutive justement qui modifie le spectre d'énergie de l'ensemble. Cette séquence évolutive accélère ou décélère par l'apport ou la perte d'un constituant quantique, déterminant ainsi la modification partielle ou totale de la configuration orbitale.
Tel est l'objet du présent cahier.

IX - 1 - B - Continuum d'états structuraux : La structure gigogne

De tout ce qui précède, nous relevons que le fondamental, l'invariant universel, c'est la structuration d'ordre gigogne. Et si l'on s'autorise à parler d'un quantum fondamental qui serait la plus petite unité énergétique fondant et portant toutes les autres, c'est, justement, par le fait définitivement prouvé, de cette structuration invariante qui détermine le continuum phénoménal universel. Chaque élément est un constituant de l'ensemble systémique dont il fait partie - à l'infini. Et, réciproquement, chaque ensemble est composé d'éléments systémiques eux-mêmes constitués de sous-ensembles constituants, qu'il nourrit et dont il est nourri - à l'infini.
Structure gigogne. L'image (commode) des poupées russes qui s'emboîtent l'une dans l'autre ne devrait pas nous quitter. Reprenons l'organigramme du Plenum énergétique (Figure 20 in XIII-2-B).
Dans le domaine supra-luminal, le Velon, quantum microcosmal ultime, est la plus petite unité systémique. Point pratiquement sans dimensions, hors temporalité et doué d'une énergie extrémale (Octave 81 de notre clavier énergétique universel). C'est le constituant fondamental du plus petit système atomaire concevable. Il est donc le fondement universel qu'on retrouve en tout, partout, dans l'infiniment petit et dans l'infiniment grand. Comment l'observer ? Et comment diviser l'infinité ?
Les Velons, quasi-particules supraluminales initiatrices, se groupent pour constituer un ensemble systémique de matières VELaires supraluminales (Bions, Psychons...), qui, à leur tour, constituent, disons les Tachyons. Par leur agglomération en Tachyons, les matières VELaires perdent de l'énergie et freinent. Leur fréquence vibrationnelle interférentielle baisse proportionnellement.
Le Tachyon est un soleil à l'échelle microcosmique et qui en possède toutes les caractéristiques : un rayon fini, une rotation axiale, une magnétosphère GM, des courants énergétiques, etc. Sa formation pulsatoire est identique à la formation de tous les quanta particulaires.
Cette entité particulaire pulsante va, au cours de son évolution, se structurer en un système atomaire (solaire), possédant des champs orbitaux sur lesquels vont graviter les masses éjectées.
Le système ainsi produit va former, en association avec d'autres systèmes de formation identique, un ensemble nodulaire défini, moins énergétique, etc. Et ainsi de suite, jusqu'à arriver aux Luxons et aux Tardons, amas de sous-ensembles quantiques, de moins en moins énergétiques... Nous étions dans l'univers subnucléonique de la vitesse supraluminique. Avec les Luxons, nous abordons la vitesse de la lumière photonique électromagnétique, et nous continuerons à descendre l'échelle cinétique jusqu'aux masses relativement inertes.
Un Tachyon partonique (Parton), après son étape formative, expulse des quanta qui graviteront autour de lui sur des orbites énergétiques définies. Cet ensemble partonique ainsi formé va, avec d'autres ensembles identiques, constituer un nouvel ensemble nodulaire : les Tardons baryoniques.
Un Baryon, constitué donc, d'un amas de systèmes partoniques, va, à son tour, évoluer et éjecter des masses particulaires leptoniques (Leptons) qui vont peupler ses orbitales énergétiques.
Cet ensemble nucléique, en association avec d'autres ensembles identiques, forme le nucléus atomique qui, évoluant, donnera l'ensemble atomique.
Divers ensembles atomiques formeront une molécule, le plus petit univers stable... Les molécules, en un certain ordre assemblées, formeront les univers cellulaires.

 
IX - 2 - CONSTITUANTS DE L'ENSEMBLE ATOMIQUE

IX - 2 - A - Principaux constituants de l'ensemble atomique
 
Plus de cent quasi-particules ont été mises en évidence expérimentalement et leurs propriétés étudiées systématiquement. Et le nombre croît constamment à mesure que se perfectionnent les techniques de détection. Mais, en fait, ces quasi-particules ne sont que des états excités d'un nombre restreint de quanta élémentaires, détectées à certain moment de leur évolution en rapport avec les champs énergétiques ambiants.
Ces quasi-particules ne sont pas des objets simples. L'image du « grain de matière insécable » est radicalement fausse. Ce sont des quanta énergétiques possédant une structure dynamique qui leur est propre, basée sur le même modèle architectural fondamental. Centres de champs, ils absorbent et réémettent des rayonnements énergétiques avec des pouvoirs absorbants ou diffusants différents, relativement à leurs propres séquences évolutives.
Chaque quantum est un oscillateur dipolaire qui émet ou absorbe des quanta bien définis lors de ses rotations axiales et orbitales orientées suivant le sens de son mouvement évolutif.
Chaque élément porte dans sa constitution une cause qui lui assigne une durée de vie déterminée. Après quoi, il se transforme, chaque atome devant passer par des transformations formelles déterminées. La lenteur des transformations donne l'illusion de la stabilité.
Chaque quantum est donc un complexe chargé possédant une dynamie propre dont les caractéristiques : - profil et extension spatio-temporelle, - puissance et effets, - activité intrinsèque, sont détaillées par certains nombres quantiques descriptifs. Pour mémoire, citons-en quelques-uns parmi les principaux qui nous aident à nous représenter une particule quantique:
- l'état fondamental, les états excités et les transitions entre les états,
- l'énergie de masse, sa séquence évolutive, ses charges correspondantes,
- le spin, (l'hélicité), le moment magnétique, le moment orbital, le moment cinétique,
- la charge électrique Q, nombre quantique libre mais à valeur invariante quelles que soient les réactions au cours d'une même séquence évolutive. (Cf XVI)
- la charge baryonique B est également conservée dans toutes les réactions au cours d'une même séquence évolutive. Elle est responsable de la stabilité de la matière. Elle ne peut être mesurée.
- les charges leptoniques concernent les Leptons Le, pour la famille électronique et les neutrinos, relativement stables, et Lμ, pour la famille des Leptons μ et les Muons instables. Les familles leptoniques ont un comportement identique dans les interactions, la différence étant dans la masse.

IX - 2 - B - Les anti-particules

Ou le phénomène dit de l' « anti-matière ». On a cru, naïvement peut-être, qu'à toute particule élémentaire correspondait une anti-particule avec des propriétés contradictoires. Certains ont même considéré le Positron e+ comme se mouvant à rebours du temps...
En fait, cette anti-particule découverte, observée, quantifiée, n'est que l'état formel symétriquement opposé d'une même particule (ou d'une particule identique). Les caractéristiques différentes (dont les spins antiparallèles) ne sont dues qu'à leur séquence évolutive, à leur degré de vie évolutive dans l'espace-temps. Le spin d'une particule est ainsi orienté dans la direction du mouvement évolutif vers lequel tend la particule.
Nous avons déjà vu comment se formait un noeud énergétique, comment il pulsait (cycles long et courts), comment il respirait, comment il se contractait en rotation lévogyre centripète, puis comment il éclatait, expulsait des masses qu'il faisait ensuite graviter autour de lui, tournant en sens dextrogyre centrifuge, puis comment l'ensemble, épuisé de s'étendre, s'arrêtait de tourner pour se contracter de nouveau dans le sens lévogyre... A un âge déterminé, l'ensemble, complètement épuisé, se disperse en ses composants... En raison des cycles de pulses, la charge générale est donc alternativement répulsive, neutre et attractive.
Ces anti-particules ne sont pas des particules « négatives ». Relevons que ce terme a été adopté conventionnellement. Contrairement à ce que l'on croyait, les anti-particules ont une énergie positive, constructive, comme toute autre particule. En effet, lors d'une collision expérimentale entre particules de spins antiparallèles, celles-ci peuvent disparaître elles-mêmes en tant que particules, mais on retrouve parfaitement leur énergie transférée dans les produits de la réaction galvanique. Il n'y a pas et ne peut y avoir d'annihilation complète, quelles que soient les circonstances - qui, elles, en revanche, peuvent être aléatoires, accidentelles, par collisions imprévues. Rien ne disparait. Tout se transforme et s'auto-organise en quelque chose d'autre...

IX - 2 - C - Les quanta de haute énergie

La structure constante du micro-système solaire se fonde sur les interactions déterminées par une multitude d'états quantiques et de leurs quasi-particules correspondantes groupées en familles:
1)- La famille de quanta massifs qui répondent au nom générique conventionnel des Fermions, centres de forces nucléaires, groupant les sous-ensembles quantiques suivants:
a)- Les Baryons, responsables des interactions fortes et faibles. Chaque Baryon se compose de 3 Quarks. Ils ont des spins demi-entiers (1/2, 3/2...). Ils possèdent tous une charge baryonique, de parité +1. Ils interagissent rapidement dans l'atmosphère. Parmi les Baryons : - Les Nucléons : Protons et Neutrons, et - les Hypérons : Lambdon, Sigmon, Xion et Grand Oméga.
b)- Les Leptons, centres d'interactions faibles, caractérisent les Muons, les Neutrinos et les Electrons. Ils ont une charge B nulle. Leur spin est à valeur entière ou demi-entière.
2)- La famille des quanta de champs qui répondent au nom générique conventionnel des Bosons, groupant les sous-ensembles suivants dont le spin est à valeur entière:
a)- Les Mésons, quanta de champ nucléaire fort;
b)- Le Boson W, quanta de champ nucléaire faible;
c)- Les Photons quanta de champ électromagnétique;
d)- Les Gravitons, enfin, quanta de champ gravitationnel.
Suivant le classement des quanta particulaires d'après leur masse, nous avons successivement : les Leptons, les Mésons et les Baryons.
Une particule est un Boson ou un Fermion selon le nombre N de particules fondamentales qui la constituent, qui est pair ou impair. Deux Fermions ne peuvent se trouver dans le même état quantique, contrairement aux Bosons - qui, dès lors, ont presque tous la même vitesse.
Les Tardons comprennent toutes les particules caractérisées par l'interaction forte : Mésons, Leptons et Baryons.
Les Luxons comprennent les Photons, les Neutrinos et les Gravitons. Les Tachyons comprennent les Gluons, les Quarks et les Partons. (Cf III-2)
La vitesse d'une particule est d'autant plus grande et les changements de direction d'autant plus fréquents (plus libres), que la particule est plus petite, plus énergétique.

IX - 2 - D - L'association nucléique : Le NUCLEX atomique

1)- La particule nucléonique
Le noyau atomique est, comme tout noyau, un assemblage réactif complexe de nuclides :Nucléons et leurs Mésons.
Les Nucléons proto-atomiques dits Protons, Anti-Proton, Neutron et Antineutron ne sont que quatre aspects différents d'une même entité nucléonique qui passe par différentes phases de structuration. Toutes les parties constitutives du noyau nucléique ont presque une masse identique mais des spin, des moments magnétiques et des charges différents.
Ce qui veut dire en clair qu'un Nucléon passe, comme tout autre corps, par des séquences évolutives au caractère constant qui métamorphosent son champ énergétique, ce qui détermine des états énergétiques différentiels. Chaque Nucléon a son spin propre en accord avec l'ensemble dont il fait partie.
Appliquons, à présent, notre modèle à la structure de genèse des masses. Le développement suivant est décisif quant à l'interprétation des résultats expérimentaux:
- L'état expansif, diffusant, centrifuge, dextrogyre, du Nucléon : c'est le Proton.
- L'état légèrement dextrogyre ou le bref état limite arrêté de l'expansion dextrogyre qui amorce l'état contractif lévogyre, c'est le Neutron lent. La masse du Neutron est alors à peine supérieure au Proton. Le Neutron est un « nopôle ».
- L'état contractif légèrement lévogyre, c'est l'anti-Neutron lent.
- L'état contractif, absorbant, centripète, lévogyre, c'est l'anti-Proton.
- Juste avant et après la fusion réactive, les états fortement lévogyre puis fortement dextrogyre s'expriment par le Proton et l'anti-Proton rapides.
Chaque étape différentielle d'un élément produit des résultats différents, en accord avec l'ensemble dont il fait partie. Les charges électromagnétiques sont relatives aux différents états évolutifs.
Par conséquent, un Nucléon dans un état donné, ne peut voir son état se transformer brusquement en un autre état. C'est-à dire qu'un Proton ne peut devenir brusquement un Neutron, et inversement, sans intervention extérieure. Il faudrait, pour le faire, une accélération proportionnelle qui conduirait le Nucléon d'un état à un autre, sans heurts, avec une génération relative d'énergie, et ce, suivant différents moyens réactifs.
Les Nucléons ont tendance à se grouper par couples suivant les lois de résonance et d'affinités complémentaires. Couplages et collisions nucléoniques génèrent des énergies dynamiques sous différents quanta exprimés par la production de multiples particules, tels que des Mésons π, μ, κ, des Hypérons et des particules alpha α qui groupent en un ensemble fortement énergétique deux couples de Protons et de Neutrons.

2)- L'état protonique
Le Proton mesure quelques 43 millibarns. Sa masse est de 1,7593.10-24g. Il est 1836,12 fois plus lourd que l'électron. C'est le plus léger des Baryons. Il est stable, de charge baryonique B = 1. L'anti-Proton est également stable mais de charge B = -1.
La masse du Proton est plus petite dans le noyau, à l'état aggloméré, qu'à l'état libre. Ce défaut de masse varie selon les formes de liaison. Le Proton p peut se transformer en 1 Neutron, 1 Positron et 1 anti-Neutrino.
Son énergie est 1 million de fois plus élevée que l'énergie de l'électron dont il est le support dans l'enceinte intra-atomique. Il peut atteindre une énergie 300 fois celle de son énergie de masse et une vitesse v/c = 0,9994.

3)- L'état neutronique
Le Neutron, de masse 1,67470,10-24g., est sans charge électrique. Mais il porte un moment magnétique. Il ne reconnaît pas de barrières de potentiel. Il est pratiquement un « nopôle ».
Il ne peut subsister stable que dans les noyaux. Momentanément libre, isolé, de son élément écologique, il se désintègre spontanément avec une période de 12 à 17 minutes. Il se détriple en 1 Proton, 1 électron et 1 neutrino. Il est facile à produire, par exemple, par le bombardement du Béryllium par un Rα.
Sa vitesse varie. Lent ou rapide, son énergie est reliée à la longueur d'onde de son champ et à sa vitesse v par la relation E = a/λ2 = ½ mv2 où a est une constante et m la masse du Neutron.
Le Neutron lent (relativement de grande longueur d'onde) a un domaine d'extension égale aux distances interatomiques. Il est facilement dévié et attiré par le champ nucléique, s'il passe à proximité de la sphère d'attraction d'un noyau.
Le Neutron rapide (200.000 Km/s) n'est pas dévié. C'est un agent de transformation. Il transforme des noyaux en une variété isotopique souvent radioactive. Il agit directement sur les noyaux, sans opérer de choc sur les électrons, car il prend - ou plutôt se laisse porter par la route ouverte des pôles. Même à faible énergie (0,025ev), il provoque des réactions nucléaires. Les neutrons thermiques monocinétiques ont une vitesse de 500 à 200 m/s. Le Neutron a une charge B = 1. L'anti-Neutron, une charge B = -1.
Neutron et anti-Neutron ont même masse, même neutralité électrique, mais des spin différents.
Une collision entre deux neutrons ne produit pas de modifications internes majeures. Une collision entre un Neutron et un anti-Neutron provoque, par contre, leur destruction mutuelle, donnant naissance à une gerbe de Mésons π.
Le Neutron ne reconnaît pas de barrières de potentiel répulsive. Il suit les champs attractifs GM.

4)- Le Parton
Une particule nucléonique est elle-même un système atomaire c'est-à-dire qu'elle est formée d'un noyau central groupant des Partons et d'un nuage orbital groupant des Mésons satellisés que le noyau partonique a généré, qu'il fait graviter autour de lui et qu'il réabsorbe ou émet en un mouvement pulsatif continu de l'ordre de 10-23s.

5)- L'état nucléique
Un assemblage co-ordonné de nucléons - unités structurales - se trouve au centre du système atomique formé du noyau lourd et d'un nuage d'électrons orbitaux. Le noyau est le soleil de l'ensemble atomique. Il est très lourd mais relativement petit. Son diamètre est de quelques 10-12cm, soit le 10.000ème du diamètre moyen d'un atome. Et, bien que sa dimension soit inférieure à celle des constituants de l'ensemble atomique, toute la masse de l'ensemble se trouve presque entièrement concentrée dans le noyau. Il est très dense : 1014g/cm3.
Le noyau porte une charge électrique complémentaire au total des charges des électrons qu'il fait graviter sur ses champs de force. Les Neutrons étant de charge négligeable, presque nulle, le noyau ne concentre donc que les charges des protons qui le composent.
L'ensemble nucléaire forme un dipôle gyromagnétique qui possède un rayon fini. Sa rotation autour d'un axe orienté Nord/Sud détermine son spin couplé à son orbitale intra-nucléonique, et la circulation des charges en un courant électromagnétique circulaire provoquant la présence et la structuration d'un champs GM spécifique entourant le noyau, caractérisé par un moment magnétique dipolaire.
Le noyau est lévogyre ou dextrogyre suivant sa séquence évolutive : lévogyre quand il se contracte, et dextrogyre dès qu'il entre en réaction et expulse les masses électroniques qu'il fait graviter autour de lui dans le sens de son évolution, orientant ainsi leurs rotations axiales et orbitales.
Le moment total du noyau est la somme vectorielle de tous les moments totaux (somme du moment orbital et du spin) déterminés par l'énergie minimale portée par les nucléons composants.
Le noyau est de forme ellipsoïdale à symétrie axiale. Sa forme détermine une séquence évolutive et par conséquent, son moment électrique quadripolaire prend la forme d'une sphère ou d'une galette, en état général expansif, de charge +, puis d'une quenouille ou d'un cigare... (cf tableau Figure 95). Rappelons que l'espace au-dessus des axes reste libre. Et toute rotation de orbitales se fait exclusivement dans le plan équatorial du noyau.
L'ensemble nucléonique est une citadelle qui génère des champs GM, dits extra-nucléaires, qui l'entourent suivant le schéma que nous avons déjà établi pour la Terre (cf Figure 105). Le champ le plus immédiat est une puissante barrière de potentiel, qui empêche par exemple la libération prématurée d'un rayonnement alpha. Sa charge est complémentaire de la charge du champ global intranucléonique.
L'énergie de cohésion varie d'un élément à l'autre (He=188.900 Kwh par g). Le rapport de cohésion, quotient de cette énergie par le nombre total des constituants, mesure la stabilité du système.

IX - 2 - E - Les Quanta secondaires

Différents quanta particulaires hyperoniques, plus lourds que les nucléons et d'une période de vie de quelques dix-milliardième de seconde, ont été observés. Parmi les plus importants, citons à titre théorique :
- Le Lambdon Λ neutre, comme le Neutron et de même spin ½. Il vit 4.10-10s. Sa masse est de 2.181,5 masses électroniques. Il interagit fortement avec les nucléons.
- Le Sigmon Σ. En ses différentes phases, il vit entre 2.10-10s. et moins de 10-11s. Sa masse est de 2.327 masses électroniques.
- Le Xion Ξ
- Le Grand Omega Ω, le plus lourd des Hypérons avec une valeur de masse localisée à près de 1.672± 3 MeV, avec une étrangeté S=-3.

Chaque particule passe par des séquences évolutives qui la font désigner par une valeur « positive », neutre ou « anti-particule négative ».

2)- Muons
Parmi les centres d'interactions faibles, dits Leptons, on distingue les Muons (ou Leptons μ) qui sont instables et se désintègrent en électron (ou en positron) plus 1 neutrino et 1 anti-neutrino, les champs leptoniques L étant conservés.
Le muon a une durée de vie de T = 2,2.10-8s au repos relatif. Mais il parcourt le cosmos à 14.680 m/s (au lieu de Tc=659m prévues par le calcul théorique).

Ces particules leptoniques (petit neutre) sont stables, de masse quasi nulle, sans charge électrique, mais possédant une vitesse quasi-luminique. Ils se déplacent sans arrêt. On en distingue deux phases, comme pour toutes les autres particules, positive et négative (anti-neutrino). Ils ont un spin demi-entier comme l'électron. La masse du neutrino mesure 30 fois moins que celle de l'électron.
Le neutrino (passe-muraille) peut traverser des blindages de milliers de Km de plomb. Il n'apparaît que lors des interactions faibles de désintégration (β+) et ne subit qu'elles. L'anti-neutrino apparaît dans les désintégrations (β-) des noyaux et de celle du Neutron.
De ces Leptons, on distingue également deux phases : le Positron ou anti-électron e+, de rotation dextrogyre et le négaton ou électron e-, de rotation lévogyre. Ils sont lents ou rapides. On les caractérise par les charges qu'ils conservent dans toutes les réactions physiques.
Positron et Négatron ont donc même masse, même spin mais des charges électriques et des moments magnétiques exactement opposés. Leurs rôles sont par conséquent différents.
La masse au repos de l'électron est de 9,1083.10-28g, soit 1840 fois moins que la masse du Nucléon. Son diamètre apparent est moins que 10-13cm. Sa charge électrique e vaut 4,80286.10-10 unités électrostatiques soit CGS=15,9.10- 20coulombs. L'électron fait un milliard de tours en 1/100.000ème de seconde. Sa rotation est quantifiée par un spin d'une valeur demi-entière ±½.
L'électron, comme tout élément, se comporte comme un aimant. Les charges du champ GM sont situées principalement dans le plan équatorial. La rotation axiale et la révolution autour du noyau vont créer un champ GM dirigé selon la ligne des pôles, en accord avec les champs de l'ensemble.
A toute particule est associé un champ de rayonnement. L'électron est entouré d'un nuage de quanta photoniques et gravitationnels qu'ils émet et réabsorbe en un mouvement pulsatif continu et à des vitesses relatives. Le rayon de l'électron est celui de ce nuage soit près de 3.10-10cm.
Le nombre d'électrons et leurs caractéristiques sont tels que leur charge électrique totale est exactement complémentaire de la charge du noyau, c'est-à-dire que les « Négatrons » sont en nombre Z égal au nombre des Protons.
Les électrons, les Muons et les Photons sont les principaux agents des interactions électromagnétiques.

5)- Mésons
Méson signifie « qui est entre ». Quanta de champ nucléaire fort, de très courte portée d'action, les Mésons sont de charge nulle B=0 et ont des spins entiers. Leur masse est près de 300 fois celle de l'électron. On distingue parmi les Mésons:
- les Muons (ou Méson μ), de masse 240 fois celle de l'électron, de spin 0 ou 1.
- Les Pions (ou Méson π), responsable de la majeure partie des forces nucléaires. De masse 273 fois celle de 1'électron, soit environ le 1/7ème de celle des Nucléons. De spin 0, instables, ils durée de vie est de quelques 2,5.10-8s. (soit 2,5 fois un cent-millionième de seconde). Leur vitesse voisine celle de la lumière photonique. Sitôt formés, ils évoluent ou dégénèrent en Photons. Le Méson peut interagir selon les trois types de réaction suivantes : fortement avec les Protons, électromagnétiquement avec les électrons, et faiblement lorsqu'il se désintègre.
- Les Kaons (ou Méson k) de masse ½ fois celle du Nucléon, soit 966 fois celle de l'électron, soit 3 fois celle du Pion. Leur durée de vie varie entre 10-8s et 10-10s avec un spin 0. Ils se désintègrent en donnant des Pions, des Muons et des électrons.
- Les Mésons η Eta; - Les Mésons ρ Rho; - Les Mésons Ω Oméga, etc. Leur masse correspond à une valeur de près de 138 MeV. Ils ont une durée de vie de près de 2,5.10-8s. Leur parité est P=-1. Ils interagissent fortement avec les nucléons. Leur champ d'action s'exerce à des distances de 10-13cm. Ils sont les agents responsables qui assurent la cohésion interprotonique. Ils provoquent la génération des particules alpha.

Quanta de champs nucléaires faibles, leur vie est de quelques 10-22s. Leurs réactions sont ponctuelles, de contact. Ils provoquent la radioactivité β.

7)- Photon
C'est le quantum du champ électromagnétique à grande portée. C'est l'agent le plus rapide de la lumière électro-magnétique. Sa source-mère est le Nucléon protonique. C'est donc un Méson, opérant dans la zone intraprotonique.
Il agit comme force nucléaire. Il acquiert les propriétés d'un Méson-vecteur ρ rho, inhérentes à une interaction forte avec des Protons, mais sans en avoir la masse. Par le choc avec un Proton, il prend la masse qu'il lui fallait. Mais il ne ressent des effets que de sa rencontre avec les électrons.
Il faut au Photon 3.10-24s pour aller d'un système nucléonique à un autre situé à une distance égale à leur diamètre réciproque. Sa durée de vie est de 10-24s. C'est une des vies les plus brèves dans le monde sub-nucléaire.
Le photon est une quasi-particule stable, de masse presque nulle, de charge B nulle. Son spin est le double de celui de l'électron, c'est-à-dire qu'il tourne sur lui-même deux fois plus vite que l'électron.
Le photon ne peut tourner sur lui-même que de façon à ce que son axe rotationnel soit dirigé selon sa vitesse dans le sens de son mouvement, soit en son opposé. Quand les photons se dirigent dans un sens ou dans l'autre, la lumière n'est pas polarisée. Quand tous les photons tournent dans le même sens (dextrogyre ou lévogyre), la lumière est dite polarisée circulairement...
D'après notre modèle, le photon résulte de la transition entre deux états : une transitions allant de la matière supra-luminale à la matière infra-luminale.
Il possède une énergie variable mais finie, tout en se déplaçant à la vitesse luminique de c=3.108m/s. Ces énergies sont traduites par des émissions de radiations de longueur d'onde d'autant plus courte que l'énergie du photon est grande. Un photon d'une énergie suffisante peut même arracher un électron à son orbite. C'est l'effet photoélectrique. Sinon, il ne peut qu'exciter l'électron en modifiant son mouvement spatio-temporel.

IX - 3 - LES ORBITALES EXTRA-NUCLÉIQUES

Chaque association nucléaire rayonne un spectre complexe de raies spectrales caractéristiques différentielles formant une quasi-sphère quantique. Ce champ effectif résultant de l'effet de toutes les charges nucléoniques est le domaine d'action du noyau. Il s'étend sur une zone bien plus étendue que la dimension propre du noyau et suivant sa séquence évolutive.
La séquence évolutive est une constante fondamentale. En effet, elle détermine toutes les caractéristiques des champs orbitaux et particulièrement les champs GM qui sont, à notre sens, très importants. Reportons-nous au schéma fixant les champs GM de la Terre, tels qu'observés par les satellites (cf Figures 70 et 105), réétudions leurs distributions zonales et appliquons les observations à l'ensemble atomique.
Il en ressort que les champs GM du noyau atomique (comme ceux des électrons ou de tout autre particule) forment autour de lui une coquille sphéroïdale cohésive qui s'agence différentiellement suivant divers déterminants dont le principal est la séquence évolutive due au mouvement pulsatoire cyclique (courts et longs) du noyau lui-même en résonance avec les mouvements cycliques de l'ensemble dont il est partie constituante.
Par conséquent, ces champs GM effectifs vont organiser des courants de formes elliptiques autour du noyau et régler les espacements énergétiques en un réseau enveloppant d'orbitales ou de couches énergétiques, chargées différentiellement, réparties selon un modèle ondulatoire. Ainsi donc, à une séquence évolutive donnée et suivant la charge conséquente, correspondent des champs GM de charge complémentaire, au voisinage immédiat de la masse rayonnante. (Cf Figures 37 et 40.)
D'après ce que nous avons déjà vu dans les cahiers précédents, les crêtes de la sinusoïde ainsi formée seront alternativement chargées. La source étant pulsante, le mouvement aller et retour sera périodique. C'est ce qui forme les fuseaux. Les zones dynamiques se trouvent alors dans les zones de jonction qui déterminent les orbitales peuplées.

IX - 3 - A - Les orbitales chargées

Ce sont les orbitales non peuplées signalées par les intervalles ou les bandes interdites qui séparent et définissent les orbitales peuplées. A chaque orbitale correspond une valeur énergétique déterminée par le champ global effectif. Chacune possède une fréquence particulière. Certaines raies ne sont jamais émises. L'émission d'un spectre continu est en fonction de la longueur d'onde générale. Mais la distribution énergétique est constante. Le champ sur les orbitales intérieures est très intense.
Les orbitales forment des champs elliptiques qui ont, tous, un même grand axe, mais des excentricités différentes, en fonction de quanta écologiques constants ou circonstanciels, selon les niveaux d'excitation.

IX - 3 - B - Limites énergétiques

Les champs énergétiques de chaque système sont différenciés, mais la structure reste la même partout. Chaque système possède des limites énergétiques précises, intérieures et extérieures : une limite intérieure minima et une limite maxima extérieure enserrent les champs orbitaux peuplés, et déterminent des interdits énergétiques contraignants mais non pas définitifs. Les bandes interdites ont une largeur d'environ 1 ev dans le cristal. La barrière de potentiel est d'autant plus élevée que le numéro atomique du noyau est élevé.
1)- La limite (seuil) minima est déterminée par le champ immédiatement voisin de la masse nucléique, la couvrant complètement. Sa charge est complémentaire de la charge de la source. Elle s'étend jusqu'à la première orbitale peuplée. C'est une barrière infranchissable pour certaines fréquences. C'est une sphère où ne peut pénétrer naturellement le noyau d'un second atome.
2)- La limite maxima extérieure est déterminée par le champ se trouvant entre la dernière orbitale peuplée (la bande de valence) et le champ gravitationnel extérieur (la bande de conduction). C'est le niveau dit de Fermi. Il ne contient aucun porteur de charge. Il sert de couche transitoire. Elle s'étend jusqu'à une limite déterminée par la distance maximale sur laquelle peut directement s'exercer le pouvoir gravitationnel du noyau. Elle se trouvera chargée différentiellement suivant la répartition énergétique générale du système considéré.
Ces orbitales périphériques (l'orbitale peuplée et l'orbitale non-peuplée), sont responsables des interactions inter-atomiques, les éléments étant reliés par leurs résonances mutuelles. Les charges des orbitales limites intérieures et extérieures non peuplées sont identiques dans un système donné.

IX - 3 - C - Les orbitales électroniques peuplées

1)- Distribution des orbitales peuplées
Elles se situent dans les zones où se nouent les orbitales chargées différentiellement. Ce n'est que sur de telles orbitales de jonction dynamique, mais de charge électrique nulle, que peuvent se mouvoir, se laisser porter plutôt, et orienter, les masses planétaires satellisées. Celles-ci gravitent donc autour du noyau-source en suivant des trajectoires quantifiées, d'excentricités différentes provoquées par la différentielle des champs de rencontre.
Leur mouvement, dans ces conditions privilégiées, ne nécessite qu'une dépense minimale d'énergie. Cette position confirme la loi du relax économique, c'est-à-dire la loi du moindre effort le plus efficace.

2)- Nombre des orbitales peuplées
Le nombre de ces orbitales peuplées, champs associés relativement stationnaires, varie d'un système à l'autre.
Dans le plus massique des éléments atomiques, nous reconnaissons sept ensembles d'orbitales complexes, subdivisées elles-mêmes d'un nombre défini progressif d'orbitales secondaires d'énergies voisines. Seule l'orbitale la plus proche du noyau est simple. (Cf Figure 110).
Les sept ensembles sont désignés conventionnellement par les lettres K, L ,M, N, O, P, Q. Et ce, à partir du centre jusqu'à la périphérie, l'orbitale K, la plus profonde, correspondant à la trajectoire de l'électron le plus fortement lié au noyau.
Chaque ensemble se subdivise en, progressivement, K=1, L=2, M=3, N=4, O=5, P=6 et Q=2 orbitales stables désignées, successivement par s, p, d, f, g, h. Ainsi K a-t-il une orbitale s caractérisée par la valeur de n=1 ; M a 3 orbitales de valeurs n=3; etc. (Cf Figure 111)
(Tableau Figure 111. Exemple du nombre d'électrons des éléments par niveau)

Nombre d'électrons par niveau
Eléments
Z
K
L
M
N
O
P
Q
H
1
1






He
2
2






Li ➙ Ne
3 ➙ 10
2
1 ➙ 8





Na ➙ Ar
11 ➙ 18
2
8
1 ➙ 8




K ➙ Kr
19 ➙ 36
2
8
8 ➙ 18
1 ➙ 8



Rb ➙ Xe
37 ➙ 54
2
8
18
8 ➙ 18
1 ➙ 8


Cs ➙ Rn
55 ➙ 86
2
8
18
18 ➙ 32
8 ➙ 18
1 ➙ 8

Fr ➙ U
87 ➙ 92
2
8
18
32
18 ➙ 21
8
1 ➙ 2
Np ➙ Cm
93 ➙ 96
2
8
18
32
22 ➙ 25
8
2

Le nombre d'électrons sur chaque orbitale est au maximum 2n2 lorsque la couche est saturée. Ainsi pour K=2.12=2 électrons. Pour L= 2.22 = 8 électrons...
Quatre nombres quantiques caractérisent les orbitales peuplées : n, le nombre quantique principal ; -1, le quantum azimutal, relatif à l'orientation orbitale, de valeur n-1, n-2... qui sont remplacés en spectrographie par des lettres. La valeur 1=0 détermine l'état s; 1=11'état p; et ainsi de suite. Ml désigne le nombre quantique magnétique, relatif au moment magnétique des électrons qui la peuplent. ms, désigne le spin de ces électrons. Il ne peut prendre que deux valeurs +½ et -½ . j désigne le nombre quantique interne... (Figure 110 en page suivante)
(C'est un tableau général. Chaque élément atomique possède son propre tableau. Aux chercheurs novaliens en Physique quantique de dresser le tableau de chaque élément en se basant sur ces données.)

3)- Trajectoires
Toutes les trajectoires orbitales sont elliptiques (le cercle étant un cas particulier extrémal de l'ellipse). Elles se situent à l'intérieur d'un champ défini, dans le plan équatorial du noyau, les pôles restant libres.
Leur périhélie se situe à proximité immédiate du noyau. L'aphélie se situe à des distances variables, suivant la séquence évolutive du noyau ; le diamètre des orbitales varie entre 10-8 et plus de 10-6cm. Ce qui est explicité par le schéma suivant (Figure 112 ci-contre).
Les trajectoires orbitales ne se bouclent jamais, pour la simple raison que les masses spiralent autour de l'axe orbital qui les porte. Les ellipses d'excentricités différentes ainsi que la rotation axiale différentielle des électrons, assurent une certaine précession des trajectoires électroniques. Ces précessions sont des « corrections » relatives en fonction du champ effectif global résultant de l'interaction de toutes les charges qui co-existent dans le système atomique.

4)- Peuplement des niveaux
a)- Chaque orbitale est peuplée d'un nombre défini de masses orbitales. Ce qui détermine sa fréquence vibrationnelle particulière, ainsi que la VFP de chacune des masses orbitales. Autrement dit, une masse orbitale possède les caractéristiques fréquentielles de son orbite, en accord de résonance avec les autres masses se trouvant sur la même orbite.
La réciproque est vraie : c'est-à-dire que c'est la fréquence orbitale qui détermine la densité électronique, soit le potentiel de peuplement de l'orbitale, ainsi que les propriétés individuelles des masses qui la peuplent.
Le déterminisme est à double sens, causes et effets-causes s'ajustent mutuellement, suivant la relation
VFP du champ orbital VFP des masses orbitales

b)- Le champ orbital et la concentration électronique dépendent de la nature et de l'état évolutif des composants nucléiques. En effet, le nombre composant le cortège électronique est égal au nombre de protons présents dans le noyau. Il varie donc d'un élément à l'autre.
Le nombre des électrons et la répartition spatiale varient aussi d'un niveau à l'autre. La répartition et la probabilité de remplissage sont fonction de la distribution constante des champs énergétiques du noyau et des champs incidents circonstanciels. Elles décroissent avec l'accroissement de l'énergie. Le peuplement des niveaux extérieurs est occasionnel.
Ainsi donc, la répartition des masses orbitales sur les portions de l'espace énergétique autour du noyau se fait par résonance prioritaire sur les différents niveaux dynamiques qui se saturent progressivement, suivant la puissance des champs émis par le noyau, et, par voie de conséquence, suivant le nombre des électrons satellisés. Les emplacements sur toutes les orbitales se décident donc en fonction de la résonance générale. Les électrons se placent aussi près les uns des autres que l'autorisent les champs de résonance. Ci-contre, les schémas montrant la disposition des électrons dans les atomes d'Hélium et de Béryllium. (Figures 113 He et 114 Be)
Mais toutes les places disponibles ne sont pas nécessairement occupées. Dans certains éléments lourds, des places restent disponibles (les « trous ») même sur les niveaux inférieurs.
A l'état stable, les masses orbitales occupent les places les plus confortables, où la dépense d'énergie est minimale, les plus lourdes se trouvant sur les orbitales les plus proches du centre. Lorsque toutes les places sont occupées, les orbitales sont saturées et les éléments sont chimiquement les plus stables. Tel est le fait des gaz « inertes » et des métaux « inaltérables ».

5)- Orientation électronique
Les électrons éjectés par le noyau sont donc satellisés et répartis dans un espace énergétique déterminé. Ils sont retenus sur leurs orbites respectives par les champs nucléiques de charges alternées dont la dynamique jointive guide leurs mouvements orbitaux (ainsi que leur forme sphéroïdale).
L'orientation de leur rotation n'est pas aléatoire. Le déplacement en orbe orienté est bien défini. Dès leur éjection du noyau ou de leur satellisation s'ils proviennent d'autres sources, les électrons orientent leur rotation axiale et orbitale sur la rotation dextrogyre du noyau en période expansive, puis sur la rotation lévogyre en période contractive. En d'autres termes, les orientations respectives des moments totaux des électrons satellisés et du noyau sont homogènes. La direction de l'axe polaire de chaque électron est parallèle à l'axe de rotation du noyau - à moins que l'orientation d'un corps étranger ne vienne perturber l'harmonie de l'ensemble.

6)- Energétique électronique

a)- L'énergie potentielle et cinétique d'un électron est inversement proportionnelle à sa distance du noyau. L'énergie totale du cortège électronique est la résultante des énergies individuelles qui le composent.
Il est interdit à toute masse orbitale d'avoir n'importe quelle énergie, de se mouvoir sur n'importe quelle orbite, à n'importe quelle distance. Tout est réglé mathématiquement. Un électron ne peut jamais prendre que certaines orbites ayant des rayons caractérisées par des énergies définies.
D'autre part, il ne peut y avoir, dans un atome, deux électrons exactement identiques, c'est-à-dire caractérisés par les mêmes nombres quantiques. C'est le principe d'exclusion des semblables qui agit.

b)- La circulation d'un électron sur une orbite stable, à l'état énergétique minimal, s'accompagne d'une très faible émission d'énergie, relativement à l'énergie du noyau. Mais si cet électron, disposant d'une certaine énergie incidente, circonstancielle, saute sur une orbitale plus énergétique, son énergie est multipliée. De ce fait, il est obligé de céder cette énergie excédentaire sous forme de photon.
Le photon dégagé va, à la vitesse luminique, rencontrer le même ou un autre électron qui a besoin de cette énergie pour rétablir l'équilibre écologique dans le laps de temps le plus bref. Cet électron va donc absorber le photon et regagner le « trou » initial laissé vacant.
Autrement dit, si le niveau d'énergie d'un électron est porté à un niveau plus énergétique, il cède l'excès d'énergie sous forme de rayonnement électro-magnétique, et le reprend en revenant à son état initial moins énergétique. Mais il aura accompli une séquence évolutive accélérée.
Ainsi donc, le photon émis résulte de la transition d'un état fondamental à un état secondaire plus énergétique et le photon réabsorbé résulte de la transition de l'état secondaire à l'état fondamental d'énergie relativement stable.
Ce qui est vrai pour les électrons, l'est également pour les molécules et pour tout assemblage complexe...


IX - 4 - STRUCTURE NUCLÉIQUE

D'après notre modélisation quantique, la même structure atomaire se retrouve à tous les niveaux des composants universels. Au niveau nucléo-solaire, cette structure se distingue, comme toutes les autres, par des orbitales intranucléiques et des interactions d'échanges énergétiques déterminant, entre autres, la conductivité nucléique et les transmutations.

IX - 4 - A - Orbitales intra-nucléiques nucléoniques

1)- Les orbitales intranucléiques peuplées par des nucléons sont caractérisées par quatre nombres quantiques, désignés conventionnellement par n, 1, j et m :
- n, l'énergie nucléonique qui est en rapport avec la vitesse du Nucléon, sur son orbite (elle croît avec la vitesse) et qui caractérise le rayon orbital. Si l'énergie nucléonique est minimale, l'énergie orbitale proportionnelle est la plus faible.
- l, qui détermine la forme elliptique de l'orbitale. Plus 1 est élevé, plus l'ellipse tend à former une orbe circulaire. Pour 1=0, l'orbite est presque rectiligne.
- j, qui caractérise le sens du mouvement orbital du Nucléon et son orientation par rapport au spin. j est déterminé par la séquence évolutive du Nucléon considéré.
- m, enfin, qui détermine l'inclinaison de l'orbite dans l'espace.
2)- Comme les orbitales électroniques peuplées, les orbitales nucléoniques se trouvent placées à la jonction dynamique des orbitales chargées non peuplées. La structure interne est la réplique de la structure orbitale externe.
3)- La répartition des orbitales intranucléiques tant peuplées que non peuplées se retrouve dessiner l'exacte symétrie de la répartition des orbitales extranucléiques. Les neutrons étant de charge nulle, ce sont les protons de charge positive qui vont déterminer leur répondant par un nombre égal d'électrons de charge opposée.
4)- Le spin de chaque Nucléon est couplé à son orbitale intranucléique. Le couplage spin-moment angulaire, relativement faible pour les électrons, est très fort pour les noyaux.
5)- Le nucléus s'équilibre en répartissant ses composants de manière à ce que les séquences évolutives de chacun se coordonnent à la séquence évolutive de l'ensemble nucléique lui-même en accord avec la séquence évolutive de l'ensemble atomique intégral. Ainsi les systèmes protoniques, neutroniques et électroniques coexistent-ils en harmonie dynamique au sein de l'ensemble atomique.

IX - 4 - B - Eléments de stabilité nucléique

1)- Orbitales
La stabilité de l'ensemble est indépendante de la taille. Elle est une conséquence de la configuration énergétique orbitale globale, intra- et extra-nucléique, et, particulièrement, de son degré de peuplement. Si les orbitales sont stables, les éléments sont stables, inertes, solides.

2)- Masse
La diminution de la masse mesure la cohésion du noyau. Plus cette masse est grande, plus le noyau est stable et solide. Autrement dit, plus le rapport est petit, plus le noyau est stable. Les éléments les plus stables sont ceux qui ont une masse atomique moyenne (Fer, Krypton).
Les éléments lourds sont instables. A mesure qu'augmente le nombre de nucléons, la charge électrique et la masse du noyau s'élèvent proportionnellement. Les éléments deviennent de plus en plus instables, friables, avec une tendance prononcés à la fission spontanée. Le noyau se redécompose en éléments simples, et s'auto-organise avec émission de rayonnements radioactifs puissants. La période ce ces éléments est très courte, contrairement aux éléments stables. (La période est la limite d'existence stable des noyaux. C'est le temps nécessaire pour que la quantité initiale d'un noyau soit réduite de moitié (½, ¼, ⅛ ...). On pense retrouver après le Curium dont un isotope a une période d'au moins 4 millions d'années une nouvelle zone de stabilité avec des périodes en millions d'années. On en est loin.)

L'association nucléique groupe des Protons et des Neutrons en un nombre déterminé. La solidité du noyau est en relation avec ce nombre. Si ce nombre est déterminé selon une échelle numérique progressive (nombre dit « magique »), le noyau est stable et résistant. En d'autres termes, si toutes les places disponibles des orbitales sont saturées en accord avec le nombre de ses constituants nucléoniques, la stabilité est exceptionnelle.
En Physique nucléaire, on a relevé les nombres magiques de stabilité du noyau atomique qui correspondent à la saturation des couches nucléaires. Ce sont 2, 8, 20, 28, 50, 82, 114, 126, 184. Demain on pourrait ajouter 196. (On remarquera les rapports entre 2, 8, 20, 28 et 82). Chaque nombre magique se décline en nombres semi-magiques 6, 14, 16, 32, 38, 40, 58, 64, 68, 70, 92, 100, 106, 110, 112, 136, 142, 154, 162, 164, 168 correspondant aux sous-couches de saturation électronique. (Voir le tableau du modèle en couches ci-après).
Parmi les éléments stables, inertes, non facilement excitables, citons le Nickel, élément composé de 28 protons et de 30, 32, 33, 34 ou 36 neutrons; le Fer, composé de 26 protons et de 28 neutrons; et les éléments suivants (notés selon la matrice classique où A est la masse atomique, soit le nombre total de nucléons, Z le numéro atomique exprimant le nombre total des protons ou d'électrons d'un élément X et N le nombre de neutrons.)
 Le sommet de la stabilité est atteint dans les éléments qui réunissent un nombre magique de protons Z et de neutrons N. C'est le cas du noyau dit doublement magique, où A=Z+N, du Plomb composé de 82 protons et de 126 neutrons. Cet élément est le plus stable pour les réactions nucléaires et le meilleur isolant de la radioactivité.

Tableau du modèle standard en couches du noyau
avec leurs nombres « magiques » et « semi-magiques »
conceptualisé notamment par les physiciens allemands
Maria Göppert-Mayer et Hans D. Jensen.
(Voir le tableau dans son intégralité dans le version PDF.)


Sous-couche  2 1s1/2états 1er nombre magique = 2


Sous-couche 1p3/2 4 états

nombre semi-magique : 6
Sous-couche 1p1/2 2 états 2ème nombre magique = 8


Sous-couche 1d5/2 6 états

nombre semi-magique : 14
Sous-couche 2s1/2 2 états

nombre semi-magique : 16
Sous-couche 1d3/2 4 états 3ème nombre magique = 20


Sous-couche 1f7/2 8 états 4ème nombre magique = 28


Sous-couche 2p3/2 4 états

nombre semi-magique : 32
Sous-couche 1f5/2 6 états

nombre semi-magique : 38
Sous-couche 2p1/2 2 états

nombre semi-magique : 40
Sous-couche 1g9/2 10 états 5ème nombre magique = 50


Sous-couche 1g7/2 8 états

nombre semi-magique : 58
Sous-couche 2d5/2 6 états

nombre semi-magique : 64
Sous-couche 2d3/2 4 états

nombre semi-magique : 68
Sous-couche 3s1/2 2 états

nombre semi-magique : 70
Sous-couche 1h11/2 12 états 6ème nombre magique = 82


Sous-couche 1h9/2 10 états

nombre semi-magique : 92
Sous-couche 2f7/2 8 états

nombre semi-magique : 100
Sous-couche 2f5/2 6 états

nombre semi-magique : 106
Sous-couche 3p3/2 4 états

nombre semi-magique : 110
Sous-couche 3p1/2 2 états

nombre semi-magique : 112
Sous-couche 1i13/2 14 états 7ème nombre magique = 126


Sous-couche 2g9/2 10 états

nombre semi-magique : 136
Sous-couche 3d5/2 6 états

nombre semi-magique : 142
Sous-couche 1i11/2 12 états

nombre semi-magique : 154
Sous-couche 2g7/2 8 états

nombre semi-magique : 162
Sous-couche 4s1/2 2 états

nombre semi-magique : 164
Sous-couche 3d3/2 4 états

nombre semi-magique : 168
Sous-couche 1j15/2 16 états 8ème nombre magique = 184


Ainsi les éléments suivants apparaissent-ils stables d'après les multiples observations qui appuient le modèle en couches du noyau atomique. Remarquons d'autre part, que le noyau est d'autant plus stable qu'il possède moins de nucléons (à partir d'un certain nombre A).
  • Hélium 4 avec 2 protons et 2 neutrons;
  • Oxygène 16 avec 8 protons et 8 neutrons;
  • Silicium 42 avec 14 protons et 28 neutrons. (Il est plus stable que prévu bien qu'il ait deux fois plus de neutrons que de protons; le nombre 14 apparaît ici comme semi-magique et marque la saturation de la sous-couche nucléaire 1d5/2 en plus des deux couches nucléaires sous-jacentes);
  • Calcium 40 avec 20 protons et 20 neutrons;
  • Calcium 48 avec 20 protons et 28 neutrons, (stable malgré un excès de neutrons);
  • Nickel 48 avec 28 protons et 20 neutrons. (Il est moins radioactif qu'attendu malgré un très fort excès de protons);
  • Etain 100 avec 50 protons et 50 neutrons, lui aussi plus stable que prévu (l'Etain 50Sn a d'ailleurs dix isotopes stables, alors que ses voisins l'Indium 49In et l'Antimoine 51Sb n'en ont respectivement qu'un et deux). Il a la particularité d'être fortement déficitaire en neutrons et pourtant d'avoir un isotope 101Sn avec un noyau à halo de neutrons autour d'un cœur (100Sn), ce qui s'observe normalement pour les noyaux ayant un excès de neutrons.
  • Rhodium 103 avec 45 protons et 58 neutrons, seul isotope stable du Rhodium qui, avec 45 protons, aurait une sous-couche 1g9/2 remplie à moitié (d'où une moins grande stabilité) et ne serait stable qu'avec le nombre « semi-magique » de 58 neutrons;
  • Etain 132 avec 50 protons et 82 neutrons, (moins radioactif que calculé);
  • Plomb 208 avec 82 protons et 126 neutrons, le plus lourd de tous les nucléides stables.

4) Parité et asymétrie

a)- Les noyaux les plus stables sont ceux pour lesquels A, Z et N sont PAIRS. Dans des cas assez rares, N et Z se trouvent être impairs. Le cas le plus général de stabilité relative se présente lorsque le nombre total A de nuclides est pair, que Z est pair et que n est impair. Généralement, les noyaux à numéro atomique Z pair sont déficients en Neutrons. D'après le tableau suivant, (Figure 115), on peut, d'un coup d'oeil, vérifier la stabilité d'un élément donné, signalé par un astérisque.


A
Pair *
Impair
Z
Pair *
Impair
Pair
Impair
N
Pair
Impair
Impair
Pair

D'autre part, les niveaux d'énergie nucléique sont différents selon que le nombre de nucléons est pair ou impair. L'Étain 112, 114 ou 116, par exemple, présente deux niveaux: le 1er excité est à environ 2 MeV au-dessus du niveau fondamental. Quant à l' Étain l13 ou l15, il présente sur cette distance d'énergie de 2 MeV, de nombreux niveaux.

b)- Les nucléons de même espèce sont groupés par paires avec des spins opposés sur les mêmes orbitales énergétiques. Et chaque orbitale ne peut contenir, au maximum, que 2 protons et 2 neutrons, aux spins dirigés en sens inverse. Ce mariage mixte à quatre définit également un système stable. Car une orbitale ne peut recevoir plus de 4 nucléons. Sinon, au moins 2 occuperaient la même place, ce qui est exclus.
Les nucléons s'organisent donc et se lient en doublet ou en quartet (2 doublets), en complémentant leurs moments angulaires. Cet ensemble particulaire double possède un comportement groupal qui diffère totalement du comportement d'une particule isolée, ou célibataire. Le quartet peut parcourir, par exemple, des orbitales différentes, aussi voisines que possibles, en un voyage compatible avec les champs écologiques de résonance, en émettant ou absorbant une énergie proportionnelle.
C'est la formation de telles paires qui provoque particulièrement la disparition de toute résistance électrique dans certains éléments, à des températures proches du zéro absolu.

c)- Les groupements nucléoniques en doublets, triplets, quartets, etc. sur le plan relativement vertical (c'est-à-dire groupant des nucléons d'orbites successives) ont des caractéristiques particulières. Ainsi, pour un groupement composé d'un nombre pair de protons et d'un nombre pair de neutrons, le moment total est nul, signe d'un parfait équilibre. Cet état n'est excité qu'avec de très hautes énergies (l à 2 MeV). Le groupement composé d'un nombre pair de protons et d'un nombre impair de neutrons possède un moment caractérisé par celui de la particule célibataire. Cet état est excité avec des énergies 10 fois moindre que l'état précédent.

IX - 5 - L'ENSEMBLE ATOMIQUE

IX - 5 - A - Caractéristiques générales

L'association atomique groupe un nucléus animateur et des électrons coexistant en une structure d'équilibre dynamique. Les atomes se distinguent les uns des autres par leur structure, c'est-à-dire par le nombre et les caractéristiques de leurs constituants quantiques.
1)- Chaque atome a un poids entier déterminé par l'atome-gramme, c'est-à-dire par la masse atomique A par exemple H=1g; C=12g; O=16g; U=238g...
2)- Il mesure entre 1 et 3 Å. Le diamètre d'un atome relativement sphéroïdal est de l'ordre de quelques 2+10-8cm.
3)- L'atome est un complexe chargé dont la charge centrifuge, nulle ou centripète, est déterminée par le mouvement collectif du système, l'orientation de son énergie rotationnelle propre, sa séquence évolutive. Cette charge différentielle détermine, par exemple la configuration cristalline d'un ensemble d'atomes.
4) Il émet un spectre de raies caractéristiques et n'absorbe que des raies spectrales déterminées, celles qui sont en résonance avec les éléments composants et qui, seules, peuvent les faire mouvoir d'un état relativement stationnaire à un autre plus énergétique.
5)- L'énergie de liaison intra-atomique est la résultante de toutes les interactions inter-particulaires:
a)- des interactions nucléaires, faibles et fortes, de la valeur de quelques 14 MeV, caractérisant particulièrement les orbitales énergétiques et les moments magnétiques des nucléons;
b)- des forces de tension proportionnelles au volume nucléique, de la valeur de quelques 13 MeV. Elles sont d'autant plus grandes que le rayon nucléique est petit.
c)- des forces électromagnétiques ou coulombiennes dues aux paramètres GM, de quelques 0,59 MeV de valeur;
d)- des énergies de parité et d'asymétrie, découlant de la disposition des composants.
Le rapport de cohésion en est proportionnellement relatif.

IX - 5 - B - Classification des éléments

Le classement des éléments d'après leur poids atomique fait ressortir une périodicité septénaire dans leurs propriétés physiques et chimiques.
Ainsi retrouve-t-on les valences 0, 1 et 2 dans les colonnes 0, 1 et 2 de la représentation plane du tableau classique de Mendeleïev. D'autre part, sur le tableau, on remarque que le caractère non métallique décroît progressivement lorsqu'on va de la droite vers la gauche et de haut en bas.
Chaque case du tableau correspond à un élément atomique généralement désigné par son nom ou son symbole, son numéro atomique Z, la masse atomique A et son nombre de neutrons N, d'après la matrice Sur notre tableau, nous n'indiquerons que le symbole des éléments et leur numéro atomique. Ce qui permettra de dégager clairement la périodicité des nombres. (L'existence des éléments 105 à 118 sont encore à confirmer expérimentalement.)
Les éléments figurant sur une même ligne horizontale, comportent un même nombre d'orbitales électroniques peuplées. Il y en a 7 périodes ou groupes marquées K, M, N, O, P, Q.
Les éléments figurant sur un même ensemble de colonnes verticales, contiennent le même nombre d'électrons sur l'orbitale externe. Ce qui détermine de grandes analogies entre les éléments. Il y a 8 colonnes verticales désignées par les chiffres romains de I à VIII. La colonne O indique que les orbitales extérieures sont saturées. Par exemple, les éléments He, Ne, Ar, Kr, Xe et Ru, gaz rares, se trouvent dans cette même colonne O avec une progression continue dans le nombre des orbitales saturées.
La colonne I groupe les alcalins monovalents et les analogues du Cuivre. La colonne II groupe les bivalents. La colonne VIII groupe les halogènes.
Le Calcium se trouve à la quatrième ligne horizontale puisque son orbitale externe est N=4 et à la deuxième colonne verticale II,puisque cette orbitale ne comporte que 2 électrons. Le Chlore 17 qui se trouve à la 3ème ligne horizontale et à la VIIème colonne verticale, est un élément dont l'orbitale externe M=3 est peuplée de 7 électrons.
Ainsi, il suffit de connaître le poids atomique Z d'un élément pour reconnaître immédiatement ses principales propriétés, car les éléments sont rangés en groupes similaires d'action chimique.
Mais si, parfois, plusieurs atomes possèdent à la fois une même orbitale extérieure, un même nombre d'électrons périphériques et des numéros atomiques différents, c'est dû, principalement, au fait que leurs orbitales internes ne sont pas saturées.
Le nombre d'éléments entre un groupe quelconque et le groupe similaire suivant est de 7. Cet ensemble de 7 éléments se divise en 3 sous-ensembles :
1)- Les 3 premiers éléments de base;
2)- Les 3 éléments suivants de transition;
3)- Et enfin, le dernier, le 7ème, l'élément conducteur fondamental vers le groupe suivant.
On compte ainsi, jusqu'au seuil de stabilité (84) posé par l'introduction des éléments radioactifs instables, 12 groupes septénaires.
Chacun de ces groupes est caractérisé par un spectre de raies caractéristiques. Ce spectre (nombre de vibrations fréquentielles) double d'un groupe à l'autre.
Enfin, théoriquement, il n'y a que 144 éléments. Il reste par conséquent bien d'autres éléments à découvrir au-delà du 118ème.

IX - 5 - C - Structures élémentales

1)- Les éléments atomiques représentent tous un continuum parfait dans l'évolution des états structuraux initiaux. Autrement dit, toutes les espèces atomiques que nous considérons, de l'Hydrogène aux éléments les plus lourds, sont engendrées à partir des éléments les plus légers, - et c'est là l'apport de notre modélisation quantique - par les interactions par résonance GM.
Ainsi, toutes les transmutations s'opèrent-elles grâce aux complexes réactions, douces ou brutales, de fusion nucléaire et à leurs multiples interactions à tous les niveaux, toutes basées sur les réactions des champs de résonance GM. C'est ce que nous verrons dans le prochain cahier.
On peut donc faire varier les constituants intra-atomiques à volonté, dès lors que toutes les conditions paramétriques se trouvent réunies.

2)- Parmi les éléments, on en distingue des variétés qui servent de transition et qui se caractérisent par certaines analogies structurales. Ce sont les isotopes, les isobares et les isomères.
a)- Les isotopes ou les variétés massiques d'un élément donné. C'est-à-dire que des atome différents ont un même nombre Z de protons, possèdent donc un même nombre d'électrons périphériques et par conséquent se caractérisent par des propriétés chimiques très proches. Par exemple, les et Les isotopes occupent une même case sur le tableau. Les isotopes dépendent du géniteur et sont caractérisés par ses propriétés.
b)- Les isobares sont les éléments ayant un même nombre de masse A. Comme et
c)- Les isomères sont les éléments ayant un même nombre de masse A et un même nombre Z de protons, mais qui possèdent des états énergétiques différents.

3)- D'autre part, on distingue, parmi tous les éléments:
a)- Les éléments stables, au nombre de 83. Ce sont ceux qui portent les nombres 1 à 83 sauf le 43 et le 61, mais comprenant le 90 et le 92.
b)- Les Lanthanides (ou Lanthanons ou Terres Rares) : du 58ème au 7lème élément.
c)- Les éléments radioactifs et les actinides uraniens : du 84ème au 92ème. Les 84, 89 et 91 ont une vie particulièrement courte.
d)- Les Transuraniens (actinides au-delà de l'Uranium) super-lourds, du 94ème au 103ème. Les éléments 92 à 98 sont très instables.

IX - 5 - D - Tableau simplifié des structures élémentales (en page suivante)

Voici le tableau plus complet de la classification périodique des éléments tel qu'il a été publié par Wikimedia Common. Cliquez sur le lien suivant pour y avoir accès directement. Tableau périodique des éléments.



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