COMMUNICATION
III
LE
BIOCOSME UNIVERSEL
ET
LES MATÉRIAUX DE STRUCTURE
La
première Symétrie
"L'art poétique de la Physique se fait avec des nombres".
G. Bachelard
SOMMAIRE de la Communication III
1-
Introduction : Biogramme de la structure universelle
2
- L'Univers comme continuum d'états structuraux
A
- Les nuclex atomaires B
- Le plenum énergétique
3
- Les matériaux de structure
A
- L'énergétique vélaire supraluminale (VEL)
B
- La matière infraluminale (VEM)
C
- Les relations entre les deux énergétiques
4
- La matrice unitaire de dimension infinie
A
- L'arbre de l'Entier Universel
B
- Distribution des quanta de champs énergétiques
5
- L'acte géniteur existentiel
A
- L'acte archétypal B
- Le couple binaire VEL/VEM
C
- Le sceau de vie
6
- L'avènement nodulaire
A
- La loi Delta B
- Les nœuds ponctuels (VFP)
7
- L'ordre évolutionnaire
A
- Tout est ordre en devenir évolutionnaire B
- L'Entier Universel
8
- La gradation des nœuds phénoménaux différentiels
A
- L'infinité des possibles B
- L'architectonique sociétaire
C
- La dynamie mutationnelle
9
- Les scriptions phénoménales
A
- Tout est pluriel dès le singulier B
- Le nexus phénoménal et son devenir
C
- Les paramètres phénoménaux
TRAVAUX
DE RECHERCHE INDIVIDUELS OU D'ATELIER
La
communication présente est une introduction à un champ
scientifique nouveau. C'est pourquoi nous demanderons un effort
majeur à celui qui veut bien nous prendre durant quelques instants
pour guide. Nous lui demanderons particulièrement d'appréhender le
détail et l'ensemble de nos thèses par une lecture dynamique. Tout
ce qu'il lira résume une hypothèse de travail riche
d'enseignement, notamment pour ce qui concerne la Mécanique
Quantique et la Physique des particules.
Cette
lecture requiert une attention soutenue, certes, mais aussi une
capacité de réflexion rationnelle et relationnelle qui assume une
maturité visionnaire. Et qui déploie sa liberté compréhensive en
dehors de tout contexte historique social, religieux, philosophique
ou politique. Mais dans le seul champs ouvert de l'intelligence
cognitive et dans la transgression de ses limites.
A
chacun d'effectuer son propre cheminement en penseur autonome. Notre
matériau et notre finalité, c'est nous-mêmes.
Nous
ne sommes qu'un révélateur.
Tous
les graphes que nous verrons au cours de notre approche sont
intellectuellement toniques. Chaque signe ou organigramme se
signifie lui-même, dans sa stylisation emblématique. Méditer sur
chacun d'entre eux et y relever toutes les fonctions de relations.
Ce sera, pour les Chercheurs, une piste à explorer.
Voir l'organigramme-base de la présente communication dans la version en PDF. Pour des raisons techniques, tous les schémas n'ont pu être intégrés dans ce post. Merci de se reporter à la Communication 3 en PDF.
III - 1 - Introduction
Un
biogramme symbolique servira de référent capital à notre
conception descriptive, normative et fondatrice avancée de la geste
Connaissance.
Notre
approche de la structure fondamentale biocosmique universelle s'est
cristallisée sur un symbole archétypal : Le génotype qui résume
tout l'univers dynamique. Le référant absolu, l'invariant absolu,
représentant la structuration architectonique isotrope
spatio-temporelle de la Réalité pulsionnelle, l'identité
universelle de l'Entier naturel, l'absoluité de l'Ensemble singulier
infini. Le génotype qui explique tout phénotype.
Ce
biogramme sans dimension, clé et histogramme de l'Univers, mécanisme
prototype, « formule » essentielle, unique, déterminante,
se schématise en 3D comme suit. Trois diamètres rectangulaires
fléchés dans une sphère, représentés tridimensionnellement
ainsi : (Figures 17 ou 18)
Il
lui fut donné une autre représentation bidimensionnelle qui a déjà
fait le tour de la terre. Il s'agit de ce symbole-plan qui a
exactement la même signification (Figure 19) mais dont les
interprétations marginales n'en ont retenu que le symbolisme
primaire.
Ce
système de coordonnées polaires, ce schéma dynamique
tridimensionnel (sommaire) récursif, géomène, « secret »
codé de la structure phénoménale du dynamisme universel, exprime
la totalité entière et les totalités partielles « centrées »
- (dont le centre est partout) - dynamiques, complexes de
coordination auto-animés, auto-régulés, parfaits, dit le cycle
intégral synchronique de chaque nécessité d'existence, le
développement complet, dynamique, de l'Etre ou du niveau d'être de
chaque entité évolutive...
La
forme topologique tridimensionnelle du modèle axiomatique que nous
proposons, est une approche unifiante d'une vision synchronique de
l'Energétique universelle en écriture. Elle formule les lois
d'harmonie et de résonance dans la simplicité schématique d'un
tenseur fondamental unique, une intégrale d'action invariante,
toujours identique à elle-même
La
croix polaire à six pôles (à six directions de l'espace
tridimensionnel) réfère à l'étendue de la simultanéité globale
totale de l'Univers.
Les
coordonnées polaires, axes de vie du symbole crucial, s'écrivent en
deux phases :
-
La verticale d'abord, l'armature, la colonne vertébrale unique,
l'intensité énergétique animatrice autour de laquelle tout s'
organise;
-
Et les horizontales, l'axe équinoxial (Est/Ouest) et l'axe
solsticial (Nord/Sud), relativement vertical à l'axe équinoxial :
pôles de l'action vitale cyclique spiraliforme, qui tracent
l'ampleur, l'amplitude de la réalisation phénoménale, la
multiplicité organique, et expriment les variations progressives et
les lois immuables de l'énergétique perpétuellement créatrice.
Cette
représentation matricielle, biogramme de l'ETRE intégral, sera
notre principal référentiel. Il dit l'instance ultime - validité
absolue. Quand on a compris ce support visuel, on a déjà bien
avancé dans la compréhension de l'Univers. Il permet la lecture
immédiate des interactions synchroniques fondamentales des
principales énergies universelles.
Explicitons,
à présent, la succession logique récurrente des étapes de
structure, tout en se souvenant de leur synchronicité essentielle.
Dans
une nature entière en son être, et de mouvement continu, la
discontinuité énergétique n'est qu'apparente.
Il
n'y a pas, à proprement parler, de source centrale absolue dans un
quantum de matière donné. Chaque association d'éléments quantique
est elle-même une source relative engendrant des champs énergétiques
de puissance finie et d'effet caractéristiques.
Tout
noyau et tout élément du noyau est donc un groupement de sources.
Un nuclex est une unité associative coopérative. Et il ne
peut y avoir « la plus petite unité absolue », chacune
étant divisible à l'infini en ses composants...
Le
terme « atome » (de « a-tomein », qui ne peut
être divisé) est inexact dans son sens premier. Mais si nous
continuerons à l'employer conventionnellement, il portera désormais
le nouveau sens paradoxal suivant : Ensemble de quanta
structurés en un noyau et en un nombre donné de masses gravitant
autour du noyau sur des orbitales déterminées. (Cf Communication
IX)
L'atome
est le quantum énergétique minimal de dimension finie à partir
duquel se forme ce qu'on appelle couramment la matière dans ses
quatre principales phases plasmiques ignée, gazeuse, liquide et
solide.
L'atome
est un univers composé de sous-univers, caractérisé par une
divisibilité à l'infini (Cf Communication II) : Il est
composé de nucléons et d'électrons. Le nucléon est formé d'un
ensemble de Quarks et de Mésons... Cet ensemble est formé de
Tachyons... qui est formé de Psychons, de Bions... etc. Nous
appellerons, quant à nous, Velons - nom générique -
les quanta ultimes de masse minimale qui constituent le plus petit
« grain » porteur d'énergie, accessible à notre
entendement. (Cette désignation n'est pas limitative.)
C'est
à la dimension atomique, par les interactions d'échanges
intra-nucléoniques, inter-électroniques et inter-atomiques, que se
manifestent les champs électromagnétiques du clavier énergétique
universel, allant des plus basses fréquences à quelques MegaHerz.
C'est à partir du Méson que l'on constate les effets
électromagnétiques ainsi que la vitesse luminique (photonique)
maximale. Autrement dit, la vitesse de l'atome et de ses composants
du premier degré (nucléons et électrons) est limitée à la
vitesse de la lumière c = 300 000 Km/sec. Nous dirons
cette matière « luminale » au sein de la dimension
temporelle luminale. Elle est caractérisée par le fait que plus la
masse augmente, plus le mouvement décroît, et plus la vitesse
décélère. L'inertie s'accroît. L'énergie pour la surmonter
augmente proportionnellement. D'où l'impossibilité, à un certain
stade, d'atteindre même la vitesse luminale ou d'accélérer jusqu'à
elle en partant d'une vitesse inférieure.
Plus
on descend dans le monde quantique, plus la vitesse quantique se
développe, provoquant la manifestation de champs de plus en plus
énergétiques. Plus réduite est la dimension d'un quantum, plus
grande est sa puissance énergétique. Au-dessous du Parton, tout vit
et réagit à des vitesses sur-luminiques. Nous dirons cette
« matière » supra-luminale, au sein de dimensions
temporelles sur-luminales. Elle est caractérisée par le fait que
plus la masse diminue, plus le mouvement s'accroît, et plus la
vitesse accélère.
Ce
qui détermine une symétrie entre « deux » univers
énergétiques.
Autrement
dit, les très hautes et les ultra fréquences sont des champs portés
par des quanta énergétiques de vitesse sur-luminique et de
dimension bien inférieure à 10 cm. Ces champs sont extrêmement
durs. Ils traversent tous les blindages, quels qu'ils soient. Comme
si l'obstacle, quelles que soient sa complexité et sa résistance,
n'existait même pas.
L'organigramme
suivant va nous permettre de saisir globalement ce continuum de
structure gigogne dans sa première symétrie (la seconde étant dans
les phases dites « matière » et « anti-matière »).
NOTE
: Les dénominations des quanta, anciennes, récentes (dues à
l'imagination heureuse de scientifiques novateurs, notamment en
Physique Quantique), ou nouvelles, trouvent, ici, des définitions
normatives particulières. Nous prions le lecteur de les suivre
exclusivement selon notre optique, afin qu'il évite de malencontreux
malentendus. Tous les termes seront explicités au fur et à mesure
de notre progression.
Observons
l'organigramme du plenum énergétique. (Se référer à la version en PDF pour voir les schémas)
Notons
bien que chaque Quantum énergétique est un « plasma »
qui possède son propre monde, sa propre dimension chrono-spatiale,
son intelligence spécifique et sa fonction définie dans le choeur
énergétique universel.
Ainsi
donc, d'après notre hypothèse de travail, la Matière énergétique
Universelle se divise-t-elle en deux bras par rapport à la norme de
la vitesse luminique maximale c = 300 000 km/s,
et forme la balance de la Symétrie Unitaire énergétique.
Du
côté de la vitesse SUR-luminique, s'étend la Matière
SUPRA-luminale. Du côté de la vitesse SUB-luminique, s'étend la
Matière INFRA-luminale. Il n'y a pas de silence, de vide, dans
l'Univers. Tout est voix.Tout est VIE.
1)-
La Matière supraluminale (relativement in-formelle) est, selon notre thèse, portée par
des quanta véhiculaires que nous désignerons par le nom générique
de Velons. Les Velons - les incommensurables - groupent des quanta
énergétiques différents, aux modalités spécifiques, que nous
désignerons successivement, par ordre de puissance, chacun procédant
à la nucléation du plus faible, du moins énergétique :
a)
- Les Velons de caractère générique, quanta porteurs du VEL
(Vibration d'Extrême Lumière), la plus puissante des Energies. Tout
provient DE cette source universelle centrale, PAR elle et EN elle.
Usine Centrale de toutes les Energies inférieures.
b)
- Les Ergons et les Bions, quanta biologiques très énergétiques
organisant tout système constructionnel et définissant son
orientation évolutive. Le terme Ergon provient du grec et signifie
en-ergie en action.
c)
- Les Psychons et les Rations organisateurs :
1)-
Les Psychons, quanta formationnels directeurs très énergétiques
organisant les échanges dynamiques « conscientiels »
instinctuels à longue portée.
2)
- Les Rations, quanta intentionnels aussi énergétiques organisant
les échanges dynamiques « conscientiels » rationnels à
courte portée.
Ces
énergies constructrices - l'intelligence de la Matière - sont
in-descriptibles, en l'état actuel de nos connaissances et de nos
moyens d'investigation, autrement que par leurs effets spécifiques
qui nous affectent directement ou indirectement.
2)
- Ci-dessous, les énergies actionnelles à la frontière luminique:
(Cf Communication IX)
a)-
Les Tacchyons (du grec, rapide), quanta subnucléoniques
quasi-particulaires, nom générique regroupant :
1)-
Les Partons,
centres de diffusion subnucléoniques.
2)-
Les Quarks
qui composent et partagent l'impulsion totale des Baryons
et des Mésons,
sous les différents états de leurs moments évolutifs : - Les
Parks, les Narks et les Larks -, de charges électriques
fractionnaires et de quelques 40 GeV de masse.
3)-
Les Gluons
qui tiennent un rôle dans les liaisons de courte portée entre
Quarks, identique à celui des Pions
(Mésons pi) dans les liaisons inter-nucléoniques.
b)-
Les Luxons
(de Lux, lumière) qui groupent:
1)-
Les Gravitons,
quanta quasi-particulaires de grande portée, régissant les rapports
gravitationnels. A la limite de la vitesse luminique.
2)-
Les Neutrinos
3)-
Les Photons,
porteurs des énergies luminales.
3)-
La Matière infraluminale (relativement formelle) est portée par des
quanta moins énergétiques que nous désignerons par le terme
générique de Tardons (de tardus, lent).
a)-
Les Tardons se décomposent en :
1)-
Baryons
2)-
Leptons
3)-
Mésons
b)-
Les systèmes « géants » :
1)-
Les Atomes
2)-
Les Molécules,
agrégats d'atomes.
4)-
La multiplicité co-ordonnée.
Chaque
quantum énergétique est une modalité énergétique particulière
aux effets relatifs, un « plasma » d'un mode vibrationnel
défini qui possède son propre monde (son circuit et son substrat),
sa propre dimension chrono-spatiale, son intelligence spécifique et
une fonction constructionnelle définie, bien déterminée, selon
l'ordre synchronique du chœur énergétique universel - du
plain-chant du mouvement perpétuel de la vie.
Les
caractéristiques principales de la Matière Supraluminale se
résument par le fait que plus la Masse diminue, plus le Mouvement
s'accroît et plus la Vitesse accélère.
Les
caractéristiques de la Matière Infraluminale se résument par le
fait que plus la Masse augmente, plus le Mouvement décroît et plus
la Vitesse décélère. On le remarque dans les états de structure
des quatre phases plasmiques moléculaires ignée, gazeuse, liquide
et cristalline et dans les forces relevant des états de matière et
de leurs combinaisons : Forces nucléaires, électromagnétiques,
gravitationnelles, engendrant tous les phénomènes d'attraction et
de répulsion, d'électricité, de chaleur, de vent, etc.
Chaque
quantum reproduit son semblable par réplication en sa propre
dimension chrono-spatiale, dans une rénovation incessante.
Tous
ces quanta n'agissent pas au hasard de leurs rencontres. Au
contraire, ils se classent, s'ordonnent, s'associent harmonieusement
suivant leurs propres nécessités, et conjuguent leurs mouvements
pour interagir entre eux et avec leur environnement de la manière la
plus efficace possible.
De
leur organisation harmonique, de leur action coordinatrice,
coopérative ou invasive, et suivant l'ordre des causalités
énergétiques, émerge la vie - acte de création incessante.
III - 3 - LES MATÉRIAUX DE STRUCTURE
III - 3 - A - L'énergétique Vélaire : Le VEL
Toutes
les énergies coexistent dans la structure gigogne universelle. Les
ultra-fréquences portées par les Velons composent les composants
des composants des atomes, porteurs des énergies électromagnétiques
et chimiques, de basses fréquences...
Et
puisque les éléments porteurs d'ultra et de très haute fréquence
(VEL) constituent les éléments porteurs de très basses et de
moyennes fréquences électromagnétiques (VEM), puisque tout est
habité de Velons, il est aisé de conclure que les énergies
vélaires supraluminales soutiennent en fait et composent tous les
éléments et champs des énergies infraluminales, et qu'elles sont
donc omniprésentes et omnipotentes.
Le
VEL - Vibration d'Energie Luminale ou Vibration d'Extrême Lumière,
champ énergétique de fréquence maximale porté par les Velons,
relativement au champ électromagnétique infraluminal porté par les
Luxons
- (et que nous désignerons par les initiales VEEM, Vibration
d'Energie Electro-Magnétique, ou VEM.
Le
VEL est donc l'énergie unificatrice, la sève centrale présente
intégralement en toute chose, qui EST toute chose. Ainsi peut-on
dire qu'en fait tout est une seule et même Energie
constructionnelle, un même flux biodynamique, un même ressort
structurant universel.
Energie
rectrice, matrice opérationnelle des lois, dans et par laquelle tous
les étants s'écrivent, s'inscrivent. Un océan global. Fondement
absolu, ontologique, animateur de toute la réalité en ses multiples
différenciations. Tissu énergétique, racine génératrice
productrice de tous les phénomènes et rythmes des mondes
phénoménaux, fondatrice du devenir, s'exprimant à travers les
multiples phases et visages du devenir existentiel. Dynamie
centrifuge. Semen, la sève qui lève.
Energétique
auto-dynamique, Vibration continuelle, elle ne résulte d'aucun choc.
Elle EST. Sa force n'est jamais perdue ou épuisée, annihilée ou
détruite. Elle reste entière, quelles que soient les conditions
circonstancielles.
Le
VEL, l'être de l'Etre, la Matière des Matières, reste toujours
identique à lui-même. C'est une infinité invariante.
L'inconditionné. Tout est du Vel, par le Vel et dans le Vel.
Nous
le représentons sur notre biogramme de la figure 17, par la
verticale centrale. Lignum Vitae.
Quelle
est sa quiddité ? L'Energétique vélaire est un flux
vibrationnel particularisé par des vibrations de fréquences
maximales, de l'ordre de trillons de vibrations par seconde.
Par
rapport à la lourdeur matérielle des VEEM de basses fréquences,
les énergies vélaires présentent un état maximal d'intensité et
de dureté de pénétration. Pratiquement, aux énergies vélaires
correspondent des forces de portée quasi infinie, a-temporelle. Leur
champ forme l'im-matière, l'in-forme, le non-fini, l'il-limité. Et
relativement in-dépendant, autonome, ne dépendant que de lui-même.
Animant dynamique, l'agissant organisateur porte son action cinétique
partout, en tout. Et par suite, on s'autorise à dire que cette
énergie agissante est « consciente » des quanta
énergétiques inférieurs (de moindre puissance) qu'elle anime.
Animant tout élément, cette énergie est, par conséquent,
« consciente » de tout élément inclus dans l'Ensemble
Universel. Composant tous les éléments de l'Univers, elle est le
fondement de l'Univers. Elle EST l'Univers.
Le
VEL s'articule en Vibrations d'Extrêmes Matières : VEM. L'univers
est un tissu énergétique vélaire parsemé de nœuds,
(relativement) faiblement énergétiques, de matière plasmique
luminale et infraluminale, électromagnétiques : les énergies
VEMaires aux modalités spécifiques.
Ces
énergies sont particularisées par des vibrations relativement
faibles, à partir de quelques vibrations par seconde. Ces énergies
sont l'expression hétérogène des états minima d'intensité, de
toute expression matérielle, du refroidissement et de condensation
de quanta en formes individualisées, localisées et aux effets
définis.
Par
rapport aux énergies vélaires, elles sont donc le formé, le fini,
le défini, le limité. Le relativement dépendant, conservateur et
statique. L'agi, le passif, le malléable. Elles donnent cet aspect
corpusculaire discontinu au continuum énergétique fondamental.
Leur
vitesse est infra-luminique. Leur portée est temporelle. Et seules
les énergies supérieures à 1500 eV (Rayons X durs) sont capables
de traverser des distances d'ordre galactique.
Ces
énergies vémaires sont le soutènement matériel indispensable aux
énergies vélaires. Elles sont toutes deux indissolublement liées.
Elles sont les deux bras de la calligraphie universelle. Elles se
nécessitent réciproquement. Se révélant l'une l'autre et l'une à
l'autre, elles déploient leur devenir l'une par l'autre, l'une pour
l'autre, saisies dans un être ensemble indissoluble dans son unité.
Tout
partage affaiblit les quanta vémaires hétérogènes conservateurs.
Au contraire des Velons, des Ergons, des Bions, des Rations et des
Psychons - quanta vélaires d'énergies extensives homogènes - qui
alimentent la vie universelle : Tout partage les renforce et les
multiplie avec des effets proportionnels à l'orientation de leur
efficacité.
En
effet, les quanta vélaires, et particulièrement les courants
bioniques ultra-fréquentiels, provoquent l'animation
organisationnelle, constructionnelle. Leur pouvoir germinateur est,
dans l'état actuel de l'outillage de la Physique des hautes
énergies, indécelable autrement que par leur activité
nutritionnelle orientée et ses effets sur les quanta vémaires.
Racines
de vie, leur abondance varie avec les saisons, étant, pour la
planète Terre, élément du Système Solaire, maximale au printemps.
Ces quanta sont, comme tous les autres quanta, soumis à l'influence
directe ou indirecte de tous les inducteurs énergétiques
déterminants (Soleil, Planètes, Galaxies...).
Les
quanta d'énergies infraluminales, au contraire des quanta vélaires,
provoquent l'entropie dispersive par leur tendance au désordre
maximal, en raison de leur distribution discontinue, relativement
aléatoire. Cette distribution caractérisée par une diversification
dans toutes les voies probabilitaires (et même parfois
parasitaires), dans des conditions infiniment variées de croissance
et de localisation au sein, bien sûr, de seuils déterminés.
Ce
double phénomène, par la conjonction des dynamismes contraires, est
la cause principale du mouvement pulsatoire - à tous niveaux, de la
distinction et de l'évolution de tous les nœuds énergétiques,
dans leurs propres dimensions chrono-spatiales...
Et
tous les quanta énergétiques d'un nœud, d'un ensemble donné,
interagissent et organisent leurs échanges, chacun, certes, suivant
ses propres paramètres, mais aussi en accord harmonique ou
dis-harmonique et surtout en équilibre dynamique de résonance, avec
tous les autres quanta.
III - 4 - LA MATRICE UNITAIRE
DE DIMENSION INFINIE
Nous
pouvons imaginer l'Energétique universelle à l'image d'un sapin1
: Sur cet arbre de vie, elle serait le tronc, axe absolu
d'assemblage, colonne vertébrale autour de laquelle tout s'ordonne,
l'ossature cohérente, l'armature du monde, mat qui féconde l'espace
à son entour, les divers degrés du formel, VEM nourri par la moelle
constitutive, la sève, qui agrège tous les organes, omniprésente,
omnipénétrante, entière en chaque partie de l'arbre : le VEL.
Vue
synthétique, représentation contextuelle complète de l'Ensemble UN
Entier, de la présence à soi-même d'une même Réalité, quel que
soit le nombre des branches. Rien n'est inséparable de l'Entier.
Rien n'a une existence indépendante. Tout est lié, relié. Rien
n'est, en lui-même et par lui-même, un absolu indéfini. Chaque
niveau (branche) existe, non par lui-même, mais par rapport aux
autres niveaux.
Profonde
simplicité structurale isotrope de l'Univers. La structure
architectonique unitaire proposée par ces schémas en arbre des flux
de transferts, se lit de bas en haut ou inversement, selon la voie du
microcosmal vers le macrocosmal ou inversement.
Cette
modélisation d'univers structuré en niveaux et sans défaut
d'armature, bilan de notre conception de la Réalité totale appuyée
sur les données d'expériences scientifiques, n'est pas seulement un
concept formel. Elle existe réellement, que nous la percevons
globalement, partiellement, ou pas encore.
Notre
représentation forcément statique d'un processus essentiellement
dynamique - description sous une forme simplifiée de la coopération
directe ou éloignée de tous les nœuds - souligne que la structure
universelle, combinatoire d'éléments simples dans une structure
globale, transcende la fonction élémentaire de chaque nœud (ou
circuit) particulier.
L'univers
est un réseau complexe de champs énergétiques variés. Ce réseau
est organisé par un lacis de courants et de champs vibrationnels de
différentes énergies. Les variations de leur composition fondent
l'infinie variété des nœuds et la diversité des péripéties de
leurs comportements.
L'espace
possède les mêmes propriétés dans toutes les directions. Tout est
régi par les mêmes lois. Les mêmes caractéristiques se retrouvent
au niveau du plus petit et du plus grand des corps. Les relations
causales déterminent la distribution énergétique, matières et
mouvements, de leur répartition, de la configuration globale.
La
distribution énergétique se fait de façon plutôt préférentielle
qu'isotrope. Les champs possèdent chacun la passion d'un espace
privilégié déterminé par les nécessités chrono-spatiales et
l'évolution de leur environnement. En effet, nous constatons que les
rapports entre les corps restent constants, quelles que soient leurs
connexions et leurs relations ponctuelles, instantanées ou
éloignées, de causalité et d'interaction.
Tout
s'accorde dans et par l'universalité des lois fondamentales
régissant les rapports entre toutes les structures micro- et
macroscopiques. (Cf Communication IV)
Dans
le tissu vélaire universel et dans certaines conditions
énergétiques, une accrétion de Velons en Ergons, en Bions, en
Quarks (qui s'agglutinent en protons nucléoniques qui structurent
les atomes qui forment les molécules) génère de ce fait toute la
Matière infraluminale. Et les réactions entre les différents
composants énergétiques déterminent toute la gamme des fréquences
électromagnétiques.
Toutes
ces relations précisent
-
d'abord les éléments de la distribution énergétique - la
proportion entre VEL et VEM - qui détermine la localisation d'un
nœud, suivant toutes les données et coordonnées
spatio-temporelles;
-
puis la structure géodésique de son espace-temps, où interviennent
les effets pulsatoires cinétiques définissant le type
morphologique, sa fréquence particulière, la densité de flux, le
débit d'énergie et la capacité d'alimentation, la période, la
puissance rayonnée, la luminosité, toutes les relations de
proportionnalité;
-
et enfin ses trajectoires (ses lignes d'univers) chrono-spatiales,
dont le passage d'un état évolutif à un autre...
Le
tout définissant le statut du nœud et sa singularité ponctuelle.
Ces
nœuds d'énergie sont des centres de recombinaison, accepteurs et
donneurs, centres de piégeage, de transformation et d'émission
énergétiques. Dans le tissu vélaire, ces nœuds de relative basse
ou moyenne fréquence, se présentent comme autant de centres
d'imperfection ou d' « impuretés », comme dans un
cristal. Ces « défauts » ponctuels occupent des
positions déterminées par les interactions de résonance,
déterminent les propriétés électromagnétiques du champ
énergétique résultant.
D'après
les dernières découvertes, l'univers est composé de 90%
d'Hydrogène, de 9% d'Hélium et de 1% d'éléments variés, dont les
9/10ème sont composés d'Oxygène, de Carbone, de Néon et d'Azote.
Leurs multiples combinaisons donnent une multitude d'éléments
formant des nœuds énergétiques. Si l'Hélium et le Néon sont
inertes, le Carbone, l'Azote et l'Oxygène se combinant avec
l'Hydrogène, donnent respectivement du méthane, CH4, de
l'ammoniac NH3, et de l'eau H2O, composants
principaux de toute architecture nodulaire.
III - 5 - L'ACTE GÉNITEUR EXISTENTIEL
Tout
est construit, tout se construit, tout se meut suivant des lois
architectoniques précises. Lois strictes d'une nécessité absolue.
A chaque nœud précis, la genèse du niveau de vie correspondant, du
devenir de telle étape existentielle, de la manifestation
phénoménale individualisée formelle, - développement intégral
d'une modalité déterminée -, se fait à partir du couplage
nécessaire des deux formes extrêmes d'une même et unique
énergétique : L'énergie vélaire à très haute fréquence
vibrationnelle et l'énergie vémaire, phonique, à relativement
faible fréquence vibrationnelle. Couplage selon la loi universelle :
Les extrêmes s'attirent, les semblables se repoussent.
Ce
couplage se conclut donc par l'avènement d'un phénomène
particulier dont la période de vie s'étend en ondes concentriques
tourbillonnaires à partir du nœud central jusqu'à la limite du
développement intégral de ses potentialités.
Nous
représenterons cet acte archétypal géniteur d'une scription
singulière, par une croix tourbillonnaire projetée sur le plan
équatorial : Un couple de coordonnées cruciales rectangulaires
fléchées dans le sens rotatif discoïdal dextrogyre ou lévogyre...
(Figure 23)
Les
constantes de couplage universel et de couplage vectoriel
circonstanciel (VEL/VEM) président à la distribution de densités
d'étants dans l'espace énergétique, générant ainsi toutes les
différentes manifestations phénoménales nodulaires, toutes les
entités énergétiques singularisées. (Figure 24)
La
condition d'inégalité dans les proportions unies – c'est-à-dire
la prédominance d'une énergie sur l'autre - est cependant
nécessaire pour exercer une dynamie évolutive nodulaire exprimée
par les pulses. Il en résulte en conséquence :
-
qu'il y a une impossibilité rigoureuse d'union prolongée entre les
énergies complémentaires, car, sinon, tout mouvement serait arrêté,
ce qui serait absurde;
-
que si les proportions sont rigoureusement exactes, les forces se
neutralisent et nous rencontrons alors une inertie momentanée;
-
que si la proportion des énergies vélaires est plus intense, le
nœud est placé à un niveau supérieur de l'échelle énergétique;
-
et enfin, que si la proportion des énergies vémaires est plus
importante, le nœud est placé à un niveau inférieur d'autonomie
(matériel) de l'échelle.
Tout
est couplages et alliages. Union créatrice de tous les univers.
Nécessaire loi des complémentaires qui grave le nœud existentiel
de chaque étant. L'amour meut les soleils. Tout s'attire par
couples. Tout passe de l'unité à la diachronie à la synchronie 3
en 1. Mouvement indéfiniment recommencé à toutes les étapes
nodulaires.
Les
différentes combinaisons des énergies génèrent toute la gamme des
existants. Mais la qualité de l'une ou l'autre énergie reste
inaltérable, chacune possédant son domaine d'action distinctif.
La
Réalité n'est pas duelle. Elle est une, unique, mais double
seulement en son expression, en sa formulation.
Les
énergies de fréquences vibrationnelles différentes ne sont pas
irréductiblement contraires et opposées. Et leur union n'est pas
toujours collusion ou lutte. Ces forces polarisées, orientées,
complémentaires forment UNE unité duelle.
Mutuellement
tournées l'une vers l'autre, elles s'aimantent, s'attirent, passent
l'une dans l'autre, s'aimant (mais ne coïncidant jamais
parfaitement) et s'identifient unité résolutoire d'un nœud :
Résolution communielle créative.
L'énergie
la plus puissante ébranle la plus faible, l'éveille, l'anime.
De
la friction unitive, de la conjonction, de l'union, de la fusion
unifiante, jaillit, mutuelle jouissance émise à la jonction,
l'engendrement phénoménal. Instant sacral. L'acte des racines.
(Figure 25)
Actualisation
identifiante selon la puissance d'aimantation, d'attraction,
d'exigence, de correspondance, d'opposition différentiatrice, de
répulsion ou de communion, due au particularisme et à l'identité
singulière de chaque partie. Loi d'affinités sélectives et de
rencontre de l'aventure nuptiale.
Ces
nœuds d'associations continuelles, dynamiques, sources
complémentaires permutantes, forment le devenir des existants :
De l'apparition du désir attractif rythmique (appel et réponse,
mouvement de l'un vers l'autre), à l'aggravation de la tension, à
la solution par fusion qui renouvelle la vie. Symbiose en vue de
l'édification d'un état nouveau d'existence.
Chaque
forme d'énergie n'existe que parce qu'existe l'autre. Chacune est
intensificatrice de l'autre. Leur liaison associative décisive,
relation structurale dynamique, est source de tout développement
ultérieur, de tout mouvement créationnel.
Jamais
les deux forces vélaires et vémaires ne se figent, statiques, ou ne
s'annulent. Rien n'est neutre. L'équilibre de leur rapport est
dynamique. Par cette synergie évolutive, elles se réalisent dans
l'unité. Chaque rapport entre elles intensifie, transmute la
rencontre. Rencontre pour mieux croître, en harmonie (première
étape).
Cette
rencontre résout une dualité, unifie les différences, édifiant un
nouvel état d'être, un nouvel être au monde. Il n'y a pas de
répétition absolue, de réplication aveugle, dans les modes
d'existence nodulaires. Tout se lie, se noue, coexiste, s'oppose,
s'engendre, se réalise, se succède mutuellement. Présence au monde
au-delà de toute relativité...
III - 6 - L'AVÈNEMENT NODULAIRE
Tout
est nécessairement DOUBLE en ses composants (vélaires et vémaires)
et tri-unitaire en son expression : La rencontre de deux champs
aboutit à la formation d'un troisième champ différent des
premiers, et qui en est la synthèse.
Deux
lampes de couleurs différentes combinant leurs lumières se
vitalisent l'une l'autre et génèrent une lumière unifiée,
résultat de leur réunion. Mais sans pour autant que les lampes
perdent leur identité initiale.
Ainsi,
de la rencontre d'un champ quantique vélaire et d'un champ quantique
vémaire, jaillit un espace-temps, un quantum énergétique d'un
champ caractérisé par une VFP : une Vibration de Fréquence
Particulière, une amplitude complexe conjuguée et une
polarisation liée aux différences quantiques des champs unis.
C'est
la loi DELTA : Deux champs complémentaires s'unissent pour donner un
troisième champ distinct. Action coordinatrice exprimée
schématiquement par le triangle de la figure 26 ou par le graphe de
la figure 27 que nous livrons à la méditation du lecteur :
Tout
existant est la résultante de la jonction des énergies
complémentaires, de leurs combinaisons et de la différence de leur
potentiel.
Toute
combinatoire de VEL et de VEM, agissant à tel ou tel niveau, à des
vitesses différentes et dans des milieux différents, produit des
résultats spécifiques différenciés. C'est de cette interaction
continue entre des champs complémentaires que naît le mouvement
évolutif, la tension d'être. Une orange est la résultante
harmonieuse des champs qui la composent. Si l'on modifie une des
fréquences composantes, l'orange deviendrait autre. C'est la mesure
de la combinaison énergétique des composants qui détermine la
nature de chaque chose et sa Vibration de Fréquence Particulière,
ce qui forme son identité d'être.
Champs
et nœuds ne sont pas radicalement différents. L'un compose l'autre
et ils se portent l'un l'autre. Les champs portent les nœuds qui
portent les champs. Les nœuds sont des propriétés discontinues des
champs énergétiques continus. Toute particule est le quantum d'un
champ correspondant. Les champs déterminent les nœuds, eux-mêmes
générateurs de champs aux propriétés quantiques singularisées.
Le
porteur de champ, l'entité nodulaire, est une unité quantique
constitutive métastable. Elle est formée de sous-unités quantiques
constitutives variables - à l'infini. C'est un système composé
cohérent distinct à structure interne différenciée, invariante
dans sa modélisation. Chaque nœud est régi par ses propres lois
structurelles et évolutives.
Toute
association nodulaire, quelle qu'elle soit, possède les
caractéristiques universelles qui déterminent un nœud : à savoir
principalement sa composition fréquentielle et sa résultante (VFP),
une magnétosphère et une énergie cinétique liées à ses
pulsations dynamiques.
En
fait, toute une série de coordonnées quantiques détermine la
singularité de l'identité chrono-spatiale, de l'agrégat nodulaire
d'un étant. Signalons quelques unes :
-
sa localisation spatio-temporelle;
-
sa dipolarité réglant la circulation de ses champs composants en
des courants générant la présence d'un champ global l'entourant;
-
ses pulses et son extension spatio-temporelle : son rayon fini, sa
taille et sa forme morphologique évolutive;
-
son état fondamental, sa structure d'équilibre et ses états
excités;
-
sa masse, sa densité;
-
son énergie de masse, ses forces gravitationnelles centrifuges ou
centripètes, sa quantité globale de mouvement (son moment
cinétique, son amplitude de rotation), son accélération, son
orientation et sa direction, ses charges d'espace, ses performances
énergétiques à distances atomiques ou astronomiques;
-
son âge (sa séquence d'évolution), sa durée de vie : Chaque nœud
est une trame au déroulement chronologique dans un environnement
donné. Son régime transformationnel continu varie en fonction de
son propre temps, de son espace interne (son horloge biologique).
Tout nœud a des périodes d'intégration et de désintégration, de
croissance et de décroissance;
-
ses énergies de liaisons, internes (entre ses propres composants) et
externes (avec son environnement). Etc .
Chaque
ETRE est donc une structure énergétique particulière déterminant
des facultés diverses suivant l'effet des multiples combinaisons
énergétiques qui la composent et la définissent. Et l'animé et
l'inanimé ne se différencient que par une différence
d'organisation de leurs Matières.
Chaque
quantum nodulaire possède sa propre puissance énergétique, sa
propre fréquence vibrationnelle : VFP - résultat de la combinatoire
des éléments différentiels (VEL et VEM) qui le constituent, son
propre rythme vibrationnel de base, sa spécificité directive et
fonctionnelle.
La
différence entre les matières n'est qu'une différence dans la
fréquence vibrationnelle résultante. En d'autres termes, la VFP
détermine la nature et la topologie conformationnelle (la
détermination spatio-temporelle) d'un quantum nodulaire que nous
reconnaissons par l'intermédiaire de nos sens en accord, chaque
fréquence produisant un effet différent, selon son mode fondamental
ou ses harmoniques.
Tout
pulse et vibre continuellement. Tout est formé de vibrations de
fréquences définies, et émet, à son tour des vibrations en un
champ quantique particularisé. Toute expression nodulaire dépend du
nombre de vibrations par seconde qui la traversent : Et tout varie
constamment et évolue. (Cf Communication IV)
Dans
la déclinaison systématique de l'identité énergétique
universelle, la Matière (c'est à dire l'entièreté du visible par
rapport à nos organes de sens), représente la plus basse fréquence
vibrationnelle particulière (VFP) sur l'échelle évolutive
universelle. La fermentation de la Matière est l'ultime chair du
VEL.
La
Matière forme un système nodulaire métastable formé, cependant,
de systèmes quantiques variables (et par conséquent instables). La
Matière est une Energie vélaire solidifiée, coagulée en plasma
cristallisé, précisée en phonème. Sa corporéité
chrono-spatiale, congélation différentiatrice, agrégat chthonien,
déroule, expérimente, sur différentes tonalités, un
accomplissement nodulaire.
Soulignons
encore une fois que l'inerte absolu n'existe pas. Tout est vivant.
L'immobilisme est impossible. Il nierait la vie. Tout est cinétique.
Il n'y a pas de statique. Il n'y a pas d'état de repos dans la
Nature, de point mort entre deux forces, quand même elles
s'annuleraient apparemment. Tout est animé. Et il n'y a pas d'objets
in-animés. Il n'y a que des PROJETS en cours de réalisation, des
organismes vivants au déroulement vital plus ou moins lent. Ces
devenus, plus leur matérialité s'accentue, plus leur liberté
volitive se paralyse et leur déterminisme se mécanise. Leur
mutabilité qualitative requiert, dans les conditions normales, un
temps relativement assez long, ou bien l'action d'une force
extérieure (exogène) assez puissante.
La
différence entre les Matières provient de leur différente
complexité et de l'organisation de leur champ nucléaire,
gravitationnel, électromagnétique, des différences de leur
densité, de leurs conditions de mouvement, des arrangements d'ordre
différents, c'est à dire des structures d'équilibre qui les
forment, et qui ne sont que des structures intermédiaires entre deux
états.
Et
sous la multiplicité des éléments matériels, nous retrouvons le
constituant fondamental : L'énergétique vélaire, d'extrême
fréquence.
Considérons
brièvement les deux sortes de Matières accessibles à notre
entendement :
-
La Matière inorganique, relativement inerte, au mouvement
intrinsèque chimiquement organisé, mais qui ne peut pratiquement
pas se mouvoir, assimiler, croître et se reproduire par elle-même.
C'est le cas des plasmas igné, gazeux, liquide et cristallin et
leurs interphases. Les rapports entre matières organiques sont
axiaux. (Cf Communication X)
-
La Matière organique, relativement autonome, au mouvement
intrinsèque et extrinsèque, biologiquement organisé, qui peut
assimiler, croître et se reproduire assez rapidement. Les rapports
entre matières organiques sont liés sphéroïdalement. (Cf
Communication XI)
La
matière inorganique se forme quand l'énergie vélaire composant sa
VFP décroît à son minimum, portant les liaisons énergétiques
électro-magnétiques à leur plus haut degré. La décroissance de
la température y est proportionnelle.
Les
diverses combinaisons de forces agissantes de Matières, constamment
variables suivant les déterminants écologiques, s'affectent
réciproquement et diversement suivant les effets d'induction
particuliers. L'efficacité est relative et dépend des réseaux
énergétiques de différentes valeurs mis en présence. Et les
processus de rencontre restent relativement harmoniques entre eux,
suivant les arrangements des multiples modalités énergétiques.
III - 7 - L'ORDRE ÉVOLUTIONNAIRE
Le
monde est très complexe, mais procède de principes simples.
Dans
cet Univers ouvert, à l'ordre fini, le jeu combinatoire des quanta
énergétiques, rencontres nécessaires ou aléatoires,
relativisation quantique des variables liées, génère une infinité
de nœuds dans l'espace de distribution, compliquant progressivement
l'organisation nodulaire biotypique : cela en passant d'une
homogénéité simple, finie et cohérente à une hétérogénéité
complexe, puis, de nouveau, à une homogénéité cohérente
supérieure
Chaque
existant est une expérience de vie. Et il y a autant de systèmes
bioénergétiques à spécificités différentes, de variétés
différentielles, dans le micro-monde que dans le macro-monde.
Corps
globaux ou locaux, ensembles ou sous-ensembles, ces modèles
d'univers nodulaires aux diversifications indéfiniment modulées,
suivent, tous, une évolution variable et se cyclisent et se
régularisent, aux différents niveaux d'intégration, en fonction de
tous les déterminants écologiques de leur milieu et de leur
environnement immédiat.
Toutes
les ponctualités nodulaires du Cosmos, à toute échelle, provenant
d'interactions bioénergétiques pertinentes et de recombinaisons
radiatives circonstancielles, vont donc évoluer avec le temps selon
un itinéraire précis défini par tous les paramètres impliqués.
Toute
association nodulaire se présente donc comme un complexe compact lié
fortement à lui-même et relié à tous les autres nœuds. Tous les
nœuds sont en relation d'après les lois inhérentes
d'interdépendance relationnelle au niveau des énergies vélaires ou
vémaires...
Chaque
unité structurale, quelle que soit sa dimension, est une synthèse
organique orientée qui déroule sa vie en résonance intime avec
tous les porteurs de charge environnants. Sa fonction est donc
déterminée particulièrement par les caractéristiques de
l'ensemble écologique biosphérique qui le nourrit...
Tous
les paramètres variant constamment, on peut conclure que toute
structure est toujours un état intermédiaire entre deux états. En
constante évolution.
L'Univers
est un Entier homogène, fini dans sa structure et infini dans son
devenir. Par sa structure finie, le Tout se présente comme un
système régulier organique identique à lui-même, immuable et
isotrope, d'une homogénéité parfaite.
L'Ultra-structure
universelle est sans frontières (- ce terme est d'ailleurs
impropre), ouverte, en devenir illimité et continu. Elle est
composée d'un enchaînement d'êtres nodulaires et de modalités
d'être dans un mouvement perpétuel, infiniment présente à
elle-même. (Cf Communication VII)
L'Entier
universel est formé de systèmes groupés d'ensembles
interdépendants de structure formationnelle basique identique et de
structures énergétiques différentielles. Cette ultra-structure
universelle, vaste Ensemble unicentrique intégral vit en une
présence infinie hors temporalité. Mais par rapport à chaque nœud
d'existence qu'il intègre et nourrit, le Cosmos vit dans ce qui nous
semble être une évolution spatio-temporelle pulsative aux
magnitudes remarquables, pouvant être décrites et quantifiées.
L'Entier
universel se fonde sur les mêmes lois invariantes qui en relient
toutes les étapes et métamorphoses par une énergétique unique
(vélaire) dans sa centration verticale (hors-temps). Cette Energie
unique fonde la décentration spirale, l'étendue « horizontale »
actionnelle chrono-spatiale de tous les noeuds d'existence, de tous
les étants. (Cf les figures 17 et 18)
Nous
formulerons l'Entier Universel avec ses différents composants par le
graphe suivant (Figure 28):
III - 8 - GRADATION DES NŒUDS
PHÉNOMÉNAUX DIFFÉRENTIELS
Le
tronc est un. Les branches et les fruits multiples, dans l'infinité
des possibles au croisement indéfini des plans de l'Univers : Un
monde mais une série indéfinie de modes, de plus en plus intenses.
Différenciation intégrale en pluralité de plages de moins en moins
dépendantes, qui s'articulent, chacune, selon son style paroxystique
unique, son taux fréquentiel de vibrations résultat du jeu
combinatoire différencié de ses composants énergétiques initiaux.
A
chaque degré de l'axe polaire, se noue un devenir phénoménal, un
champ phonématique, une scription qui réalise une possibilité
déterminée unique, sa vocation d'être. Un en-soi, nœud de
vibrations énergétiques particulières. (Cf figure 21 )
Chaque
nexus, nœud phénoménal de VFP, est un événement extrémal,
intégral. Un biotype. Un moment principiel, inlassablement différent
(dans sa modalité, non en son essence). Toute une série de
concrétisations progressives de transformations, de différenciations
rythmiques successives ou synchroniques, génère ces nœuds/seuils
énergétiques (à niveau fonctionnel bien défini et caractérisé)
auto-catalytiques, géniteurs différenciés de matrices de phonèmes
et de langages particularisés.
Chaque
nœud définit pour chaque existant son propre niveau d'existence. Et
il ne peut y avoir deux possibilités absolument identiques. Mais la
mélodie reste la même tant que persistent les structures
transposées d'un ton à un autre, alors que tous les éléments
sonores en sont changés. Equivalence structurelle de toutes les
dimensions.
Variations
illimitées des scriptions de l'Invariant. L'Univers porte le NOM
fait du nom de chaque existant. Il ne s'agit pas d'une sommation des
diversités (- apparente discontinuité -), mais de leur
résultante concertante. L'Univers, cathédrale énergétique où
chaque niveau correspond à un état énergétique différentiel.
Organisme cohérent, structure articulée dont toutes les parties,
dans leur indéfinie multiplicité, sont elles-mêmes des totalités
(partielles).
Tout
est co-essentiel dans la nécessité générative universelle. Et à
chaque structure associative, se forme un nouveau niveau énergétique
qui s'affirme dans l'harmonie du plain-chant existentiel universel.
III - 8 - B - L'architectonique sociétaire
Chaque
niveau phénoménal possédant ses structures propres a donc ses
propres lois réalisationnelles en accord avec les invariants
universaux, dont il est une expression. Et chaque nœud est
différent. Il n'y a pas de nœuds identiques. La Nature ne fait pas
de copies. Et toute différenciation apparaît gradation hiérarchique
de fonctions uniquement en apparence. Ces unités architectoniques de
la structure universelle unitaire, ces nœuds (points ou phonèmes)
successifs du tronc (ligne ou discours) sont chacun différents
(discontinus) tandis que la sève qui les alimente tous est unique,
continue.
Aucun
nœud ne périt dans celui qui le suit, quel que soit le seuil
spatio-temporel, dans l'étagement structural continu, mais, bien au
contraire, s'y exalte à un moment donné de son devenir.
Tel
événement, tel nœud ne peut avoir lieu à n'importe quel moment
mais au moment où celui-ci est possible. Il est lié à l'acte
fonctionnel, à la temporalité, à la spatialité, à la nécessité.
Chaque palier est une fixation spatio-temporelle nécessaire
soulignant la différence de degrés de développement, d'intention,
d'échelle, d'autonomie, dans sa corporéité, son expression. Aucun
nœud n'est le résultat du pur hasard.
Tout
est partout dissemblable (dans les formes discontinues saisies par
leurs contrastes) et pourtant identique, similaire (dans l'identité
des traits communs universels et de sa structure fondamentale). Le
même se trouve réitéré dans sa structuration sans altération
différentielle de base. Il s'agit bien donc d'une diversité
formelle exprimant l'universalité fondamentale de la structure. Les
branches forment une suite infinie de sous-ensembles appartenant au
même modèle de base.
Chaque
nœud, clivé sur l'échelle énergétique, détermine un autre, lui
succédant. Chaque degré unit les éléments du précédent et les
transmue dans une dynamie mutationnelle intensificatrice de
complexité et de conscience. Chaque étape évolutive est un
accroissement multi-dimensionnel.
Il
n'y a pas de nœud clos et achevé. On ne saute pas d'une espèce à
une autre. Chaque espèce a sa loi propre, son propre cycle de
développement par différentiation et adaptation fonctionnelle,
jusqu'à l'extrême déroulement de ses potentialités. Au terme
explosif, grâce aux interférences catalytiques endogènes et
exogènes, commence la mutation vers le degré supérieur
d'existence, un nouveau niveau d'être, qui, à son tour, capte,
assemble, concentre, puis dissémine, dégage, traduit, permute ses
possibilités, dans la réitération indéfinie du processus
évolutionnaire.
Dans
cette échelle qualitative et quantitative, gradation génétique de
seuils d'intensités, se dégage une continuité remarquable : De
tous les ordres de présence, niveaux de conscience, réalités
phénoménales, règnes énergétiques originaux et spécialisés de
toutes les dimensions de l'ETRE, se prouve - et s'éprouve - la
profonde harmonie embrassant tous les champs du dicible et de
l'écriture, fondés par tous les universaux immuables.
A
chaque degré de l'échelle énergétique, de l'écriture
universelle, se noue une scription, traçage d'une vision, d'une
conception, concrétion d'une énergétique en matière nodulaire
singulière. La densification de l'énergie phonématique se
convertit en phonèmes articulés, formulation distincte d'un
pré-existant manifeste. Prise de forme, l'écriture se fait chair,
déroulement réflexif en action. Cet engendrement inépuisable d'une
trame de phénomènes, d'expériences uniques, se déroule en
figurations d'espaces-temps définis. Quantification d'une qualité
ou accomplissement d'une volonté d'existence, cette émergence est
située dans un champ d'expansion défini, momentané, daté.
Le
jaillissement de la pensée en mots, - objectivation ou expansion
projective de l'exprimable, est une actualisation différentiatrice.
Sa dispersion centrifuge signe la prolifération du nom nodulaire.
Polysémie, polychromie ou polyphonie, voie de complexification
unique devenue nécessaire, l'organisation syntaxique déroule
finalement un sens. (Une scription n'est donc jamais un amoncellement
accidentel). Chaque cellule ne dit-elle pas tout l'homme ?
Chaque
scription n'est qu'une modalité de l'énonciation perpétuelle de
l'ETRE. Elle en est une description phénoménale. Par ce moment
existentiel, l'Universel se mue singulier.
Toute
genèse est irréversible. Tout apparaît par nécessité. Et se
conjugue jusqu'à la réalisation intégrale des possibilités, des
virtualités, que le singulier porte en lui. Sa force centrifuge va
jusqu'à l'épuisement des ressources vitales du flot émis, car
toute scription phénoménologique est soumise aux limitations
inhérentes à son domaine d'existence.
Chaque
degré d'existence signe le recommencement, à tous les niveaux,
d'une indéfinité de coexistants phénoménaux. Toujours le même
feu, jamais la même flamme, a-t-on dit. Chaque scription amplifie,
catalyse, réalise la scription immédiatement inférieure, elle-même
relais d'une autre dans l'infinie variété des espèces biotypiques.
Ainsi se dessine la gestation constante de l'écriture.
Tout
se conditionne réciproquement. Les rapports réciproques sont plus
importants que la fonction organique des scriptions composant
l'Univers. Tout est un : L'homme et sa nourriture.
Noyau,
centre, ou bien cœur ponctuel cosmique, l'initial est sans épaisseur
ni corps, infiniment présent. Trace de l'axe polaire auquel il
s'alimente, le point axial s'individualise, schématiquement, par la
rencontre des axes horizontaux sur l'axe polaire vertical. (Cf Figure
17)
Lieu
d'articulation d'un phénomène particulier, d'une scription à nulle
autre pareille, son immobilité même se ramasse en tension,
resserrement avant le départ. Comme la constriction de la sphère en
un point unique, comme la fixation solide de la pointe du compas dont
le traceur va formuler l'extension et la limite.
L'initial
est un absolu singulier. Il contient déjà toutes les dimensions
chrono-spatiales à développer. Toute-puissance conceptionnelle,
charnière ouvrant tous les possibles, le non-encore dit est
toute-puissance à dire. Décision d'écriture chargée de la
puissance de tracement, énergie lovée, en attente d'expression,
comme la graine. Car l'arbre est tout entier dans la graine. Le
Cosmos est tout entier dans la graine. L'initial est un totum et un
quantum énergétique (auto)-déterminants.
Cette
masse ponctuelle d'énergie qui va se préciser, s'écrire, est le
centre-racine d'un monde, où se trouve ramassé un univers entier.
Dans ce foyer recelant la forme innombrable des signifiants d'une
écriture à venir, la totalité se rassemble dans l'unité et
définit son exigence environnementale, sa vocation propre
d'existence à réaliser.
Origine
conceptionnelle ou point de départ, l'instant suprême initial,
primordial, toujours intensificateur de lui-même, est un moment
d'existence inlassablement actuel et perpétuel. Sommet et centre
radical de tout phénomène nodulaire, ce moment unique exceptionnel,
entreprend son commencement jusqu'à la fin communielle. Le terme
fusionnel, l'instant final (non pas terminal), point d'arrivée, est
aussi un nouveau départ, se nouant au degré harmonique évolutif
immédiatement accessible.
Nœud
d'intégration génétique créative, toujours même et toujours
autre, nouveau, il a en vue son expansion dans un espace-temps donné
et son intensification. Ce réceptacle contient le paradigme de tout
ce qui existera à partir de lui à tel niveau. L'œuf du paon
contient toutes les couleurs du paon.
Energie
de croissance concentrée, lieu de dynamisation génétique, doué de
toutes les potentialités spatio-temporelles conditionnant la
réalisation de tel phénomène, il est ce point récepteur,
accumulateur et réémetteur d'énergies, cette force germinative,
nœud concentrant tout déploiement ultérieur spatio-temporel
expansif intensif...
L'ouvert.
Hors langage. Là où s'engendre une forme singulière d'existence,
un état particulier d'une expression d'être. Œil-source d'une
intensité phénoménale différentielle.
Ponctualité
de tout avènement. Mais il n'y a pas, il ne peut y avoir de
ponctualité pure. Tout point, nul spatialement, est relation,
rencontre de dynamismes. Moment radical, rétrospectif et prospectif,
qui consacre un passé et va engendrer un avenir. Point paroxystique
où s'accouplent les énergies actives, les forces d'échange et
d'exclusion, mais aussitôt accordées que dés-accordées, mutantes.
Nœud
énergétique densifié, il contient et maintient une énergie
concentrée en son foyer avant l'expansion du devenir. Centréité en
vue de la dispersion ultérieure absolument nécessaire jusqu'à
l'épuisement graduel des potentialités par nivellement entropique.
Telle est la condition mutante, essentielle, de chaque existant.
L'intentionnalité
est centrée, centrale. L'action formulatoire rayonnante. Comme sa
preuve manifeste.
Nous
exprimerons par le graphe suivant, la centréité rétrospective et
prospective (le point central) et son rayonnement entropique (le
cercle). (Figure 29)
L'
ouvrage est à écrire. Le point singulier se contracte, se resserre,
se ramasse, puis, activé, se mue élan. La vie déplie alors chaque
code génétique.
Tout
effet préexiste en sa cause. La formulation existe totalement en sa
source, nœud archétypal, paradigme de ce qui sera, code vital
immanent entièrement en sa formulation.
Le
point : Germe et matrice d'une situation existentielle singulière.
Gestation de croissance réunissant l'ensemble des conditions
déterminant un étant particulier. Foetus que la vie réalise,
personnalise. Besoin et appel à devenir, puissance d'être, et
pouvoir potentiel d'expansion, de dilatation, de multiplication,
d'intensification, de tout le tissu des possibles. Par animation
conscientielle de nécessités fonctionnelles.
Le
projet s'actualise JET qui afflue et s'épanouit en effluves.
L'ouvrage s'écrit. Emission en feux d'artifice. Jouissance créative.
Inflorescence soudaine qui dépense, rapidement, les potentialités
accumulées pendant longtemps. Jusqu'à l'épuisement du jet.
La
vie se déroule de l'homogène à l'hétérogène, de l'un au
multiple, de l'essentiel au circonstanciel, du continu au discontinu.
Chaque
nœud énergétique, quiddité potentielle, dit, écrit l'intégralité
d'un état d'être, d'un niveau d'existence. Du nom au rayonnement du
nom, à la nomination de chaque existant, chaque ouvrage s'étend sur
un champ de réalisation particulier, déterminé, mais toujours
soumis aux conditions limitatives, déterminantes, elles-mêmes
entièrement déterminées.
Formé
et formant, qualifié et qualifiant, le nœud, ensemble homogène,
actualise des individualités hétérogènes. L'homogénéité
dynamique initiale, identité pleine, s'actualise en hétérogénéités
effervescentes continuelles, diversité et variété croissantes,
potentialisant à leur tour une accumulation entropique, une
sclérose, la mort, condition nécessaire à la conversion à une
nouvelle étape homogénéisante.
Dynamisme
matriciel homo-hétéro-généisant à tous les niveaux, son
actualisation sera douce ou brutale. La force homogénéisante
unitive, permanente, soutenant le tout, étant l'énergétique
vélaire : animatrice décisionnelle par rapport à l'énergétique
vémaire lourde et agie...
La
respiration phénoménale dessine une alternance des phases de
concentration décisionnelle et de décentration actionnelle,
d'accumulation et de transformation, de contraction et d'expansion
cycliques. C'est le pouls de chaque champ d'univers, rayonnement en
champs concentriques à partir du centre jusqu'à l'extrême limite
de la portée.
L'actualisation
est elle-même nouvelle potentialisation et nouvelle réalisation ad
infinitum, jusqu'à l'achèvement de la période du mouvement
pulsatoire.
Le
nœud paraît comme un instant toujours vierge, jeune, immaculé,
qui, sous la décision et l'action de l'énergie animatrice
conscientielle décisionnelle, devient géniteur. La graine, mère de
l'arbre. Puis, après avoir déplié, formulé, donné vie à ses
potentialités, l'instant redevient à nouveau vierge et neuf et
mère, source d'un nouveau champ de possibilités. Eternellement. Au
dernier coup de minuit, commence un nouveau jour.
Le
seuil organique de réaction atteint à l'achèvement du cycle
pulsatoire, s'opère alors la métamorphose explosive et le passage à
un champ différent, supérieur, ou inférieur, selon les éléments
mutants. Point final (jamais terminal) de l'intégration, de la
résorption unitive, germe d'un nouveau plan d'existence.
Cette
permutation alimente et renouvelle l'acte de fondation universel,
dans et par le mouvement spiral de l'évolution des existants. (Cf
Figure 22)
1)-
Chaque nexus, point d'univers, moment essentiel biotypique de
l'existence, ouvre un plan (un mode) différencié de conscience dont
il décide des propriétés et qu'il détermine entièrement selon
les paramètres phénoménaux qui le fondent.
Le
nœud est un centre dynamique de vie immédiate où s'accordent
certains paramètres différenciés en vue de développer toutes les
potentialités comprises dans le projet nodulaire. Sa centralité
relative, où tout converge, d'où tout rayonne, exprime le point
d'intersection de tous les possibles portés par un message
génétique, un code unique, d'une combinatoire, d'une « formule »,
des données de départ, tous les paramètres déterminants
spécifiques : Eléments vibrationnels composants, règles de
relations et de contraintes, etc., déterminés en vue d'une certaine
fonction nécessaire inhérente à ce même niveau.
2)-
C'est donc à partir de cette expression synthétique substantielle,
cette matrice multidimensionnelle, cette base opérationnelle que va
s'ouvrir une réalisation nodulaire dans le champ du possible.
Ainsi,
à partir de cette matrice originale et unique qui détermine
l'exploration (finie et nécessaire) expérimentale d'un seul champ
de possibles, s'étendent des variations subliminaires innombrables
(champ de la liberté) à caractère aléatoire (possible et non
certain ou nécessaire), limitées (délimitées) par les
potentialités (virtualités, seuils) portées par la matrice.
Autrement dit, ce degré de liberté résiduelle, limitée par les
contraintes fonctionnelles (synchroniques ou successives) subies,
explore toute la richesse des possibles d'un champ déterminé.
Le
trajet biotypique, subordonné aux conditions préétablies, délimité
par les paramètres de base, - règles d'assemblage nodulaire et lois
de fonctionnement précises -, inscrit le champ phénoménal actuel,
épuisant toutes les perspectives combinatoires du phénomène dans
un environnement donné.
3)-
Trois chaînes paramétriques sont ainsi élucidées :
a)-
Les invariants endogènes fondamentaux (-clés) intensifs. Ils
s'expriment en termes absolus par rapport à des limites absolues :
Lois naturéelles invariantes (les universaux) à valeur
irréductible, indépendante. Ces invariants posent les contraintes
fondamentales :
-
les limites absolues, les seuils naturels conditionnant la dépendance
complète de la structure nodulaire ;
-
les limites inhérentes, implicites, à la structure nodulaire.
b)-
Les variants extensifs, tous les paramètres dimensionnels
opérationnels évoluant selon les variations du milieu ambiant
(écologique) d'utilisation (par ex. par rapport à l'homme : la
démographie, les ressources, la production, la technique, la
tolérance et la résistance humaine). Ils conditionnent les
dépendances partielles selon les cycles temporels, le milieu
nutritionnel, le niveau global des efforts, les influences combinées,
leur prévision, la cadence des fluctuations, et toutes les
interrelations intégrées ou rejetées selon la sensibilité
paramétrique aux macro- et micro-variables. Ces limites relatives
généralement clairement discernées, conditionnent le choix et
l'invention des facteurs utilitaires correctifs (par exemple, pour
l'homme, ses différents outils adaptatifs...). Et toute limite
brutalement heurtée entraîne la dislocation : la mort.
c)-
Les facteurs exogènes (influences prévues ou imprévues) sous
l'action desquels le phénomène nodulaire subit une modification
plus ou moins radicale.
La
combinaison des trois ensembles de paramètres pose donc les lois de
contraintes conditionnant, régissant l'assemblage et le gouvernent
des éléments du modèle nodulaire et sa croissance logistique. Tout
est relations significatives de succession d'effets. Ceci ouvre déjà
notre prochaine Communication.
Invariants
et simultanéité (Bergson)
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