Bienvenue


L'objectif de ce Blog est de familiariser les internautes motivés par l'aventure intellectuelle multipôle avec une culture du XXIème siècle que nous contribuons tous à créer. Elle s'annonce riche d'intelligences et de connaissances dans tous les domaines aussi bien en Physique quantique qu'en Méta-Physique, en Biologie génétique qu'en Astronomie...


A ce jour, les Communications qui forment l'ensemble du Cantique des Quanta sont diffusées exclusivement sur le Net afin de partager avec le plus grand nombre les nouvelles théories des Chercheurs ainsi que les multiples avancées des connaissances. L'accès aux textes est donc libre et gratuit. Dans le respect des droits de chacun, merci de mentionner la source : © Claude Khal.

Le sommaire complet des 14 Communications est enfin diffusé. Merci de lui accorder votre attention. Pour télécharger les Communications, rendez-vous à la rubrique PAGES pour l'introduction "Historique(s)" et "Repérages" et à la rubrique Feuilleter et Télécharger en PDF pour les autres communications.


Les figures mentionnées dans le texte n'apparaissent, pour des raisons techniques, que dans les versions en PDF téléchargeables.


mercredi 29 août 2012

Historique(s)

HISTORIQUEs

« Démocrite, Épicure et Lucrèce, avec leurs atomes déclinant dans le vide,
étaient pour le moins aussi enfants
que Descartes avec ses tourbillons tournoyant dans le plein. »
Voltaire

Mon double et mon jumeau était visionnaire. J'étais réaliste. Il m'en voulait certainement de lui opposer mes doutes, mon scepticisme ou mon ironie. La nature humaine étant ce qu'elle est, avec ses espoirs et ses contradictions, je ne cherchais pourtant qu'à sérier les problèmes et à relever les difficultés qui seront inévitablement rencontrées. Je constatais les impossibilités alors qu'il ne voyait que les défis. J'étais égoïste alors qu'il n'était que générosité pure, comme un Socrate moderne. Il planait au niveau des idées et moi je lui opposais sans cesse les limites de notre capacité de compréhension. Je l'agaçais mais je finissais par me ranger à sa vision du monde. Nos dialogues nous enrichissaient mutuellement.
Il m'apportait un grand réconfort lorsque j'étais en proie au doute et au découragement devant les obstacles que rencontre inévitablement chaque jeune qui avait plein d'idées, qui ne savait pas par quel bout commencer et qui n'avait pas les moyens de ses ambitions. Mon mentor me fit part alors de son double projet. Un projet encyclopédique pour tenter d'expliquer la réalité de la structure absolue de l'univers, et un projet pour apporter un peu plus de cohésion et d'harmonie aussi bien au plan social qu'au plan du développement personnel de chacun.
Encore un utopiste, pensait ma raison, avec plein de sentiments généreux, mais aucun réalisme. Mais mon double et moi fîmes le pari de tenter l'impossible. Mon ironie, mon esprit critique, mes interrogations sans faille, appris chez les Pères Jésuites, il en avait besoin pour clarifier ses théories, affiner ses analyses et organiser « le passage vers plus de lumière ». Lorsque, impatient, je voulais fixer des échéances, il me soufflait qu'il fallait d'abord commencer par faire un pas et que le chemin vers l'objectif qui nous portait se construisait et s'affermissait à mesure qu'on avançait. Démarche de bon sens et pleine de sagesse. Mais je résistais et le contredisais souvent. Lorsque j'obtenais gain de cause, il n'hésitait pas à rectifier quelques détails mais il maintenait l'orientation générale du projet. Ses intuitions scientifiques encyclopédiques m'étonnaient et m'étourdissaient. Cependant je ne m'en laissais pas conter facilement etje vérifiai toutes ses allégations avant de finir par en accepter la logique. Mes réticences enrichissaient le débat.
A Genève, à Prégny, chemin Palud, lorsque j'abordais avec notre hôte la thèse de modèle quantique universel, si séduisant pour l'esprit, ma raison ne cessait de mettre en garde. Il fallait tout étayer. Les indispensables contreforts permettent de réaliser les architectures les plus audacieuses. Villard de Honnecourt cherchait constamment à appliquer le Nombre d'or mais il s'aidait des arcs-boutants pour construire ses cathédrales gothiques au XIIIème siècle.

Mon double m'inspirait et je mettais aussitôt en forme les analyses, la méthode, les conclusions. Ma raison prenait des notes en marge, les arrangeait et en organisait l'ensemble comme une partition musicale. Le concerto prenait forme. Dix cahiers et communications sériaient les sujets. Puis dix autres.
C'est sur cette base qu'est né un embryon d'un groupe de chercheurs novaliens à Beyrouth, à Genève puis à Paris.
J'ai alors pris conscience de l'immensité de la tâche et qu'il était quasi impossible de mener à bien un tel projet. J'étais paralysé devant les incertitudes du quotidien, les guerres civiles, l'arrogance des égoïsmes ou la science des experts en tous genres. Je remettais toujours à plus tard l'émergence du projet novalien.
Cependant, par quelques cours et conférences que je donnais, je gardais le contact avec quelques lignes claires de ce projet. Tout en assurant à l'Esit (Paris III) des cours de traduction générale (Master), je donnais, dans un centre culturel de Paris, et dans le cadre d'un embryon d'Université Ouverte Terra-Nova1, des cours qui s'appuyaient sur quelques unes des communications. Le relatif succès rencontré m'a permis de poursuivre cette activité de 1981 à 1986. Plus tard, enseignant les Arts graphiques multimédia, j'apprenais à mes étudiants les correspondances entre la sensualité des couleurs, la rigueur du Noir et Blanc, le sens de l'harmonie, l'expression de l'esthétique conjuguée à l'intelligence et à l'humour, alliés au «poids des mots et au choc des photos», clés de la communication moderne.

Ai-je donc trahi mon double ? En 1973, un Mouvement Terra-Nova vit le jour au Liban et en Suisse. Quelques années plus tard, une association Terra-Nova, loi 1901, fut créée en France. Mais tout cela touchait finalement très peu de gens qui, malgré leur influence, ne prenaient que des initiatives éparses. Comme si les temps n'étaient pas encore venus. Je reprends aujourd'hui le flambeau pour faire partager le corpus des thèses novaliennes sur la structure fondamentale de l'univers – le Cantique des Quanta.
J'ai donc réuni et assemblé les communications qui étudient la phénoménologie de l'Être et proposent une approche originale de la structure fondamentale ou absolue de l'Univers. Le modèle quantique théorique développé y dessine l'en-devenir logique du vivant. Cette introduction à une descriptive du réel révèle les trois symétries qui structurent la Matière à travers ce qu'on peut appeler le Clavier énergétique universel.
J'y ai apporté quelques précisions supplémentaires et quelques modifications mineures. Les mises à jour étaient ponctuelles. Les schémas je les ai également réactualisés. Les travaux d'ateliers, clôturant chaque communication, orientent toujours les axes de recherches. J'ai ajouté des liens et des références afin de permettre à chaque lecteur d'approfondir les questions abordées. Certains sites universitaires en France, en Suisse ou au Canada, ont pu être privilégiés ainsi que les Encyclopédies libres en ligne, mines inépuisables de savoirs et de culture, ainsi que les sites des principales revues scientifiques qui tentent avec plus ou moins de bonheur de mettre en valeur les connaissances devenues indispensables aux chercheurs du monde entier.
Il manquait une approche globale et visionnaire qui, seule, pouvait englober des connaissances disparates et les assembler dans un modèle cohérent. A défaut d'être tout-à-fait exhaustif, il a au moins le mérite d'exister et d'ouvrir de «nouvelles» perspectives à l'intelligence du monde.

Claude Khal
Mars 2012

1 L'appellation « Terra Nova » n'est, heureusement, pas sous copyright. Elle est aujourd'hui à la mode. La locution «Terra Nova» a été fréquemment utilisée pour sa richesse d'expression et sa valeur ajoutée. Nom d'une famille corse (Terranova), elle est devenue le nom d'un promoteur immobilier, d'une résidence (à Montreuil...), elle est utilisée par un éditeur de logiciels d'intelligence énergétique, un magazine culturel canadien, un jeu vidéo, une librairie à Toulouse, une association de sensibilisation à l'environnement, une série télévisée de Steven Spielberg, un destroyer de la marine canadienne, une chaîne de télévision (du Groupe AB), le nom du bateau de l'explorateur R.F. Scott, une municipalité de l'Etat de Bahia, une société d'ingénierie, des programmes immobiliers, un site industriel d'aciérie, un groupe de prospection géophysique, un vendeur de meubles et d'objets du monde, un site écologique sur la préhistoire, etc.
« Terra Nova » est utilisé notamment en France par un récent cercle de réflexion socio-politique pluridisciplinaire et une fondation progressiste (cf blog de Médiapart) que nous saluons cordialement. Leurs analyses souvent pertinentes ne débouchent malheureusement que sur des solutions insuffisantes, bien loin des actes de rupture nécessaires. Et pourtant il s'agit d' «un devoir moral absolu».


Pour nous, dès l'origine en 1970, ce nom, que nous nous sommes attribué, nous a tous rallié. Ce qui le distingue, c'est le trait d'union qui relie les deux termes « Terra-Nova ». Il exprime essentiellement et comme par hasard, l'esprit de recherche pour comprendre et trouver la relation qu'il y a entre la Terre et les Novae, bref tout le modèle quantique de la structure fondamentale de l'Univers développé dans ce volume... «Terra-Nova» exprime le trajet qu'a à accomplir l'homme pour se relier aux «Novae», étoiles sources de vie de toute galaxie, et symbolise son effort pour atteindre la connaissance et la maîtrise. A partir de ce qu'on sait, comprendre qui on est.


Désormais, pour plus de clarté et éviter toute confusion, nous utiliserons les termes «noval» qui, d'après le Littré, désigne une terre nouvellement défrichée (en agriculture, après avoir défriché un bois, on en fait une terre novale) et «novaliens» pour distinguer notre projet d'établir des liens nouveaux entre les disciplines scientifiques et les réflexions philosophiques, entre les connaissances et les actions, pour une Culture majuscule du XXIème siècle, intégrant les innovations de la communication numérique. «Novalien» désignerait, alors, tous ceux qui s'inscrivent dans le cadre de ce projet, ouverts sans complaisance aux idées nouvelles, aux théories audacieuses, aux techniques et technologies de pointe, dans les domaines aussi variés que la Biologie, la Physique, l'Astronomie, les Sciences de l'Homme et de la Nature, l'Ecologie, l'Ethique, l'Education, etc. Sans pour autant créer d'aucune manière un parti sectaire autocentré et fermé au devenir du monde. Il n'est pas nécessaire d'être encarté pour penser librement, notamment à l'heure du Web. Les novaliens sur les réseaux sociaux se reconnaîtront d'eux-mêmes.
Reste le problème de la traduction de ces termes dans les langues internationales. «Newlinks» en anglais, par exemple...


Mais ne nous attardons pas sur les dénominations, c'est la surface des choses, bien qu'elles soient nécessaires à la désignation de qualités culturelles et intellectuelles d'ouverture et d'engagement philosophique, scientifique et social à l'échelle mondiale, sans préjugés d'aucune sorte. Tout le contraire de «L'Homme sans qualités» décrit par Robert Musil. L'essentiel, il est vrai, se situe bien au-delà de l'écume.Historique(s)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire